Le Blog de Pierre VERGÈS

LES 12 TRAVAUX D’HER-RIDICULE DIDIER ROBERT !

En un an, Didier Robert aura réussi le tour de force de :

1°- casser une dynamique électorale, initiée en mars 2010 ;

2°- atomiser tous les groupuscules qui composent « La Réunion en confiance » ;

3°- faire perdre ses proches, conseillers généraux sortants ;

4°- abandonner les grands chantiers, jetant au chômage des milliers de Réunionnais ;

5°- mettre à mal les finances de la région avec une section investissement en baisse au profit du fonctionnement ;

6°- faire supporter à La Réunion les dépenses généralement du ressort de l’Etat, la continuité territoriale, par exemple ;

7°- briser le secteur des énergies renouvelables ;

8°- faire perdre tout crédit à La Réunion en termes de codéveloppement ;

9°- gaspiller les fonds publics en voyages inutiles sous couvert de développement touristique ;

10°- faire embaucher sa famille et celle de ses proches dans les instances régionales ;

11°- mettre en place une vraie « nouvelle gouvernance » basée sur le népotisme et le clientélisme ;

12°- se payer une rémunération de plus de 7000 € par mois, depuis plusieurs mois, en tant que PDG d’une société avec des fonds de la Région, qui n’a même pas commencé à travailler !

Didier Robert se voyait président non seulement de la Région mais de La Réunion.

Une extraordinaire surestimation de ses forces et de ses capacités.

L’illustration d’un manque de lucidité total, après l’euphorie de la victoire de mars 2010, née des résultats des législatives et des municipales.

Didier Robert aura réussi à s’auto-dissoudre, à faire de ses alliés politiques ses pires ennemis : Tak, Jean-Paul Virapoullé, Margie Sudre,  pour ne citer qu’eux.

Mais aussi René-Paul Victoria et Michel Fontaine.

Lequel Michel Fontaine avait tout de même assumé les choix de Didier Robert.

Tout comme René-Paul Victoria, qui a choisi ses candidats sur Saint-Denis.

Il va être très instructif de voir ce que va dire  Jean Simonetti qui avait laissé Didier Robert conduire les négociations avec les différentes composantes de droite, tout en lui apportant sa totale confiance.

PENCHARD, LA LECTURE ET L’ILLETTRISME

Marie-Luce Penchard veut « redonner le goût à la lecture  à la jeunesse ultramarine », tout en reconnaissant qu’il y a « une vraie difficulté avec les problèmes de l’illettrisme dans les collectivités d’outre-mer. Il faut pouvoir redonner à notre jeunesse cette appétence autour du livre parce que lutter contre l’illettrisme c’est quelque part permettre de préserver la liberté ».

Solution prônée par Daniel Maximin,  le responsable de l’année des outre-mers : il est important que les auteurs ultramarins se connaissent entre eux, qu’un effort soit fait par les éditeurs métropolitains pour que chaque fois qu’un auteur d’outre-mer vienne au salon pour signer et dédicacer ses ouvrages, un espace lui soit réservé.

Commentaires : pour que les jeunes ultramarins aiment la lecture, il faut faire voyager les auteurs, qu’ils « dessautent » la mer.

Le gouvernement UMP est vraiment en pleine déliquescence, et n’a décidément rien compris ni à l’outre-mer ni à la politique.

On aurait préféré des IUFM en état de marche, des professeurs en nombre suffisant, le maintien des crédits alloués à l’éducation nationale…