Grands projets et solidarité État – Région (volet 3) – L’attitude incompréhensible d’élus locaux volant au secours de l’État contre les intérêts des Réunionnais

 

   La réalité est sans doute cruelle, mais entendre des élus locaux justifier une telle attitude discriminatoire de l’État est plus effroyable encore.

 

C’est la position que Didier Robert a adoptée depuis toujours.

 

1° – Il a constamment voté contre les différentes décisions concernant le projet Tram-Train. 

 

Il s’est même réjoui, le 8 mars 2010, que M. Christian Estrosi, venu lui prêter main forte lors de sa campagne électorale, a confirmé que l’État « n’ira pas au-delà des Accords de Matignon ».

 

2° – Il n’a ni participé, ni encouragé les efforts des élus pour l’obtention des crédits en faveur du Tram-Train et de la Route du littoral.

 

3° – Il a soutenu l’impossibilité d’une dotation ferroviaire, et n’a même pas, en tant que parlementaire, déposé une proposition de loi pour son obtention.

 

Là encore, il s’est positionné en défenseur de l’État, en affirmant le 8 mars 2010 :

« La Région ne bénéficiera pas de la dotation ferroviaire car la loi ne l’autorise pas ».

 

4° – Le jeudi 1er avril 2010, au sortir de l’Elysée, Didier Robert parlait de « nouvelles négociations des accords de Matignon » et de la création d’un TCSP bus.

 

5° – Le 16 avril 2010, Didier Robert déclarait avoir posé au Premier Ministre le problème des chantiers en ces termes :

 

« Je lui ai expliqué que si on restait en l’état, aucun des deux grands chantiers, le Tram-train et la nouvelle route du littoral contenus dans les Accords de Matignon, ne pourra se faire puisque l’équipe précédente n’est pas parvenue à boucler le dossier financier du Tram-train, et que la route du littoral à péage a vu son coût initial augmenter ».

 

En clair, Didier Robert a estimé qu’après son élection, il n’était pas question de se battre pour tenter de boucler le financement du Tram-train, et, s’empressant de justifier la position de l’État, lui a demandé de reporter ces crédits sur le projet d’une nouvelle route du littoral.

 

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3 Commentaires sur

Grands projets et solidarité État – Région (volet 3) – L’attitude incompréhensible d’élus locaux volant au secours de l’État contre les intérêts des Réunionnais

  • ArsinoéNo Gravatar |

    Lors d’une assemblée plénière de février 2007, la Région avait examiné les documents contractuels de programmations pluriannuelles : les Programmes Opérationnels Européens (POE 2007/2013) ; le Contrat de Projet Etat Région (CPER 2007/2013) ; le protocole d’accord entre l’Etat et la Région pour le financement du premier tronçon du tram train entre Saint-Paul et Sainte-Marie et de la nouvelle route du littoral. Cela représentait une enveloppe de plus de 4 milliards d’euros.
    Pour mémoire, certains élus de l’UMP avaient voté pour : Dominique FOURNEL ; Roland HOAREAU ; Minh NGUYEN ; Paulet PAYET ; Huguette VIDOT ;
    Un seul élu sur les 45 élus que compte la Région avait voté contre : c’était Thierry SAM CHIT CHONG.
    Devinez la position de Didier Robert : il avait emboîté le pas aux socialistes en … refusant de prendre part au vote !!!!!
    C’est donc une constante chez Didier Robert de voter contre l’intérêt de La Réunion et des Réunionnais

  • tikok974No Gravatar |

    Didier Robert effectivement ne fait que defendre un Etat UMP qui n’en a rien à faire des interets des Réunionnais. Un des proches de Daniel WARO me disait que DR n’avait rien en lui même d’un Réunionnais, qu’est ce qui le différencie d’un PArisien? Li cauz meme pas créole !!!!! zot la fin vi a li coz creole?

  • CHRISTOPHE ROCHELANDNo Gravatar |

    Suis d’accord ! Il n’a rien d’un Réunionnais ce Didier ROBERT, un vrai perroquet de l’UMP… On voit ce que ça donne au bout de 30 ans de vie politique… regardez a St André…

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