Le Blog de Pierre VERGÈS

   Petit clin d’oeil à la formule utilisée aux jeux dans les casinos.

En effet, les journaux ont relaté que l’inscription à l’ordre du jour de la question du remplacement de 2 postes de vice-présidents au Conseil Général avait été décidé…à l’Elysée où a été « convoquée » Nassimah Dindar en présence de Didier Robert !

L’objectif avoué : renverser la majorité actuelle et la mettre en adéquation avec celle de la Région pour préparer…les élections de mars 2011, en « arrosant » de petits emplois de courte durée, ont dénoncé des observateurs.

Et, coïncidence surprenante, c’est dans le même temps que sont enclenchés des enquêtes judiciaires sur certains élus de la majorité actuelle.

Patatras ! Didier Robert et ses amis avait oublié une chose : il existe encore des élus qui ont le sens de leurs responsabilités quand ils s’engagent pour 3 ans dans une majorité (sauf une, Monica Govindin, conseillère générale du Port pour encore quelques mois avant d’être sanctionnée par la population portoise).

La manoeuvre a lamentablement échoué.  

Et comble du ridicule, Stéphane Fouassin, conseiller général de Salazie, au nom de l’opposition, parle de vote anti démocratique parce que le vote a été…public, ce qui permet à chacun de montrer à l’opinion s’il reste fidèle à ses engagements.

Il ne faut pas confondre intérêt politicien et système démocratique.

Et c’est pour cette même raison que les juges du Conseil Constitutionnel ont sanctionné une décision des parlementaires UMP, qui visait une sanction automatique des listes électorales pour des élus condamnés.

Même si c’est dans l’air du temps de fustiger l’élu, les juges constitutionnels ont rappelé que le Droit pénal français a pour objectif de sanctionner, pas de punir, et donné une petite leçon de droit en se référant à l’article 8 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen sur le principe de l’individualisation des peines !

Permettez-moi devant ces problèmes philosophiques du respect de la parole donnée et du discernement entre sanction et punition de souhaiter bonne chance aux lycéens qui planchent aujourd’hui sur la philo aux épreuves du bac.