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2010
Le culot de Pierrot Dupuy : j’appelle au « lynchage » et je crie « au loup » !
Catégorie : Stop ragot
Pierrot Dupuy, responsable du site Zinfos 974, a fait paraître ce mercredi 30 juin 2010, un billet d’humeur sur fond de leçon de « déontologie politique ». De quoi s’agit-il ?
Thierry Robert, maire de Saint-Leu, a manifesté sa désapprobation devant un article d’un journaliste du Quotidien relatif au choix du conseil municipal de la gestion de l’eau par voie d’affermage.
Bien que ce choix ne concernait pas le prix de l’eau, et malgré les explications des administratifs et de certains élus en fin de séance, le journaliste s’est fendu d’un article avec le titre affirmatif suivant : « augmentation du prix de l’eau ».
Le maire a réagi en faisant distribuer un tract où apparait la photo du journaliste, sans pour autant en appeler à la vindicte populaire contre ce dernier.
En fait, c’est la réponse du « berger », le maire appelant à se méfier des écrits de certains journalistes nommés et identifiés par une photo, à la « bergère », le journaliste assumant ses écrits ET ses affirmations à l’encontre de la politique d’un maire.
Là où ça devient cocasse, c’est lorsque Pierrot Dupuy se fend de la leçon suivante :
« là, très clairement, Thierry Robert a dépassé la ligne jaune.
Il a jeté en pâture notre confrère du Quotidien à tous les Saint-Leusiens, utilisant des méthodes que l’on croyait avoir disparu.
Il ne manque plus que la mention « Wanted » en gros, en tête d’affiche, et l’illusion aurait été parfaite.
Que se passerait-il si demain, un malade en venait à agresser Marc Bernard (le journaliste en question) ?
Thierry Robert a-t’il conscience qu’il en serait alors pleinement responsable ? ».
Rien que ça ?
Quel culot de la part de Pierrot Dupuy !
Lui qui un mois auparavant, le lundi 31 mai 2010, sur ce même site, à propos de la manifestation des terrassiers et syndicalistes inquiets pour leur avenir devant l’hôtel de Région, titrait : » Pourquoi ne pas aller manifester devant la maison de Paul Vergès ? « .
Vous avez bien lu !
Ce monsieur en appelait à ce que des manifestants expriment leur mécontentement devant la maison d’un homme politique !
Bien sûr, ce monsieur ne craint absolument pas de dérapages devant le domicile d’un élu…dont il donne en plus l’adresse en écrivant ceci : « …le domicile de Paul Vergès, lotissement Jujubes à La Possession… » !
Doit-on rajouter un commentaire sur l’hypocrisie instituée par ce monsieur au rang de déontologie « journalistique » ?
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La bonne blague: combien de « journalistes », ici comme ailleurs, ont suivi une filière « communication », ou une école de journaliste? pas beaucoup.
on peut devenir journaliste comme ça, du jour au lendemain. pas de vérification du niveau de compétence, de connaissance….
si tout le monde peut être journaliste, le Pierrot, lui, peut se revendiquer de cette qualité.
et sans minimum de connaissance – et là je vise justement les principes déontologiques – les dérives et débordements que l’on peut consater chaque jour sont inévitables.
quant aux syndicats de journalistes, comme le SNJ, on peut se demander pourquoi ils ne font pas « le ménage », tout du moins n’assurent pas leur rôle d’information sur ces dérives.
peut être un élément de réponse: quand certains animateurs radio deviennent journalistes et syndicalistes… ça aide à devenir sourd, muet et manchot
Il semble clair que pour le « journaliste » (et je tiens aux guillemets!) Pierrot Dupuy, tout dépend de qui le dit ou fait et contre qui.
Il paraîtrait également que cette personne ne sache pas faire la part des choses.
En effet, Paul Vergès est un personnage public, ce qui fait certainement croire à Mr Dupuy qu’il est en droit d’appeler à manifester devant le domicile de Mr Vergès et de divulguer par ailleurs cette adresse.
Les journalistes semblent donc ne pas avoir de « ligne jaune ». A moins que cela ne s’applique qu’à Monsieur Dupuy?
Derrière le vernis « journalistique » du sieur Dupuy on trouve depuis des lustres un individu en quête de reconnaissance. Imbu de sa qualité de fils à papa, pierrot ne s’est jamais dépêtré de sa période « minitel rose » et cherche encore à reluire un blason qui lui siérait bien dans les dionysiaques soirées dionysiennes, lui, oiseau mondain par excellence.