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2010
Pour information : le groupe Tereos s’intéresse aux biocarburants
Catégorie : Énergie
Philippe Duval, président du directoire de Tereos, a été nommé administrateur de Deinove, l’ambitieuse start-up spécialisée dans les biocarburants portée par le fonds Truffle Capital.
Le groupe sucrier Tereos a apporté 1 million d’euros à Deinove en avril dernier, à l’occasion de son introduction en bourse à Paris, qui lui a permis, au total, de récolter 12 millions d’euros.
Les deux entreprises étaient déjà partenaires pour développer un procédé de production d’éthanol cellulosique, au sein du projet Deinol.
Philippe Duval, diplômé de HEC, est âgé de 67 ans. « J’ai décidé d’accompagner personnellement le développement de Deinove, parce que je crois au développement de la biotechnologie, qui constitue une belle opportunité pour nos filières agricoles », a-t-il expliqué dans un communiqué.
Deinove travaille sur l’utilisation des bactéries déinocoques appliquées aux biocarburants et à la chimie verte. Son directeur général est Jacques Biton et son président Philippe Pouletty, fondateur et directeur de Truffle Capital.
Source : greenunivers.com
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et quelle place pour le sucre réunionnais dans tout cela? ce secteur va t il être sacrifié sur l’autel du capitalisme mondial?
lu sur le site du Pirate de La Réunion l’information suivante:
Le Charette est en effet à vendre. Pas en bouteille à la boutique, mais la marque, au plus offrant, au niveau internaational. Le groupe Tereos, grand sucrier qui a avalé Quartier français, doit en effet se débarasser de ses branches distillerie. Selon plusieurs sources, l’historique Olivier Théblin, qui a cédé Quartier français à Tereos, est intéressé. Mais il n’est pas le seul. Les distilleurs martiniquais Yves et José Hayot (mais oui, les frères de Bernard Hayot… ) regardent également l’affaire d’un oeil intéressé. Mais notre bon vieux Charette attire également la convoitise de deux grands groupes étrangers…
Les tarifs ont de fortes chances d’être relevés de 3% à 4% début 2011. Et encore une hausse
merci Sarko
Lors du Grenelle de l’environnement, les ministres Borloo, Bussereau et Kosciusiko-Morizet avaient demandé à des experts de rédiger un « plan de développement des énergies renouvelables à haute qualité environnementale ». Dans ce rapport, un paragraphe est consacré aux biocarburants outre-mer. Il annonçait clairement que l’utilisation de biocarburant outre-mer était hautement improbable, la production étant limitée à cause des surfaces disponibles trop peu importantes, du coût de production trop élevé.
On peut donc raisonnablement penser que Tereos ne demandera pas aux agriculteurs réunionnais de se diversifier et s’engager dans ce secteur. Mais il ne faut pas non plus oublier que, justement par manque de terres, ces grandes multinationales comme Teros et consorts exploitent les terres « étrangères » pour développer la production de cultures entrant dans la fabrication de biocarburants. C’est pour le moins condamnable. Il n’en reste pas moins que le secteur agricole réunionnais n’est pas sorti de la crise – peut être encore moins que d’autres secteurs, à cause notamment de la réforme du règlement sucrier. Et c’est là que le poids de Tereos sera déterminant.