Saint-André – Inéligibilité du maire Eric Fruteau : les leçons à tirer d’une trajectoire personnelle

 Ainsi, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision suite à sa saisine par la  Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui avait rejeté le compte de campagne du candidat pour « compte insincère et déséquilibré ».

 

Le Conseil constitutionnel déclare Eric Fruteau inéligible pour une période de un an à compter de la date de notification.

  

Inéligible aux élections municipales de 2014   

  

En clair, le maire de Saint-André ne pourra pas se présenter aux prochaines élections municipales en mars 2014 et briguer un second mandat.

 

Le Conseil constitutionnel justifie sa décision en rappelant l’article L. 52-1 du code électoral :

 

« à compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin (…).

  

Coupable d’avoir bénéficié d’un don prohibé d’une personne morale   

  

Puis Le Conseil constitutionnel souligne que la CNCCFP a considéré que

 

« le bulletin municipal hors série de la commune de Saint-André, intitulé « Bilan mi-mandat 2008-2011 », daté du mois de décembre 2011, présentait un caractère électoral »

 

« et qu’en conséquence, les frais y afférents, supportés par la commune, auraient dû être intégrés dans les dépenses de la campagne électorale de M. FRUTEAU et constituaient un don prohibé d’une personne morale ; »



 

Un bulletin municipal à la gloire de Eric Fruteau   

  

Le Conseil constitutionnel enfonce le clou :

 

« (…) le numéro hors-série du bulletin municipal de la commune de Saint-André… était exclusivement consacré à la présentation détaillée et flatteuse des différentes actions menées par M. FRUTEAU (…) »;

 

« (…) la diffusion de ce bulletin à l’ensemble des habitants de la commune qui appartient à la circonscription dans laquelle M. FRUTEAU était candidat aux élections législatives se rattache ainsi directement à la promotion de ce dernier (…) » ;

 

« (…) la dépense qui en résulte, estimée à 35 871 euros… doit être réintégrée dans le compte du candidat (…) » ;

 

« (…) cette dépense… prise en charge par la commune de Saint-André constitue néanmoins un avantage consenti par une personne morale en violation de l’article L. 52-8 du code électoral (…) » ;

  

« M. Fruteau ne pouvait ignorer la portée »   

  

Le Conseil constitutionnel conclut ainsi :

 

« Considérant qu’eu égard,

 

d’une part, au caractère substantiel de l’obligation méconnue, dont M. FRUTEAU ne pouvait ignorer la portée

 

et, d’autre part, au montant de la somme en cause,

 

il y a lieu, en application de l’article L.O. 136-1 du code électoral, de prononcer l’inéligibilité de M. FRUTEAU ».

 

Un rappel de l’épisode des législatives de 2007   

 

 Eric Fruteau et Robert Nativel votant les résolutions du PCR à Sainte-Suzanne… après avoir refusé de soutenir Gironcel quelques semaines auparavant

Rappelons qu’Eric Fruteau, aujourd’hui encarté au sein du PLR d’Huguette Bello, a été le candidat désigné et soutenu par le PCR aux élections législatives de juin 2012 dans la 5e circonscription.

 

Il me paraît salutaire pour le PCR, de donner son point de vue car cette situation nouvelle sur Saint-André nécessite un éclairage de l’opinion.

 

En ce qui me concerne, contribuer à cet éclairage me paraît d’autant plus légitime que j’ai été candidat en 2007 dans la 5ème circonscription allant de Sainte-Marie à la Plaine des Palmistes.

 

Sollicité par la direction du Parti pour aller « ferrailler » dans l’Est, j’avais à plusieurs reprises demandé au secrétaire général qu’il invite les responsables de section à rendre publique une lettre dont le principal objet aurait été une demande à ce que je sois le candidat qu’ils désiraient soutenir.

  

Le sale boulot des Fruteau, Nativel, Picot et consorts   

 

 Robert Nativel

Cela n’a pas été fait, au motif qu’il était évident que tous les camarades sans exception m’auraient soutenu.

 

Je ne cache pas que j’avais été pour le moins dubitatif, pour la simple raison que j’avais eu écho des difficultés rencontrées bien avant moi par le camarade Claude Hoarau, sur Saint-André plus précisément.

 

J’ai bénéficié du soutien de certains camarades, au demeurant peu « récompensés » pour cela par la suite. J’y reviendrai.

 

Mais tout le monde sait que dès le début de la campagne, et sous un prétexte fallacieux, Eric Fruteau, Robert Nativel, et leur « activiste » de service Michel Picot, non seulement s’étaient mis en retrait, mais pire avaient, avec une plus ou moins forte implication, multiplié les tentatives pour démotiver les camarades engagés dans la bataille difficile face au député sortant Bertho Audifax et à Jean-Claude Fruteau.

 

La presse avait d’ailleurs fait état de la réserve de certains responsables Saint-Andréens, ce qui n’avait pas spécialement encouragé les militants des autres communes.

 

L’absence de débat d’après scrutin   

 

 Avec ma suppléante lors des législatives de 2007

Après ces élections, j’avais souhaité que la direction du Parti convoque une assemblée générale de la section de Saint-André, afin que les responsables susnommés s’expliquent en présence de membres du secrétariat.

 

Pour moi, cela aurait été l’occasion de « crever l’abcès », et de conditionner le soutien du Parti aux municipales de 2008 à la reconnaissance de leur attitude irresponsable, et à l’engagement de construire le changement à Saint-André en étroite coordination avec la direction du Parti, compte tenu de ce fâcheux précédent.

 

Cela n’a pas été fait. Je le regrette, car cela a renforcé celles et ceux qui voulaient s’affranchir de la discipline du Parti.

 

Ainsi, en 2008, aux municipales, Eric Fruteau a concocté sa liste en prenant soin d’écarter le communiste Yvon Virapin, vice-président du Conseil régional, mais surtout conseiller général du canton de Cambuston.

 

Profitant du calcul de Jean-Paul Virapoullé, estimant du fait de ce malaise que l’heure était venue pour placer son fils Jean-Marie Virapoullé, au détriment de son 1er adjoint Serge Camatchy, Eric Fruteau remporte les municipales, en rejetant une union avec la liste PS au deuxième tour.

 

Déjà, après « sa » victoire de mars 2008, une volonté de faire « table rase » du passé   

  

 Au soir du 16 mars 2008, Olivier arbore fièrement le portrait de Laurent Vergès, dont les années d’engagements à Saint-André ont fait perdre Virapoullé. Ce rappel historique lui vaut son expulsion de la permanence du nouveau maire. Quelques jours plus tard, Olivier fut refoulé du Conseil municipal parce qu’il portait la photo de Laurent.

 

La volonté du nouveau maire Eric Fruteau que soit écartée toute référence au passé se révèle de plus en plus, surtout lorsqu’il s’agit d’un Vergès. 

Pour preuve, un de ses partisans avait invité un camarade à ne pas porter une photo de Laurent Vergès, le soir du deuxième tour.

 

Cela s’est vérifié lors de l’installation du nouveau conseil municipal.

Pire, ses déclarations visant directement certains camarades, notamment lorsqu’il fustige la « familiocratie », auraient dû nous alerter sur la dérive qui s’installait.

 

Pourtant, aucune mise au point, ferme et publique, n’est intervenue.

 

L’attitude irresponsable lors des régionales de 2010   

  

 Philippe Berne, élu sortant en charge des projets routiers

Aux régionales de 2010, les responsables de Saint-André comme de Saint-Paul ont choisi de ne pas s’engager résolument dans la bataille, au motif que n’était pas suffisamment pris en compte « leur poids électoral » dans la liste conduite par le président sortant Paul Vergès.

 

Des critiques sur des projets, sur des méthodes de fonctionnement, peuvent toujours être faites.

 

Des critiques sur des processus d’élaboration de la liste régionale et de prises de décision peuvent toujours être faites :

 

– Michel Lagourgue en confortable position sur la liste, élu à la région grâce au soutien du PCR et de l’alliance, et qui a rejoint son camp pour satisfaire ses ambitions,

 

– Rahiba Dubois, elle aussi élue sans avoir apporté quoi que ce soit, et qui soutient aujourd’hui la dérive hégémonique de Huguette Bello au sein du TCO,

 

– Philippe Berne, élu sortant en charge des projets routiers, Yvon Virapin et Raymond Lauret, autres élus sortants qui n’avaient pas démérité, moi-même, élu en charge  du projet Tram Train, « rétrogradés » sur la liste, et j’en passe…

 Raymond Lauret, élu sortant chargé du développement économique

 

Et quand bien même ces critiques ne sont pas suffisamment prises en compte, cela ne justifie en rien de prendre le risque que ce soient des projets, tel le Tram Train, qui soient détruits avec une nouvelle majorité.

 

Affaiblissant la liste au point qu’au premier tour, la liste Paul Vergès ne bénéficiait pas de l’avance confortable de 2004, voilà que prétexte est pris de l’intégration de candidats de la liste TAK pour cette fois-ci se positionner publiquement contre une liste qui sera aussi combattue par la liste PS de Michel Vergoz.

 

Aux cantonales de mars 2011 : Michèle Caniguy candidate, le sortant Yvon Virapin sacrifié   

  

 Yvon Virapin, conseiller général sortant à Cambuston

Là encore, le Parti n’a pas tiré les leçons en menant publiquement le débat, ne serait-ce que dans le but de préserver ce qu’il était possible de conserver, en termes d’unité.

 

Arrivent les cantonales de mars 2011… un an après le « traumatisme » des élections régionales.

 

Faisant fi de la règle selon laquelle priorité est accordée à l’élu sortant pour se représenter avec le soutien du Parti, Eric Fruteau impose à la direction son « choix municipal » en la personne de Michèle Caniguy, pour être candidate dans le canton de Cambuston, au détriment du conseiller général sortant Yvon Virapin.

 

Il nous faut le reconnaître, au nom de la vérité devant l’histoire, nous nous sommes là encore fourvoyés, car il revenait bien sûr à la direction du Parti d’en informer celui qui a été de toutes les batailles du Parti, notamment à Saint-André, du temps des Adrien Minienpoullé et Laurent Vergès, et de l’en convaincre.

 

Et c’est à ma grande gêne que j’ai été chargé avec un autre membre du secrétariat du Parti, Ary Yee Chong Tchi Kan, de rencontrer le camarade Yvon Virapin à Saint-Denis.

 

L’en informer, oui, nous l’avons fait.

 

Le convaincre de la justesse de cette stratégie ? Non, assurément non !

 

Profiter le plus possible du Parti avant de le « jeter »   

  

 Gélita Hoarau, alors sénatrice a beaucoup fait du terrain pour Michèle Caniguy à Saint-André  

Et il faut reconnaître au camarade Yvon Virapin une bien plus grande clairvoyance que nous lorsqu’il nous a confié que nous paierions cher notre mansuétude, à défaut de notre aveuglément, à l’égard d’un nouvel élu « aux dents longues » qui foule au pied les principes du Parti et règle ses comptes avec des camarades dont lui, Yvon Virapin.

 

Pendant qu’Yvon Virapin se présentait sans le soutien du Parti dans le canton de Cambuston, Michèle Caniguy bénéficiait du soutien sans faille de notre organisation devant Jean-Marie Virapoullé, jusqu’à profiter de la présence constante de la sénatrice Gélita Hoarau qui, plusieurs jours durant, avait « déserté » son domicile de Saint-Pierre, pour faire du porte à porte dans sa ville natale.

 

Arrive la mise en place de la majorité au département, après l’épisode de la déclaration de la députée-maire de Saint-Paul, Huguette Bello, selon laquelle la majorité sortante du département est « une majorité que je combats », alors que… son parti, le PCR, en faisait partie !

 

On sait que devant la réalité implacable des chiffres, et l’engagement public de Paul Vergès, d’Elie Hoarau, de moi-même, Huguette Bello et ses élus « obligés », connus… ou « masqués », avaient fait machine arrière, et soutenu en définitive la réélection de Nassimah Dindar à la présidence du département.

 

L’épisode de l’élection à la commission permanente   

  

 Le présidente sortante réélue largement, malgré les calculs de Huguette Bello et autres

Suite à l’élection de Nassimah Dindar à la présidence, avec 33 suffrages sur 49, l’élection des vice-présidents et membres du bureau de la commission permanente devait avoir lieu.

 

Et c’est lors de la suspension de séance légale d’une heure qu’une nouvelle crise s’est produite dans la salle réservée au groupe Alliance-PCR.

 

En effet, le Parti avait souhaité que les vice-présidences soient dévolues en tenant compte d’abord de la priorité à accorder au « doyen » des conseillers généraux Roland Robert, puis à celui qui avait mené les négociations avec le PS et les « modérés » autour de Nassimah Dindar, et accepté d’être l’élu référent pour rendre compte à la direction du Parti de tout ce qui avait trait à la gestion « partagée » au sein de cette majorité composite.

 

C’est pourquoi c’est moi qui avais été envisagé à ce poste de 4ème vice-président.

 

C’était sans compter sur le raisonnement déployé par Eric Fruteau, Huguette Bello – qui était là non pas parce qu’elle participait aux instances de la direction du Parti, mais parce qu’elle représentait… 3 élus conseillers généraux de Saint-Paul ( !) -, Michèle Caniguy, et aussi Daniel Alamélou, pour qui il fallait tenir compte de « l’apport » en nombre de conseillers généraux des territoires communaux.

 

Ainsi, ces communes devaient dans une conception nouvelle au sein du Parti, être considérées comme des « fiefs » apportant leur contribution « communiste » au Parti, qui devait alors se sentir « obligé » à leur égard !

  

Refuser qu’un principe fondamental soit bafoué    

 

 Daniel Alamélou ou le rêve brisé d’être maire

Devant mon refus déterminé, on se souvient de la fameuse phrase selon laquelle « il n’y a pas d’héritier au sein du PCR »… comme si refuser qu’un principe fondamental ayant prévalu dans l’histoire du Parti soit bafoué signifie que mes « ambitions » vont jusqu’à briguer le secrétariat général de l’organisation.

J’ai déjà fait une mise au point sur ce blog, je n’y reviendrai donc pas.

 

Un principe fondamental selon lequel le Parti, ayant une vocation Réunionnaise, ne procède pas de l’addition de petits « fiefs », et transcende les intérêts locaux de ses membres pour exalter sa solidarité et son unité dans la discipline au profit de l’organisation. 

 

Je me réjouis d’avoir eu raison devant l’attitude de ces élus qui se sont encore plus révélés depuis.

 

Mais je regrette là encore que le Parti n’ait pas daigné engager le débat publiquement pour mettre au pied du mur ces élus qui voulaient s’affranchir de la discipline au sein de l’organisation, à défaut de les confondre compte tenu de leurs ambitions inavouées.

  

L’élection municipale partielle de Sainte-Suzanne : pour Eric Fruteau être « militant de base », c’est aller contre les directives de la direction de son parti   

 

 Maurice Gironcel avec Paul Vergès le soir de la victoire à Sainte-Suzanne

Tout le monde connaît aussi ce que signifie pour Eric Fruteau être « militant de base », puisque c’est ainsi qu’il aime à se caractériser.

 

Être militant de base, pour Eric Fruteau, c’est aller contre les directives de la direction de son parti, notamment quand il s’agit d’aider un camarade qui avait retrouvé ses droits à être élu maire après avoir été déclaré inéligible.

 

En effet, il s’agissait de respecter la « parole donnée » à Sainte-Suzanne, lors des élections municipales partielles, provoquées pour rendre justice à Maurice Gironcel.

 

Certains avancent même que Eric Fruteau a recommandé à ses amis Saint-Andréens de donner un coup de main « en missouk » à Daniel Alamélou.

 

Vrai ou faux ? À quel degré d’implication ?

 

L’absence de Eric Fruteau à Sainte-Suzanne lors de ces élections, suivant en cela les déclarations de Huguette Bello prenant fait et cause pour la maire par intérim Yolande Pausé, son refus de soutenir Maurice Gironcel, laissent penser qu’il était opposé au choix du Parti de soutenir Maurice Gironcel.

 

D’ailleurs, le refus après ces élections d’exclure Daniel Alamélou du groupe Alliance-PCR au Conseil général, avant la trahison publique contre le PCR, et d’autre part la création avec le même Daniel Alamélou d’un nouveau groupe de conseillers généraux, après la trahison publique contre le PCR et l’adhésion au PLR de Huguette Bello, confirment que leur rupture était programmée, et en dit long sur ce que signifie pour ces personnes une nouvelle façon de faire de la politique.

 

Malgré ces péripéties, Maurice Gironcel a été élu, l’absence de Eric Fruteau a été constatée, et arrivent les élections législatives.

 

Législatives de mars 2012 : Eric Fruteau candidat, Jean-Hugues Ratenon sacrifié   

  

 Jean-Hugues Ratenon, écarté au profit du « notable » Eric Fruteau

Et là, surprise, Eric Fruteau est désigné candidat du PCR, malgré le soutien de 4 sections sur 5 dans la circonscription en faveur de la candidature de Jean-Hugues Ratenon.

 

Résultat : Jean-Hugues Ratenon avertit Elie Hoarau de sa volonté de se présenter sans étiquette, et en conséquence se met en congé du Parti.

 

Plusieurs camarades ne comprennent pas, et l’avenir leur donnera raison.

 

Lors de la présentation de la candidature d’Eric Fruteau dans la salle des fêtes de Saint-André, tout le monde a constaté que le pseudo « militant de base » a tenu à placer sa candidature au-delà de l’étiquette du PCR, qui représente pour lui un soutien parmi tant d’autres.

 

Cela explique sans doute que Elie Hoarau, présent à cette réunion,  en tant que secrétaire général du parti de ce « militant de base », n’ait pas eu droit à la parole.   

 

Drôle de campagne où un candidat « joue perso »   

  

 Drôle de campagne législative que celle menée par le candidat du Parti dans la circonscription de Saint-André à Saint-Philippe.

 

Tout le monde a constaté la volonté farouche de Eric Fruteau de mener sa campagne comme il l’entendait, sans que le Parti puisse à un moment donné apporter sa contribution à l’élaboration de sa stratégie de campagne, et notamment de sa communication.

 

Il faut reconnaître que cela le dispensait alors d’apporter son soutien aux camarades candidats dans les autres circonscriptions, et lui évitait que ces camarades viennent « entacher » sa campagne « jeune et exemplaire ».

 

Il faut surtout reconnaître que s’il n’avait pas « joué perso », le Parti lui aurait déconseillé de faire paraître et distribuer massivement un bulletin municipal à sa gloire, lui évitant ainsi d’être aujourd’hui déclaré inéligible !

 

Tirer vraiment les leçons des errements et des hésitations du Parti   

  

 Il ne s’agit pas de refaire l’histoire, ni de revenir en arrière.

 

Ce n’est pas jeter de l’huile sur le feu que de procéder à l’analyse de cette période douloureuse, c’est salutaire pour le Parti.

 

Il s’agit de vraiment tirer les leçons des errements, des hésitations du Parti, devant les coups bas de personnes qui avaient de longue date décidé de régler le compte à la direction de notre organisation.

 

Il s’agit de reconnaître des erreurs qui nous ont fait tant de mal, et qui ont conduit de fidèles camarades à s’éloigner du Parti, sacrifiés qu’ils l’ont été sur l’autel de la concession opportuniste à l’égard de pseudo camarades s’estampillant « militants de base » pour mieux trahir l’organisation qui les a aidés à être élus.

  

Tendre la main… mais pas à celles et ceux qui la mordront encore !   

 

Tendre la main à celles et ceux qui nous ont trahi et ont montré leur vrai visage, nous ont révélé leurs ambitions et leurs trajectoires personnelles ?

 

Ce serait persévérer diaboliquement dans l’erreur.

 

Tendre la main à celles et ceux qui ont basé leur programme, non pas sur la critique afin de faire avancer leur organisation,  mais  sur « le meurtre du père »… et accessoirement celui de sa « progéniture » (excusez-moi de ne pouvoir vous montrer mon sourire lorsque j’évoque une telle attitude illustrant le degré d’infantilisme !) ?

 

Ce serait là encore persévérer diaboliquement dans l’erreur.

 

 Tendre la main à celles et ceux qui ont été sacrifiés sur l’autel de la concession opportuniste à l’égard de pseudo camarades s’estampillant « militants de base » pour mieux trahir l’organisation qui les a aidés à être élus ?

 

Oui, je le pense sincèrement, pour l’honneur de notre Parti, pour qu’il se reconstruise dans l’unité et la fraternité retrouvées.

 

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12 Commentaires sur

Saint-André – Inéligibilité du maire Eric Fruteau : les leçons à tirer d’une trajectoire personnelle

  • andréNo Gravatar |

    A force de trahir le PCR , régionales 2004 ,législatives 2007 ,européennes 2009 ,régionales 2010 ,sénatoriales ..puis PLR ,Eric Fruteau s’est trahi lui-même à l’occasion des législatives de 2012 ;Bondié i puni pas galet .

  • paulNo Gravatar |

    En osant déclarer dans son communiqué du 15 avril que le PCR et Virapoullé sont des alliés depuis 37 ans , Eric Fruteau insulte en premier lieu son père puis Ary Payet ,Minienpoullé , Aroumougom ,Panon , Rosa Martin … disparus depuis , et bien d’autres encore qui ont combattu Virapoullé à St-André ,aux cotés du PCR ; J’ai honte pour lui . J’ai envie de vomir .

  • PhilippeNo Gravatar |

    Merci pour l’historique. Mais quand même ne penses-tu pas Pierre que le PCR n’aurait jamais dû s’impliquer dans les primaires du PS et appeler à voter Hollande au 1er tour des présidentielles?
    Moi même j’étais dans le feu de l’action pour battre Sarkosy et j’ai voté PS jusqu’aux législatives, ce que je ne faisais jamais du moins au 1er tour. Chez moi, ça a fait 5 voix directement au PS pour qui je ne voterai plus jamais.

  • Pierre VERGESNo Gravatar |

    Je pense que nous aurions dû être plus exigeants sur les réponses à attendre de candidats, notamment du candidat socialiste, de manière à laisser les électeurs juges de la responsabilité à prendre nonobstant le ras le bol anti Sarkozy.
    Mais nous n’avons pas été aidés :
    – d’abord en laissant se propager la tentation opportuniste à l’intérieur du Parti, avec de pseudo « militants de base » (ils s’autoproclament ainsi)qui en fait étaient des notables, comme à Saint-André, appelant avant même une directive de la direction du Parti à faire pour Hollande (j’en ai parlé sur mon blog dans un article de la rubrique PCR en publiant la copie d’un tract d’un maire de l’Est) ;
    – ensuite en n’éclairant pas suffisamment celles et ceux qui en avaient légitimement ras-le-bol de l’ère Sarkozy sur le danger de se nourrir d’illusions sur un changement… dès maintenant.
    Il est temps de se reprendre…

  • jismyNo Gravatar |

    A propos de votre historique , avez vous su Mr Vergès qu’en mars 2004 , il y a donc 9 ans !!Eric Fruteau ,candidat PCR à la cantonale à St-André , avait refusé de prendre part aux Régionales qui se déroulaient aux mêmes dates .Parce qu’Yvon Virapin figurait sur la liste de MR Paul Vergès , et pas lui .il avait refusé d’organiser dans son canton la distribution de la propagande et le collage des affiches de Mr Vergès . C’était déjà là une trahison . Il y a 9 ans !!!

  • jean MichelNo Gravatar |

    A l’occasion de votre tribune retraçant l’historique des relations entre Eric Fruteau et le PCR ,je me sens obligé de vous relater ce fait :Le samedi 2 avril 2005 la section de St-André du PCR , se réunit en assemblée générale à sa permanence de la RDM les Hauts .Vers 15h , Mr Yvon Virapin se présente en compagnie de Mr Pierre Vergès . Ce dernier représentant le secrétariat du PCR vient assister à l’assemblée , après avoir animé une réunion de militants à Bras-Panon.Eric Fruteau fronce ses sourcils,il fulmine, et il lache grommelant : que vient foutre içi, celui-là . je ne sais toujours pas ,si Mr Pierre Vergès avait remarqué quelque chose.Ce fait est véridique .Oui , c’est cela , Eric Fruteau !

  • leoniaNo Gravatar |

    La critique est aisée, l’art est difficile! Vous qui n’êtes « qu’un fils de », un espèrecuit » vous dressez un historique? Mais vous affichez une mémoire sélective! Lorsqu’en 2004 lors des élections cantonales: canton de Cambuston et canton de centre ville sont à renouveler! À qui avez-vous, vous et votre parti apporté votre soutien? À Yvon Virapin l’ami du FJAR, l’ami de la famille, le porteur de valise, celui chargé de transactions nocturnes auprès de Vira!!! C’était celui là qui a bénéficié des voitures sono, et des moyens financiers du parti! Le candidat du canton 2, lui n’ont seulement il a dû se débrouiller seul, mais il a dû aussi faire face aux insultes perpétrées par vos sbires avec des tracts injurieux! Parlons d’histoire!
    (…)

  • leoniaNo Gravatar |

    mon courrier ne vous pas plu? il ne va pas dans votre sens? osez le publier et laissez lzs gens seuls juges! c’est cela le verdict populaire! mais en effet vous n’y êtes pas habitué!

  • Pierre VERGESNo Gravatar |

    J’ai accepté de faire paraître seulement une partie du commentaire signé par une certaine Leonia parce que tout le reste est à l’avenant.
    Il est intéressant de noter que dame Leonia s’impatiente à 4h29 du matin parce que je n’ai pas validé un commentaire envoyé à 22h37.
    Désolé, j’ai une vie de famille et il y a une heure pour dormir.
    Par contre, c’est vrai que j’ai pris le temps d’écrire cette réponse avant de publier une partie du commentaire. Une partie seulement, et j’explique pourquoi.
    Sur ce blog, j’essaie de garder un certain niveau de débat.
    Il est hors de question que les articles, et les commentaires y afférents, descendent au niveau de l’invective, de l’insulte voire pire.
    Je reprendrai donc quelques extraits de ce commentaire pour expliquer, avec des remarques écrites en majuscules, pourquoi je ne peux passer in extenso le commentaire, bien que je comprenne que le contenu du commentaire illustre le degré d’agacement de l’auteure, cachée derrière le pseudo de Leonia, devant le nombre de lecteurs de cet article de mon blog.

    1°- « qu’un fils de”, un espèrecuit”
    DE LA PART D’UNE « ADORATRICE » DE ÉRIC FRUTEAU, JE N’EN ATTENDAIS PAS MOINS QUE L’INSULTE ET L’INVECTIVE.
    EN ATTENDANT, BIEN QUE CE SOIT CONTRAIRE À MA DÉMARCHE HABITUELLE – ME METTRE EN AVANT COMME LE FAIT PAR EXEMPLE ÉRIC FRUTEAU – JE RAPPELLERAI À CETTE DAME LEONIA QUE LE « FILS DE » A ÉTÉ CANDIDAT AUX CANTONALES À SAINT-PAUL EN 1985 CONTRE LE MAIRE D’ALORS PAUL BÉNARD, AUX LÉGISLATIVES À SAINT-DENIS EN 1993, ET DANS L’EST EN 2007 AVEC LA TRAHISON DE ÉRIC FRUTEAU ET DE SES « OBLIGÉS », ET OBLIGÉES, OU ENCORE QU’EN 1986, LORS DES ÉLECTIONS RÉGIONALES, « LE FILS DE » A FAILLI ÊTRE VICTIME AU PORT D’UNE TENTATIVE D’ASSASSINAT PAR UN INDIVIDU QUI DEPUIS A FAIT DE LA PRISON POUR AVOIR ASSASSINÉ UNE PERSONNE DANS UNE FÊTE FORAINE À SAINT-PAUL ! ET EN CE QUI CONCERNE SON MENTOR ÉRIC FRUTEAU, CELA AURAIT ÉTÉ PLUS HONNÊTE DE SA PART DE NE PAS UTILISER LE PARTI POUR SE FAIRE ÉLIRE, ET DE LE QUITTER BIEN AVANT S’IL SE SENTAIT SI MAL !

    2°- « l’ami du FJAR, l’ami de la famille,  »
    À CAUSE DES CAPRICES DE ÉRIC FRUTEAU, YVON VIRAPIN ÉLU SORTANT HUMILIÉ A ROMPU LES CONTACTS AVEC LE PCR, ET AVEC « SA FAMILLE »

    3°- « le porteur de valise, celui chargé de transactions nocturnes auprès de Vira!!!  »
    ACCUSATIONS SANS PREUVE ET SURTOUT SANS FONDEMENT, QUI ATTESTENT DU DEGRÉ DE HAINE ET DE MÉPRIS ENVERS YVON VIRAPIN

    4°- « insultes perpétrées par vos sbires avec des tracts injurieux!  »
    QUELS SBIRES ? QUELLES INSULTES ? ETAYEZ VOS ACCUSATIONS AVEC DES PREUVES ! VOUS AVEZ LE DÉLIRE DE PERSÉCUTION !

    5°- « une place sur une liste à la région, pensant que tout s’achète afin d’acheter sa liberté, en le mettant en garde, précisant que” les victoires sont éphémères”.
    LES ÉLECTIONS RÉGIONALES ÉTAIENT TERMINÉES VOUS RACONTEZ N’IMPORTE QUOI

    Voilà pourquoi je m’en arrêterai là. Bonne journée madame Leonia !

  • IlenezNo Gravatar |

    Eric FRUTEAU n’a que ceux qu’il mérite, c’est ceux que j’entends depuis une semaine. Mais qui c’est demandé si ce n’ai pas plutôt sa confiance absolue en son directeur de cabinet et en sa collaboratrice chargée de relation publique avec les habitants de Saint-André qui l’a mener à sa perte. Monsieur FRUTEAU, quand aller vous ouvrir les yeux et vous éloigner de ces personnes qui vous ont mener au bord du ravin. Nous avons besoin de vous Monsieur le Maire.

  • PICOT Jean MichelNo Gravatar |

    Monsieur Vergés: Je ne viens d’ordinaire pas sur votre blog, mais comme on m’a signalé que vous me citiez, alors je suis venu voir. Je suis parait il selon vos dires un activiste de service. J en accepte le terme car activisme a pour sens militantisme. Oui j’ai été activiste au FJAR, là où avec beaucoup de camarades du Port, du Coeur-Saignant, j’ai commencé ma lutte politique. Ceci a failli par ailleurs me faire foutre dehors de l’Education Nationale, si ce n’étaient les interventions de Mr Mondon qui m’a défendu lors de mon CAP, alors que certains disaient que j’allais leur présenter une faucille et un marteau quand ils me demanderaient mon cahier journal. Suivi par les RG lors d’une réunion chez Mr Bolon, j’ai pu me soustraire grâce à l’avertissement faite par un ami qui était dans les RG. Activiste, je l’ai été pour faire élire Paul Vergés au Port, ayant été auparavant dans la soirée électorale qui avait vu la charge des gendarmes pour faire élire Mr Gonthier. Activiste je l ai été pour faire élire notre camarade Lucet Langenier à Sainte Suzanne. Activiste je l’ai été pour faire élire ce même Lucet Langenier, lors de l’élection sans bulletins. Activiste je l’ai été, à Saint André, juste aprés la mort de Laurent, pour soutenir notre camarade Minienpoullé à qui on avait demandé de se présenter aux Municipales. Activiste je l’ai été lors des cantonales avec Claude Hoarau et Yvon Virapin, lorsque Claude nous amena notre première victoire depuis longtemps sur le sol Saint Andréen face à Louis Virapoullé. Par ailleurs j’étais aussi mandataire financier d’Yvon et je vais vous dire à lui et à vous, que lorsque j’ai présenté les dépenses de campagne de ce dernier, la réflexion de certains alimentaires du Parti: « Pour Claude on comprend, mais pour Yvon là on n’a pas trop envie de payer!!! ». C’est facile de faire croire que vous le défendez. Ne croyez pas que les gens ont la mémoire courte. Activiste je l’ai été aux batailles municipales que Claude a menées ici, à la victoire de Claude aux législatives, à sa défaite ensuite. Voyez vous je me vante de cet activisme car il n’est pas grévé d’actions illégales ou si vous pensez que j’en ai commise, alors dîtes moi lesquelles. Vous ne me connaissez pas, peut être de vue et encore. La raison est simple, seuls ceux qui sont réellement sur le terrain se connaissent. Vous dîtes des contre vérités. Quand nous nous sommes présentés à la permanence pour effectuer notre part de travail, on nous a dit que vous aviez des gens pour le faire. Alors qu’aurions nous du faire? Pour ce qui me concerne, même si je n’étais pas à la permanence, j’ai fait mon activiste pour vous et mon vote et celui de ma famille est allé sur votre nom. Ce qui vous a fait faire ce résultat vient uniquement de votre personne, ni plus ni moins. En 2008, il nous a fallu nous battre pour faire que les candidatures d’Eric et de Robert soient retenues. Nous sommes venus plus d’une dizaine de fois au siège de l’Alliance pour expliquer que ces candidature allaient nous mener à la victoire. Pourquoi toutes ces rencontres? On ne nous a jamais expliqué ce que le Parti voulait, alors que nous nous savions que nous voulions battre Jean Paul Virapoullé et que nous en avions les moyens. Aux Régionales, nous avons fait notre boulot. Si les résultats n’ont pas suivis, c’est que cette bataille d’égos qu’il y a eu entre les dirigeants de Gauche a été préjudiciable. Pour les Sénatoriales, Eric nous a réunis et demandé de voter pour la liste Vergés, ce que nous avons fait dans notre grande majorité. Il est possible que certains d’entre nous, pour des raisons diverses ne l’aient pas fait,mais ce n’est certes pas à la demande d’Eric.

    Voyez vous Monsieur Vergés, j’espere avoir à vous montrer encore mon activisme, bien que ma santé soit alternée. Mais je vous demande d’avoir du respect pour les gens, car même des guillemets ne suffisent pas à adoucir votre pensée. Je me suis montré respectueux de votre personne. Je vais vous dire ce jour que je ne suis plus au PCR à cause justement des gens comme vous, mais je ne suis pas non plus au PLR, ayant pour le moment, vous m excuserez d’être terre à terre, qu’un seul parti, celui des Saint Andréens, parce que je préféres et de loin m’occuper du monde qui a faim que de la faim dans le monde. Si vous avez des choses à régler avec Eric Fruteau, vous le faîtes mais moi, oubliez moi s il vous plait. oUI JE RESTERAI UN ACTIVISTE DE SERVICE? MAIS PAS OU PLUS A VOTRE SERVICE ET SI CELA VOUS GËNE CEST VOTRE PROBLEME

  • Pierre VERGESNo Gravatar |

    Je ferai quelques commentaires en guise de mise au point de la réponse, au demeurant respectueuse, adressée par Mr Picot.

    Pour une meilleure compréhension de mes commentaires, je les ai fait précéder de remarques de Mr Picot.

    « C’est facile de faire croire que vous le défendez. Ne croyez pas que les gens ont la mémoire courte. »

    Commentaire : Mr Picot, la seule fois où j’ai été en opposition avec Yvon Virapin, c’est lors d’une rencontre dont j’ai fait état dans mon article.

    « Vous ne me connaissez pas, peut être de vue et encore. La raison est simple, seuls ceux qui sont réellement sur le terrain se connaissent. »

    Commentaire : voyons Mr Picot, qui m’a téléphoné à de multiples reprises, embarrassé qu’il était par des dettes de l’association dont il était le président, sur les encouragements disait-il de Claude Hoarau, pour que je règle son problème du simple fait que j’étais élu à la Région ? Quant au terrain, et pour ne parler que de Saint-André, les Saint-Andréens savent qu’en 1984, j’ai été, jour après jour, à leurs côtés, notamment sur Cambuston, comme en 1985 où les nervis, avec le défunt Kéké à leurs têtes, nous ont agressé dans le 23ème bureau électoral de Cambuston.

    « Vous dîtes des contre vérités. Quand nous nous sommes présentés à la permanence pour effectuer notre part de travail, on nous a dit que vous aviez des gens pour le faire. Alors qu’aurions nous du faire ? »

    Commentaire : Mr Picot, « on » a bon dos, et en référence au dicton « on est un c.. Parle plutôt à ma tête ». Tout le monde sait que la partie n’était pas facile. Et que toutes les bonnes volontés étaient indispensables. Et des personnes venant à la permanence chez Alaguerissamy savent que l’activisme de ceux qui ne se sont pas montrés à la permanence, stationnés au début du tournant Vidot, pouvait être de leur dire, « qu’est-ce que tu vas f….. à la permanence ? »

    « Aux Régionales, nous avons fait notre boulot. »

    Commentaire : Mr Picot, chacun jugera en conscience. Des camarades savent que déjà en 1984, des affiches pour l’élection régionale restaient en rade dans une permanence… contrairement aux affiches d’un candidat s’affichant Alliance ET PCR aux cantonales. Pourtant, le candidat tête de liste aux régionales était Paul Vergès. Est-ce parce que Pierre Vergès et Yvon Virapin étaient sur la liste ? Je pense que le problème est plus profond, quand on regarde les résultats de la liste conduite par Élie Hoarau aux élections européennes de 2009 !

    « Mais je vous demande d’avoir du respect pour les gens, car même des guillemets ne suffisent pas à adoucir votre pensée. »

    Commentaire : Mr Picot, relisez bien mon article, pour éviter de vous égarer dans le procès d’intention.

    Les guillemets dans l’introduction et les 4 premiers paragraphes de l’article sont nécessaires pour rester fidèle aux écrits du Conseil constitutionnel.

    Au 5ème paragraphe : oui, il s’agissait bien de « ferrailler » dans l’Est !

    Au 6ème paragraphe : oui certains camarades ont été peu « récompensés », comme Yvon Virapin, conseiller général sortant que le PCR a refusé de soutenir, capitulant devant l’exigence de Éric Fruteau. Oui, je ne reviendrai pas, sur le sale boulot, et pas entre guillemets, de certains !

    Au 7ème paragraphe : oui, on aurait dû « crever l’abcès » sans douceur ni excès, mais avec fermeté pour éviter d’en arriver à l’irréversible comme c’est le cas aujourd’hui.

    Au 8ème paragraphe : oui, je parle de « sa » victoire, tellement il montre combien il faut rayer le passé, en en faisant « table rase ». La preuve ? Combien de personnes, pas seulement des camarades – et de Saint-André – ne comprennent pas pourquoi pas la moindre école, pas la moindre rue, pas la moindre place, pas la moindre ruelle oserais-je dire (!), ne porte le nom d’un conseiller municipal d’opposition qui a porté la flamme de la lutte dans l’Est, conseiller qui a même été élu député à 33 ans, Laurent Vergès. Serait-il victime de la « familiocratie » ? Jusqu’où peut aller la haine envers une famille, car là, il ne s’agit pas de moi, mais d’un camarade de surcroît disparu tragiquement ? Et que l’on ne vienne pas s’exonérer d’une telle faute politique, quand on en est complice par son silence !

    Au 9ème paragraphe : oui, la dérive au Parti a aussi résulté de l’état d’esprit selon lequel il faut tenir compte du « poids électoral » de certains camarades qui sont tentés de le justifier en accentuant leur position de pouvoir… et au besoin en participant, par leur médisance, à l’affaiblissement d’autres camarades ! Et oui, des élus sortants ont été, c’est l’évidence, « rétrogradés » sur la liste, je préfère penser par maladresse plutôt que par sanction du travail mal accompli ou pour faire plaisir à ceux que l’on souhaitait « ménager », par crainte de leur caprice ou susceptibilité.

    Au 10ème paragraphe : oui, il y a eu « traumatisme » lorsque nous avons perdu les régionales. Et oui, le choix de Michèle Caniguy est un « choix municipal » !

    Au 11ème paragraphe : oui, c’est un nouvel élu « aux dents longues ». Grand bien lui fasse ! Et au département, c’est l’évidence que certains élus ont avancé « masqués », la réalité présente l’atteste !

    Au 12ème paragraphe : oui, le groupe constitué des élus de Saint-Paul, Saint-André et Sainte-Suzanne est l’illustration d’une dérive politique de personnes qui veulent faire prévaloir les « fiefs ».

    Au 13ème paragraphe : oui, je dois mettre entre guillemets la phrase « il n’y a pas d’héritier au sein du PCR », pour respecter son auteur. Et ce qui s’est passé par la suite, à Sainte-Suzanne et ailleurs, m’a donné raison, et mis hors sujet cette phrase qui n’avait pas lieu d’être. Et, outre la raison évoquée sur mon blog, l’avenir le montrera, parce que je ne suis pas pétri d’ambitions comme celle et ceux qui ont trahi le Parti !

    Au 14ème paragraphe : oui, je mets entre guillemets « militant de base » ! Pas parce que Éric Fruteau ne ferait pas du terrain, ce n’est pas le problème, mais parce qu’il a le culot, pas l’audace, l’insolence, pas le courage, l’arrogance, et surtout pas l’humilité, de revendiquer cet état quand il refuse au secrétaire général de son parti de prendre la parole lors de l’annonce de sa candidature aux élections législatives dans la salle des fêtes de Saint-André. Quand au manquement de la « parole donnée » et au travail « en missouk » lors de l’élection municipale partielle à Sainte-Suzanne, c’est tellement évident.

    Au 15ème paragraphe : oui, pour moi, c’est le choix d’un « notable », Éric Fruteau, qui a été fait par le Parti !

    Au 16ème paragraphe : oui, pour soit-disant ne pas « entacher » sa campagne « jeune et exemplaire », Éric Fruteau a « joué perso » en s’affranchissant de la discipline du Parti et d’une nécessaire manifestation d’unité !

    Au 17ème paragraphe : oui, la tendance est à se proclamer « militants de base » pour profiter du Parti pour se faire élire, le trahir ensuite, travailler à le détruire enfin. Triste époque, où l’individualisme le dispute à l’insulte au passé !

    Au 18ème paragraphe : oui, c’est le « meurtre du père », en passant par celui de « sa progéniture » ! Ce que j’ai écrit à ce propos sur le 8ème paragraphe l’illustre bien.

    Voilà, Mr Picot, j’ai tenu à vous répondre point par point, en vous remerciant pour votre contribution, car je reste convaincu que c’est en tirant les leçons de cette période passée que le Parti se reconstruira.

    Et non pas en ayant des jugements à l’emporte pièce comme lorsque, interpellé par un journaliste sur ma phrase  » nous avons fait des erreurs » à propos du passé, vous avez répondu à ce journaliste « l’erreur, c’est Pierre Vergès lui-même ».

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