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2012
Liliane Bettencourt a vendu son île dans l’Océan Indien
Catégorie : OUTRE MERS, POLITIQUE FRANÇAISE
La milliardaire avait acheté l’île d’Arros en 1998 pour 18 millions de dollars. Le gouvernement des Seychelles, qui exerce la souveraineté sur Arros, vient d’annoncer qu’elle l’avait revendue pour 60 millions de dollars.
L’héritière française des cosmétiques L’Oréal, Liliane Bettencourt, a vendu pour 60 millions de dollars son île seychelloise d’Arros.
Cette vente à une entreprise enregistrée aux Seychelles, est au cœur d’une affaire de fraude fiscale présumée la visant, a annoncé mardi le gouvernement seychellois.
«Le groupe d’îles d’Arros a été acheté par Madame de Bettencourt en décembre 1998, pour 18 millions de dollars», a déclaré le ministre seychellois de l’Aménagement du territoire et de l’Habitat, Christian Lionnet, lors d’une conférence de presse.
Liliane Bettencourt a revendu ce groupe d’îles – qui comprend Arros et l’atoll St-Joseph voisin – «à la compagnie Chelonia Ltd pour la somme de 60 millions de dollars», a-t-il ajouté, sans préciser la date de la transaction.
La femme la plus riche de France a accepté, après négociations avec ses avocats, de verser à l’Etat seychellois la somme de huit millions de dollars, dus sur la transaction de 1998 et non payés à l’époque, a poursuivi le ministre.
Selon des documents consultés par l’AFP au Bureau seychellois d’enregistrement des terres, «Chelonia Company Ltd» a été enregistrée aux Seychelles le 9 mai 2012 et a pour dirigeants deux avocats suisses du barreau de Genève, Laurent Moser et Luc Argand.
Dans un communiqué, le gouvernement indique que Chelonia appartient à l’entreprise «Save Our Seas Ltd», enregistrée comme compagnie offshore aux Iles Vierges britanniques et chargée de gérer les biens de la fondation «Save Our Seas», basée à Genève.
Le groupe d’îles «sera incessamment proclamé Réserve Naturelle» et géré par la Fondation Save our Seas «en étroite collaboration avec le Ministère de l’Environnement et de l’Energie», a également annoncé le gouvernement seychellois dans un autre communiqué.
En 2006, année au cours de laquelle elle serait devenue sénile selon les experts, Liliane Bettencourt, sans doute pour régulariser la situation de l’île vis-a-vis du fisc français, avait fait placer Arros dans une «Fondation pour l’équilibre écologique esthétique et humain», basée au Liechtenstein, la dotant fin 2008 de 20 millions d’euros.
Les statuts prévoyaient de faire des donations à certains bénéficiaires, dont l’ami de longue date de la riche héritière, François-Marie Banier, et en cas de décès de celui-ci, son compagnon Martin d’Orgeval.
Les deux hommes ont été mis en examen le 14 décembre 2011, notamment pour abus de faiblesse à l’encontre de Liliane Bettencourt.
Ça laisse pantois, n’est-ce pas !
Allez, pour se remonter le moral et voir que tout n’est pas perdu, une saine lecture : le rapport de Éric Bocquet, fait au nom de la Commission d’enquête Evasion des capitaux.
En deux tomes, à consulter sur les liens suivants :
http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-673-1-notice.html
et la suite
http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-673-2-notice.html
Et deux chiffres également :
Estimation du montant de l’évasion fiscale pour la France : de 40 à 50 milliards d’euros.
Estimation du montant de l’évasion fiscale pour les 27 pays d’Europe : 1.000 milliards d’euros.
À part ça la vie est belle…
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En ce qui concerne les îles privées, il me semble que chacun pourra en acheter une dans quelques années. J’étais surprise après avoir lu que le Canada a plus d’îles à vendre que n’importe quel pays du monde. J’espère que les prix vont baisser et que je pourrai acheter une île à moi pour pouvoir y passer les vacances avec ma famille. :)