Décryptage de mon intervention vidéo – Jusqu’où iront les dirigeants de l’IRT ? (volet 4)

 

J’ai terminé mon intervention d’hier en soulignant « drôle d’ambiance a l’IRT ».

 

Il se murmure que les anciens du CTR se sentent victimes de harcèlement.

 

Il leur serait même reproché de déjeuner ensemble, et ainsi de constituer des clans. on parlerait de certains qui se trouvent au bord de la dépression.

C’est un état d’esprit, ai-je dit, qui aboutit à ce climat de peur.

 

Comment pourrait-il en être autrement quand des chefs de service ont été rétrogradés avant d’être remerciés ? 

 

Comment pourrait-il en être autrement quand le directeur de la maison de la montagne, devenu sous ma présidence directeur de l’IRT, a lui aussi été rétrogradé pour laisser la place à Pascal Viroleau ?

 

Des décisions sont prises sans véritables débats.

Pourtant, il s’agit parfois de décisions stratégiques entrainant des conséquences importantes, notamment pour le personnel.

 

Je ne prendrai qu’un exemple : le siège de l’IRT.

Aujourd’hui, il se trouve sur la place du 20 décembre 1848 au barachois.

 

Compte tenu de l’exiguïté des locaux, les services de l’ex-maison de la montagne ont été maintenus dans les locaux du palais Rontaunay.

 

Mon équipe et moi avions le souci de regrouper les services de l’IRT en déménageant du palais Rontaunay.

Monument classé, les locaux qui appartiennent au conseil général, imposent en effet d’importantes réparations qui coûtent chers.

 

La perspective d’utiliser la maison Foucque, propriété de la région, en haut de la rue de Paris, en face de l’Evêché, aurait conduit à renforcer l’image touristique de l’IRT.

 

L’office de tourisme intercommunal nord, l’OTI Nord, dans cet objectif s’est installé rue de Paris dans la villa Sauger.

 

Et bien, figurez-vous que l’IRT, sans conteste avec l’assentiment de Didier Robert, envisage de déménager l’IRT de… Saint-Denis.

 

L’IRT serait alors installée a Saint-Paul, plus précisément a Savannah dans les locaux de CBO Territoria ?

 

Pourtant une telle décision mérite un débat.

 

Doit-on positionner l’IRT là ou se trouve la zone touristique balnéaire ?

 

Où doit-on maintenir le siège de la structure dans le chef-lieu, où se trouve d’ailleurs toutes les administrations et services, sans compter l’aéroport de Gillot Sainte-Marie ?

 

L’IRT ne doit-elle pas consulter au préalable les professionnels du tourisme ?

 

La région ne doit-elle pas au préalable consulter les institutions parties prenantes à la mise en œuvre de la politique touristique ?

 

Région et IRT ne doivent-elles pas consulter le département qui est responsable avec l’ONF de l’entretien de tous les espaces boisés, donc d’une partie importante de la superficie du parc national, où se trouve la partie classée patrimoine mondial de l’Unesco ?

 

Région et IRT ne doivent-elles pas consulter les communautés d’agglomérations qui ont à conforter l’identité des territoires de l’est a l’ouest, du nord au sud ?

 

Voilà pourquoi j’affirme que c’est une politique touristique faite de bricolage, où les effets d’annonce ne sont pas accompagnés de mesures audacieuses.

 

À demain pour évoquer, hélas, d’autres faits qui attestent d’une dérive inquiétante.

 

 

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