Conseil général – Daniel Alamélou exclu du groupe PCR – Alliance

 

Procès Verbal reunion de groupe du 13 février 2012

 

Saint Denis, le 14 février 2012

Communiqué de Presse

Groupe PCR- Alliance

 

La réunion du groupe PCR – Alliance s’est tenue le lundi 13 février 2012.

Suite à des échanges réalisés dans un climat serein, il est revenu au président de groupe d’en faire part à la direction du PCR.

 

Compte tenu de l’absence de position unanime sur la question du maintien ou non de Daniel Alamélou au sein du groupe, il incombait donc à la direction du parti de prendre une décision définitive.

Il me revient de vous la communiquer.

 

À compter de ce jour, et compte tenu de ce qui suit, Daniel Alamélou ne fait plus partie du groupe PCR – Alliance.

Je suis chargé d’entreprendre toutes les démarches utiles afin d’en informer la présidente et les autres membres de la majorité du Conseil général.

 

Veuillez trouver ci-joint des extraits du procès-verbal :

 

Élus présents : Roland Robert, Henri Hyppolite, Gérald Incana, Robert Nativel, Pierre Vergès, Daniel Alamelou.

 

Le responsable de groupe, Roland Robert, porte à la connaissance des élus les termes de la lettre d’excuses que Roland Ramakistin lui a adressée.

Celui-ci lui indique qu’il considère ne pas être concerné par une décision interne au PCR et qu’il ne prendra donc pas part à une position du groupe vis-à-vis de Daniel Alamelou.

Il ajoute qu’en ce qui concerne l’amélioration du fonctionnement du groupe, il donne procuration au Président Roland Robert.

 

Roland Robert évoque les excuses de Pascaline Chereau Nemazine, qui s’est déclarée empêchée en raison de la houle sur la route du littoral.

Il informe que Jean Claude Melin s’est déclaré indisponible.

 

Prenant la parole, Robert Nativel informe quant à lui qu’il représente les 3 élus de St André.

 

Roland Robert rappelle que la réunion de ce jour fait suite à une première réunion mardi dernier lors de laquelle ni l’intéressé, Daniel Alamelou, ni un certain nombre de collègues n’étaient présents pour débattre de la position à tenir au sein du groupe, prenant en considération la situation nouvelle créée par Daniel Alamelou qui s’est exclu du PCR en se positionnant contre le candidat du parti à l’élection partielle de Ste Suzanne.

 

Il était nécessaire d’entendre Daniel Alamelou avant toute décision.

C’est pourquoi il avait été décidé de reporter le débat lors de cette nouvelle réunion. 

 

Il est évident que les derniers évènements politiques à Ste Suzanne, et la dernière décision de Daniel Alamelou qui dépose un recours contre l’élection de Maurice Gironcel, renforcent clairement l’incompatibilité de sa position par rapport au groupe. 

Pierre Vergès évoque la nécessité de franchise et de clarification dans le respect de l’échange, des uns et des autres, avant toute communication de décision.

 

Daniel Alamelou fait un rappel du déroulement des évènements avant l’élection en mettant en avant la situation complexe de Ste Suzanne.

Il regrette que cette situation soit partie d’un manque de concertation entre les dirigeants du parti, les collègues de la mairie, et la base.

 

Aujourd’hui il assume pleinement ce qui s’est passé, il assume le fait d’avoir eu une position divergente de celle du parti.

Par contre il remet en cause et déplore la polémique qui est née des rumeurs de pacte avec la droite.

 

Il indique par ailleurs avoir reçu des propositions de soutien d’élus du conseil général que ce soit la droite sociale ou le PS, mais jamais la droite UMP.

Il considère donc ne pas avoir renié ses valeurs progressistes.

 

Il distingue la situation de Ste Suzanne de celle du Conseil général.

Il comprend la position du PCR, mais considère qu’à partir du moment où il reste un défenseur des dossiers de Ste Suzanne au Conseil général, il garde sa légitimité au niveau du groupe car ne fera pas d’opposition stérile.

 

Il affirme donc sa volonté de rester dans le groupe en qualité de société civile.

Pierre Vergès rappelle que la question qui nous préoccupe aujourd’hui, c’est l’appartenance au groupe.

 

Les questions des délégations, de la vice-présidence, et de l’appartenance à la majorité ne relèvent  pas du groupe, celles-ci ne sont pas à l’ordre du jour de cette réunion.

La question est donc pour le groupe de prendre en compte une situation devenue ingérable et incompatible pour la cohésion au sein même du groupe et vis-à-vis du PCR.

 

Gérald Incana juge la situation délicate.

N’étant pas au PCR, il considère qu’il ne doit pas prendre part à cette décision.

 

Cependant cette position ne l’exonère pas d’une responsabilité de membre du groupe.

Il comprend la décision du parti, mais craint les conséquences sur la cohésion du groupe. Pour lui il faut ressouder le groupe et éviter l’explosion.

 

Robert Nativel prend en compte que l’absence de concertation a pu mener à une telle situation.

La préoccupation des élus de St André est de renforcer le groupe et non de l’affaiblir, car la position du groupe au sein même de la majorité du conseil général doit être plus affirmée, notamment vis-à-vis de la Présidente.

 

Il indique que les 3 élus de St André ne sont pas pour une exclusion de Daniel Alamelou, à la stricte condition que Daniel Alamelou clarifie sa position vis-à-vis du PCR et du groupe s’il entend y rester, en disant par exemple clairement qu’il soutient le candidat du parti dans la circonscription, à savoir Maurice Gironcel.

 

Henri Hyppolite considère aussi la situation délicate. Ne porte pas de jugement sur les actes de Daniel Alamelou.

Il porte un regard politique sur cette situation et indique que c’est l’opinion de la population qui doit nous guider.

 

À Ste Suzanne, la population a identifié 2 groupes qui s’opposent, d’un côté le PCR et Maurice Gironcel et de l’autre Daniel Alamelou.

C’est cette contradiction que nous avons à gérer au sein du groupe aujourd’hui.

En tant qu’élu communiste il considère que cette contradiction est incompatible avec un maintien dans le groupe.

 

Roland Robert  souligne que contrairement au groupe Alliance de la Région, au Conseil Général c’est le groupe PCR- Alliance.

 

Il est donc clair que la position qu’exprimera le groupe ne peut être en contradiction avec la position exprimée par le PCR.

Daniel Alamelou peut difficilement être opposant du PCR à Ste Suzanne et au Conseil général être un élu du groupe PCR – Alliance.

 

Pierre Vergès rappelle l’engagement signé par chaque conseiller général élu avec le soutien du parti.

Ainsi, s’il y a des positions divergentes, c’est in fine la décision de la direction du parti qui s’imposera.

 

En conclusion

 

Roland Robert regrette les absences de certains élus du groupe, et salue la présence de Daniel Alamelou.

Selon l’opinion générale, cette réunion s’est tenue dans le respect des points de vue des uns et des autres et sans heurt.

Il fera donc dès mardi un rapport écrit sur la base du procès verbal de cette réunion à la direction du parti pour faire part des positions des uns et des autres. 

Selon la règle précédemment rappelée, il prendra la décision qui s’impose avec la direction du parti sur la question de l’appartenance de Daniel Alamelou au groupe PCR – Alliance.

Sur la position des élus de St André, il convient de préciser que Daniel Alamelou n’a pas indiqué la position qu’il tiendra lors des prochains scrutins et en particulier les législatives.

 

Fait le 14 février 2012 

Roland Robert

 

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2 Commentaires sur

Conseil général – Daniel Alamélou exclu du groupe PCR – Alliance

  • AnonymeNo Gravatar |

    Arrêtons de nous cacher derrière des faux semblants; arrêtons de dire qu’il faut que les choses changent tout en restant sur des positions qui ne sont meme pas des positions de principe mais une supposée position politique
    Paul Vergès dit souvent que chacun doit faire face à ses responsabilités. je ne crois pas qu’il parle seulement des élus ou décideurs, mais de chacun d’entre nous, à commencer par nous, les communistes
    alors, faisons face à nos responsabilités: peut-on légitimement être adversaire à son propre parti? défendre les intérêts de Ste suzanne, st paul, st andré ou le port ou la possession: bien sûr, mais est-ce que ce sont des intérêts électoralistes ou des intérêts généraux?
    qu’est ce que la fidélité politique sans fidélité à ses camarades? s’il y a un manque de concertation – peut être vrai – opter pour l’adversité n’est pas le meilleur moyen de la reconstruire, cette concertation tant évoquée, souhaitée ou entendue… il y a d’autres moyens, me semble t il….

  • oussellyNo Gravatar |

    Daniel Alamélou n’a pas respecté la parole donnée,il a établi une liste contre Maurice Gironcel, il a donc trahi le PCR et ne doit plus faire parti du groupe PCR-Alliance ! et il n’a pas seulement trahi Maurice et le PCR mais les électeurs communistes qui l’ont élu conseiller général ! il n’a plus le droit de les représenter !

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