Le changement c’est maintenant ? François Hollande confirme aux patrons que la taxe à 75% ne durera que 2 ans

 L’information a été donnée  par Dominique Seux, dans « Les Echos », en date du 18 décembre !

 

Devant 71 grands patrons, Hollande a fait ce de plus en plus de personnes ayant souhaité le changement pensent de plus en plus qu’il sait le mieux faire : louvoyer.

 

Avancer d’un pas et reculer de deux.

Même si c’est dans un sens favorable aux plus riches.

 

Notamment ceux réunis au sein de l’Association française des entreprises privées une club « qui regroupe les plus grands groupes tricolores ».

Pendant près de 2 heures, professeur Hollande s’est obstiné à « défendre une politique économique qui laisse dubitatifs un certain nombre d’entre eux ».

 

Il a tout bonnement caressé les chefs d’entreprises dans le sens du poil !

Alors que pourtant… ils n’ont pas été privés de cadeaux, ces chefs d’entreprise !

 

Hollande, Moscovi,et le secrétaire général adjoint de l’Elysée, ont  redit aux quelques 70 patrons présents « que la taxe à 75% sur les rémunérations supérieures à un million d’euros serait provisoire et ne serait applicable que deux ans ».

 

Précision du journaliste des Echos : 

« C’est ce qui a été prévu par le budget, mais une partie des milieux d’affaires s’inquiétait des pressions exercées par la gauche du Parti socialiste ces dernières semaines ». (sic)

 

Conclusion d’un grand patron, à l’issue de cette rencontre : « Pas d’annonce, pas d’aspérité, il ne voulait manifestement pas en faire trop dans notre direction ».

 

Faut dire qu’il en déjà fait beaucoup, notamment pour les « pigeons », à qui il a fait un cadeau de 750 millions d’euros !

 

Et qu’il a également annoncé avoir pour objectif de

« Favoriser la compétitivité, stabiliser les prélèvements touchants les entreprises, au premier chef les PME et les ETI, limiter le rôle de l’Etat en maîtrisant le niveau des prélèvements, lutter contre les abus de réglementation ».

 

Quel doux murmure à l’oreille des patrons !

 

Mais, au nom de la compétitivité de la France, les chefs d’entreprise ont demandé, en plus, une baisse des prix de l’énergie, au motif que ça baisse partout ailleurs.

Ah bon ? et où ça, s’il vous plaît ?

 

Pas en Europe, car le même journal « Les Echos », expliquait la veille que

« La baisse de la demande, la concurrence ou encore la pression fiscale et réglementaire pèsent lourdement sur les marges des énergéticiens européens ».

 

Avec cette conclusion de la journaliste :

« Les investissements nécessaires dans l’énergie s’avèrent colossaux.

Qui paiera, si les énergéticiens n’en ont plus les moyens ?

Pour l’instant, personne n’a réellement de réponse à la question ».

 

Ni en Chine, d’ailleurs, car la hausse des prix de l’énergie apparaît comme un grave danger pour le modèle de développement chinois. Cela au moment où les Etats-Unis sont en voie de relocaliser les entreprises sur leur territoire.

 

Eventuellement peut être en Angleterre.

Ce qui serait le comble, puisque le secrétaire d’Etat britannique à l’énergie négocie actuellement pied à pied le coût du mégawatt heure qu’il est prêt à garantir à EDF Energy, la filiale d’EDF au Royaume-Uni.

Imaginez si EDF Energy vendait moins cher que EDF France !

 

Et bien évidemment, il y a eu l’intervention « sur les dangers de l’alignement de la taxation des plus values sur la fiscalité du travail ».

 

A propos, une quinzaine de députés PS de la gauche du parti, ont rappelé au chef de l’Etat, que c’était une de ses promesses de campagne : marier CSG et impôt sur le revenu.

 

Mais, selon le « Nouvel observateur », Hollande semble pressé d’oublier sa promesse !

Analyse d’un député socialiste : « La fusion présente un vrai risque politique, pose des problèmes techniques et ne rapporterait pas forcément beaucoup d’argent ».

 

Conclusion du ministre du Travail, Michel Sapin :  cette fusion «  ne mettrait pas beaucoup plus de justice fiscale, elle mettrait une forme de cohérence, de simplicité, de lisibilité, pas forcément beaucoup plus de justice fiscale ».

 

Et de rajouter : « cela risquerait d’avoir un inconvénient : celui de taper le cadre moyen, le cadre moyen supérieur ».

 

Et dans la série « on vit une époque formidable » : cette petite dernière information : « Le prochain gouvernement italien devra réduire les impôts et éviter les politiques d’austérité d’inspiration allemande qui ont plongé le pays dans la récession, estime le responsable des questions économiques du Peuple de la liberté (PDL), le parti de Silvio Berlusconi ».

 

La période des fêtes approchent à grands pas…

 

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