Le Blog de Pierre VERGÈS

   Actualités obligent, je voudrais, à la veille d’un évènement planétaire, donner mon sentiment sur le mois qui s’est écoulé au rythme de confrontations décisives dont l’issue est la consécration d’une nation conquérante sans victimes expiatoires, puisque le plus grand mérite des nations concurrentes a été d’en accepter l’augure d’être vainqueur …ou vaincue.

Je veux parler de la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Sans être un spécialiste de la question, je me permets de tire les conclusions suivantes :

D’abord, il y a eu le parcours décevant des équipes africaines (au 1^er rang le Nigéria, le Cameroun, et la Côte d’Ivoire, au second rang l’Algérie, et à un degré moindre, l’Afrique du Sud) malgré la bonne percée du Ghana.

Ensuite, la progression constante des pays d’Asie : le Japon, la Corée du Sud, et à un degré bien moindre la Corée du Nord.

Mais aussi le parcours méritant des équipes Océaniennes : la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Par ailleurs, tout le monde a ressenti la déception au vu des prestations de nombreuses équipes européennes : au 1^er rang la France,au second rang l’Italie, et puis la Grèce, la Slovénie et la Slovaquie, et au troisième rangle Danemark, la Serbie, la Suisse, l’Angleterre, et le Portugal.

Pour les Amériques, je retiendrai le bon parcours du Mexique, des Etats-Unis, du Paraguay et du Chili, le Honduras étant méritant malgré ses défaites.

Le Brésil et l’Argentine, considérés comme favoris ont, après la 1^ère phase de poule, été décevants.

Comment ne pas saluer « chapeau bas » la performance de l’Uruguay, petit pays de 3,5 millions d’habitants, qui est parvenu à se hisser dans le dernier carré des équipes « mondiales ».

Reste, est-ce un hasard, l’Allemagne, équipe jeune, prometteuse, qui ne méritait pas de parvenir en finale.

Enfin, les Pays-Bas, équipe composée de talents, mais perfectible, car pas vraiment talentueuse. Et l’Espagne, qui est aux portes de la consécration mondiale.

L’Espagne, qui a un jeu plaisant, simple, trop simple pour que ce soit si facile.

Le porteur du ballon bénéficie d’opportunités de passe par une organisation « en étoile » autour de lui.

Et s’il ne peut aller de l’avant, jouer vers un joueur derrière, et à défaut, vers le gardien de but capable de se rappeler au bon souvenir de ses coéquipiers comme étant capable d’être un joueur de champ.

En fait, de traduire que, parce que c’est si évident et tellement simple, parce que ça semble si impossible, eux, ces espagnols décident que c’est possible !

Belle finale en perspective, pour un nouveau lauréat, le 8^e depuis que la Coupe du Monde s’offre aux compétiteurs.

Bien des problèmes sont inhérents à un sport de masse qu’est le football. Mais force est de reconnaître que ce sport rassemble au niveau planétaire des nations si opposées sur d’autres plans.

Le monde est suffisamment compliqué pour que nous trouvions, par la Coupe du Monde de football, matière à espérer que les peuples , au-delà de la compétition, se rassemblent bien plus qu’après 90 …ou 120 minutes d’une finale qui s’annonce palpitante.

Bon week-end, et belle finale !