La réforme territoriale : un coût conséquent pour les collectivités

 

De nombreuses régions et de très nombreux départements estiment que la réforme territoriale imposée par Sarkozy n’allègera pas les frais fixes des collectivités.

Bien au contraire ! 

 

Par exemple, la région Midi-Pyrénées a calculé que ses dépenses de fonctionnement vont tripler et les budgets exploser.

« L’argument du gouvernement selon lequel la réforme territoriale réduira le coût des élus est démagogique », estime Martin Malvy.


Le président de Midi-Pyrénées assure au contraire que la réforme triplera les dépenses de fonctionnement du conseil régional et nécessitera environ 20 millions d’euros de travaux pour agrandir l’hôtel de région.

 

Les 91 conseillers régionaux seront en effet remplacés par 250 à 255 conseillers territoriaux.

 

Même si ce chiffre n’est pas définitif (puisque ce volet a été retoqué par le conseil constitutionnel), le rapport entre les deux restera conséquent : trois fois plus d’élus que maintenant.

  

Il faudra aussi augmenter des postes stables jusque-là : dépenses de fonctionnement des groupes politiques, déplacements, nombre de collaborateurs des groupes, frais postaux…


En fait, la réforme territoriale va coûter cher aux collectivités… et ne rapportera rien à l’Etat.

                                                                   

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2 Commentaires sur

La réforme territoriale : un coût conséquent pour les collectivités

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    c’est vrai: lorsque les conseillers territoriaux vont se réunir, il va falloir un grand hémicycle

    et surtout qu’ils soient disponibles, parce que cela revient à multiplier par deux les réunions, assemblées, commissions etc.

    un boulot à plein temps, quoi.

  • ArsinoéNo Gravatar |

    Interview Philippe Richert
    “Le terme de réconciliation peut être utilisé”

    Le ministre des Collectivités territoriales a annoncé en Conseil des ministres la relance de la Conférence nationale des exécutifs (CNE). Après les tensions de ces derniers mois entre État et collectivités, le gouvernement tend la main aux associations d’élus.

    la suite sur le lien suivant: http://www.acteurspublics.com/article/23-02-11/le-terme-de-reconciliation-peut-etre-utilise

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