Alerte Climat – Un compte à rebours dont trop de gens se désintéressent : « Climat : plus que 50 mois pour sauver le monde »

 

   Plutôt que de faire du sensationnel en parlant de la fin du monde sur la base du calendrier Maya, il serait plus judicieux de s’intéresser au cri d’alarme poussé par le site Bioaddict.fr sous le titre « Climat : plus que 50 mois pour sauver le monde », reprenant le compte à rebours de la NEF (1).

 

Je juge utile de vous faire partager cet excellent article signé Stella Gianni, dans le secret espoir que grandisse la chaine de celles et ceux qui souhaitent transmettre aux générations futures un monde pas complètement « cabossé » par nos actions égoïstes.

 

Ce que la NEF nous invite à réaliser dans les 50 mois, n’est pas un ensemble de mesurettes de courte vue pour adapter l’économie et la société aux difficultés de bouclage des prochains budgets, c’est la plus grande et la plus extraordinaire aventure de tous les temps.

 

Lecture !

  

Sur la base des prévisions du GIEC, le groupement international d’experts sur le climat, la NEF (New Economic Fondation) considérait en 2008 qu’il ne restait que 100 mois pour atteindre le point de non-retour en matière de réchauffement climatique si rien n’était fait pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre.

 

Aujourd’hui il ne reste plus que 50 mois.

 

« 50 mois pour sauver le monde », c’est d’ailleurs le nom que la NEF a donné à une action médiatique qu’elle mène en collaboration avec le quotidien anglais The Guardian : une liste de recommandations de 50 personnalités pour réussir notre mutation dans les 50 mois.

 

Le changement climatique n’est plus une vague menace, il est au contraire aujourd’hui bien réel. 

 

« Certains niveaux de changement climatique se produiront très probablement au cours de la vie de la plupart des individus vivant aujourd’hui… à moins que les émissions de gaz à effet de serre ne soient réduites de manière substantielle dans les décennies à venir », avait déjà prévenu une étude publiée en 2011 par des scientifiques des universités britanniques de Reading et d’Oxford, du Centre Hadley du Met Office et de l’Université Victoria de Wellington en Nouvelle Zélande.

 

Que se passera-t-il si l’on n’agit pas d’ici-là ?

 

L’augmentation moyenne des températures terrestres ne pourra plus être contenue en dessous « du seuil non dangereux » de 2°C.

 

Les impacts les plus immédiats viendront sans doute du manque d’eau douce dans plusieurs régions du monde, notamment dans le bassin Méditerranéen, notamment avec des conséquences sur l’agriculture, engendrant de graves problèmes de sécurité alimentaire liés à de fortes baisses du rendement agricole mondial.

 

La montée du niveau de la mer va rendre inhabitables des zones à forte densité de population, comme le bassin du Nil ou le Bangladesh.

 

En l’absence de politique de protection, des migrations massives sont possibles, jusqu’à 200 millions de personnes en 2050 pour les études les plus pessimistes.

 

Parmi les autres impacts, on peut aussi citer : l’évacuation des petites îles si leurs ressources en eau se salinisent à cause de la montée du niveau de la mer, la perte des activités liées à des écosystèmes fragiles (coraux, sites naturels exceptionnels, etc.), l’augmentation des catastrophes naturelles (cyclones tropicaux, pluies intenses, etc.).

 

Globalement, le changement climatique constituera un obstacle supplémentaire important au développement des pays les plus pauvres.

 

Enfin, la rapidité du changement climatique risque de provoquer des conséquences écologiques comme l’extinction de nombreuses espèces.

 

Certaines études prédisent la disparition de 20 à 30% des espèces de la planète.

 

Pour voir le temps restant en direct avant le point de non retour, rendez-vous sur le site : www.onehundredmonths.org

 

Stella Gianni

 

(1) La Nef est un « think tank » indépendant et reconnu dont la fondation date de 1986.

Elle vise a remettre les pendules à l’heure en matières économiques, environnementales et sociales, mettant en cause les modes de pensées traditionnels.

Les fondateurs de la NEF étaient les leaders de « The Other Economic Summit » (l’autre somment économique) qui a amené le G7 puis le G8 à prendre en considération la question de la dette.

 

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