Rétrospective 3 – Grands projets et solidarité État-région (volet 3) – L’attitude incompréhensible d’élus locaux volant au secours de l’État contre les intérêts des réunionnais. (8 juillet 2010) Vu 99 fois

 

   14 mai 2010 – 27 juin 2012

Voilà maintenant plus de deux ans que je partage avec vous mes points de vue sur ce blog.

Plus de 1000 visites quotidiennes, parfois jusqu’à près de 3500.

 

J’y trouve là motif à poursuivre mon exercice, qui nécessite d’une part approfondissement de mes connaissances, et d’autre part effort de présentation pour vous les restituer le plus fidèlement possible.

 

J’éprouve un grand plaisir à tenter de diversifier les rubriques, et de rester fidèle à une ligne de conduite : ne pas succomber à la facilité, ne pas tomber dans l’excès de langage, ne pas me laisser aller à l’invective.

 

Vous comprendrez donc aisément que je me refuse à publier des commentaires dont les auteurs s’égareraient dans ces chemins de traverse.

 

Jusqu’au 24 juillet, j’ai décidé de procéder quotidiennement à une rétrospective des articles parus sur mon blog, en choisissant un article pour chaque mois de mai 2010 à décembre 2011, et en mentionnant pour l’article concerné le nombre de fois où il a été vu.

 

Je m’aperçois que ces articles gardent tout leur intérêt sur le plan de l’actualité.

À vous de juger. Bonne lecture !

 
*****
 

La réalité est sans doute cruelle, mais entendre des élus locaux justifier une telle attitude discriminatoire de l’Etat est plus effroyable encore. C’est la position que Didier Robert a adoptée depuis toujours.

 

1° – Il a constamment voté contre les différentes décisions concernant le projet Tram-Train. 

Il s’est même réjoui, le 8 mars 2010, que M. Christian Estrosi, venu lui prêter main forte lors de sa campagne électorale, a confirmé que l’Etat « n’ira pas au-delà des Accords de Matignon ».

 

2° – Il n’a ni participé, ni encouragé les efforts des élus pour l’obtention des crédits en faveur du Tram-Train et de la Route du littoral.

 

3° – Il a soutenu l’impossibilité d’une dotation ferroviaire, et n’a même pas, en tant que parlementaire, déposé une proposition de loi pour son obtention.

Là encore, il s’est positionné en défenseur de l’Etat, en affirmant le 8 mars 2010 : « La Région ne bénéficiera pas de la dotation ferroviaire car la loi ne l’autorise pas ».

 

4° – Le jeudi 1er avril 2010, au sortir de l’Elysée, Didier Robert parlait de « nouvelles négociations des accords de Matignon » et de la création d’un TCSP bus.

 

5° – Le 16 avril 2010, Didier Robert déclarait avoir posé au Premier Ministre le problème des chantiers en ces termes :

« Je lui ai expliqué que si on restait en l’état, aucun des deux grands chantiers, le Tram-train et la nouvelle route du littoral contenus dans les Accords de Matignon, ne pourra se faire puisque l’équipe précédente n’est pas parvenue à boucler le dossier financier du Tram-train, et que la route du littoral à péage a vu son coût initial augmenter ».

 

En clair, Didier Robert a estimé qu’après son élection, il n’était pas question de se battre pour tenter de boucler le financement du Tram-train, et, s’empressant de justifier la position de l’Etat, lui a demandé de reporter ces crédits sur le projet d’une nouvelle route du littoral.

 

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