Élections – Législatives 2012 – La vérité : l’écrire, et le dire ! (5)

   

Rester fidèle à celles et ceux qui nous ont ouvert la voie

Je vous invite à prendre connaissance, après les 6 premières parues sur le blog le jeudi 23 février 2012, 7 suivantes le lundi 27 février, 7 le mercredi 29 février, et 7 encore le samedi 3 mars, des réponses aux 7 dernières questions qui m’ont été posées dans le cadre de la première série des « Questions Vérité » sur le site saintdenis.pierreverges.fr. 

Ces questions et réponses, formulées par écrit, mais aussi filmées, permettent de mieux situer les raisons de ma candidature sur Saint-Denis. Bonne lecture !

 

28) On voit parfois surgir, sur des sites ou dans des courriers de lecteurs, des interpellations de personnes, qui souhaitent bien sûr garder l’anonymat, sur vos revenus ? Qu’en pensez-vous ?

 

Je suis assez surpris que ces personnes, souvent les mêmes, souhaitent ramener le débat à ce niveau.

Que les choses soient claires : je ne pense pas que ce soit ça qui va déterminer la justesse ou non de nos propositions.

Mais je n’ai aucun scrupule à dire que je suis aujourd’hui fonctionnaire territorial au grade d’administrateur de 2ème classe au 9ème échelon.

N’importe qui peut, si ça l’amuse, consulter les textes et savoir à peu près combien je touche.

 

29) Allez-vous reverser vos indemnités a votre parti ?

 

Je suis un membre du PCR, candidat soutenu par mon parti.

Il est donc juste que je me plie aux règles imposées par celui-ci.

 

30) Peut-on en 2012 être encore communiste ?

Si être communiste, c’est demeurer fidèle aux luttes passées du PCR, sur tous les fronts, pour arracher le respect des réunionnaises et des réunionnais, alors oui, je le suis et je le reste !

Si être communiste, c’est accueillir mes frères et sœurs de lutte, et être accueilli par eux, dans tous les endroits de l’île, avec joie et dans la fraternité, parce que perdurent l’engagement généreux et désintéressé de celles et ceux qui les ont précèdés, alors oui, je le suis et je le reste !

Si être communiste, c’est se battre pour l’égalité entre les êtres, et d’abord considérer mon camarade de combat politique comme mon égal, quelle que soit sa responsabilité, ou la mienne, au plan politique ou électif, alors oui, je le suis et je le reste !

Si être communiste, c’est faire partager son point de vue à l’autre, tout en se gardant de l’imposer parce que nous devons être soucieux du débat démocratique, alors oui, je le suis et je le reste !

 

31) Partagez-vous toutes les prises de position de Paul Vergès ?

 

Je ferai injure à Paul Vergès si je répondais par l’affirmative, que ce soit un partage sur la forme ou sur le fond.

Car un vrai communiste doit d’abord douter, et se garder du culte de la personnalité marquée du sceau de l’infaillibilité.

Mais je ferai encore plus injure à mon parti si je ne reconnaissais pas qu’un communiste doit rejeter toute prétention de faire table rase du passé, et du présent, en ignorant la contribution décisive à une lutte commune de la part de ceux qui nous précédent.

Je vous ferai injure si je ne reconnaissais pas qu’il m’a inspiré par ses positions visionnaires, traduisant là une détermination à cultiver son savoir, afin de s’en servir pour proposer des solutions à des problématiques économiques et sociales, mais aussi culturelles et environnementales, au nom d’une exigence fondamentale : l’épanouissement humain.

 

32) Vous travaillez au port, vous avez été maire de cette ville et vous allez sur Saint-Denis. Pourquoi ? Peut-on avancer que vous voulez demain être maire de Saint-Denis ?

 

D’abord, mon engagement montre qu’un territoire, en l’occurrence Le Port, n’est pas une propriété électorale.

Je n’ai jamais cherché à bâtir une carrière.

Aujourd’hui, je suis candidat à des élections législatives à Saint-Denis.

Je le suis parce que les camarades de la section, et de la direction du parti, m’ont convaincu que nous pouvons faire avancer notre cause dans la capitale.

J’ai accepté parce que nous partageons un même souhait : l’engagement doit être collectif.

Et ni mes camarades, ni moi-même, n’avons envisagé jusqu’à ce jour cette hypothèse.

D’autant qu’un scrutin de liste exige une plus grande prise en considération des différentes forces de progrès qui aspirent à améliorer le sort des habitants d’une cite.

Vous comprendrez donc aisément que ma réponse est alors directe : ce n’est pas à l’ordre du jour.

 

33) Quel résultat comptez-vous faire ?

 

Je n’ai pas pour habitude d’annoncer un résultat escompté. Pour la bonne et simple raison que ce serait d’une prétention et d’une inconvenance pour les Dionysiennes et les Dionysiens que je dois d’abord convaincre.

Le résultat sera donc à la mesure du travail accompli pour mériter leur confiance.

 

34) On vous reproche souvent le fait que vous avez été condamné judiciairement alors que vous briguez un mandat. Que pouvez-vous répondre ?

 

Je ne vois pas en quoi introduire cette affaire, vieille de plus de 20 ans, dans le débat sur l’avenir des réunionnaises et des réunionnais est important.

À un moment où souffle le vent du changement après des années de casse sociale du gouvernement de Nicolas Sarkozy, la question que tout citoyen doit se poser est celle-ci : Pierre Vergès est-il éligible, au regard des lois de la république ?

J’ai été candidat en 2004 aux élections régionales, en 2007 aux législatives, en 2011 aux cantonales, et je le suis aujourd’hui aux législatives sur Saint-Denis.

Je ne rentrerai donc pas dans le jeu de la diversion où souhaitent m’entrainer des personnes, généralement sous le couvert de l’anonymat, qui se prétendent « gardiens de la morale ».

Ces anonymes sont agacés de voir leur désir ne pas se transformer en ordre pour les lois de la république.

Mais c’est là le mérite d’un pays démocratique, d’avoir aboli le bannissement perpétuel.

 

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