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2011
Mon dernier article… pour cette fin d’année 2011 : bonnes fêtes à toutes et à tous ! On se retrouve lundi 9 janvier
Catégorie : AMITIES-MESSAGES
Le 14 mai 2010, je décidais, après avoir consulté quelques amies et amis, d’ouvrir un blog à mon nom.
L’objectif était de faire connaître à celles et ceux qui le souhaitent mes opinions sur des sujets divers.
Je précise : mes opinions personnelles. Pas celles de mon Parti.
Certes, depuis des décennies, de mon enfance aux années d’engagement militant, je suis bercé par les analyses, et les actions de mon organisation.
Mais cela n’entame en rien la possibilité, et la nécessité, d’avoir des opinions personnelles, ET de les faire connaître, en particulier sur mon blog.
Depuis 587 jours… 1226 articles parus, sauf le dimanche.
Du lundi au samedi, je me suis attaché à partager avec vous mes réflexions et analyses.
Parfois en m’appuyant sur des articles qui ont retenu mon attention, et dont les remarques ont recueilli mon adhésion.
Souvent en m’appuyant sur les invitations de mes camarades à consulter telle ou telle information, tel ou tel site, pour ensuite délivrer mon point de vue.
Si je ne bénéficiais pas du soutien de ces précieux « pouakés » de la dialectique, je ne suis pas sûr que j’aurais continué.
En bénéficiant d’encouragements de mes lecteurs, toujours plus nombreux, ET toujours plus fidèles, je suis enclin à continuer, en améliorant la mise en page.
J’avoue que ça me conforte quand, rencontrant un ancien conseiller régional, engagé encore aujourd’hui à servir La Réunion, et ne partageant pas mes options politiques, tout en les respectant , celui-ci me confie qu’il trouve « plaisir à lire chaque jour mes articles », dont il « apprécie la présentation et le contenu ». Il se reconnaîtra.
Depuis quelques temps, vous trouvez une photo accompagnant chaque article.
Un grand merci à celles et ceux qui m’ont autorisé à faire usage de leurs photos.
Bientôt, je vous proposerai une vision du site… pardon, du blog, qui devrait vous plaire.
Mais ce qui me réjouit, et m’encourage à continuer, c’est de voir autant de visiteurs, et de pages consultées, CHAQUE JOUR, avec certaines et certains qui, plus que prendre connaissance du contenu des articles, apportent leur commentaire.
Parfois, je tombe sur des commentaires qui devraient plus se retrouver sur le site « politique » du serviteur de la région de l’UMP Didier Robert, celui de « pire eau du puits ».
Des commentaires qui croupissent dans la haine, l’invective, l’insulte et l’anathème.
Je l’avoue : je me refuse à approuver publier ces commentaires.
Je préfère avoir moins de personnes qui visitent mon blog, car elles n’y trouveraient pas matière à insulter.
En un mot, à se défouler, à vider leur bile, pour sans doute mieux passer la journée.
Je ne suis pas là pour soigner les blessures que s’infligent à eux-mêmes les excités anonymes, qui ne trouvent pas un équilibre dans leur vie.
Pour ma part, c’est un cheminement vers plus de mesure, tout en gardant ma liberté de critique.
La critique est salutaire. L’invective n’apporte rien de constructif.
Mais surtout, ce blog me permet de mesurer toujours plus la portée de mes positions.
Car c’est une façon de s’engager par des écrits.
Ceux-ci restent, peuvent être consultés par tous, à tout moment.
À une époque où le reniement, la remise en cause d’engagements pris, la trahison de ses amis pour assouvir ses ambitions personnelles, sont des défauts transformés en principes d’action, il me paraît important de laisser des traces écrites de ce que je considère comme des principes essentiels de mon engagement.
Ces principes d’action sont tout simplement des principes de vie.
Un exemple, ce qui se passe à Sainte-Suzanne :
1°- Avant 1979, à une époque où le PCR était interdit de radio et de télévision, à une époque où le PCR était combattu par le JIR – ça n’a pas changé – des personnes se sont battues avec à leur tête le regretté Lucet Langenier.
Sans lui, il aurait fallu attendre longtemps avant d’arracher la mairie de Ste-Suzanne des mains de la droite.
Entendons-nous bien : le camarade Lucet n’a jamais été le « messie » !
Mais le caractère « fusionnel » de ses relations avec la population a conduit celle-ci à le porter à la mairie, et à le reconduire, en tant que PCR, jusqu’à sa disparition.
Il ne serait venu à l’idée d’aucun camarade d’attendre un moment propice pour le poignarder politiquement, afin de prendre sa place.
2°- Depuis, Maurice Gironcel s’est inscrit dans le sillon tracé par Lucet, en poursuivant son œuvre.
3°- C’est ce qui a sans nul doute conduit des jeunes, et des moins jeunes, à se ranger derrière Maurice pour garantir une victoire du PCR.
4°- C’est avec ce sentiment de reconnaissance envers celui qui les a conduits à la victoire, que ces personnes ont publiquement regretté la sanction judiciaire d’inéligibilité qui a frappé Maurice Gironcel, sanction qu’elles jugeaient injuste !
5°- C’est avec ce sentiment de reconnaissance envers celui qui les a conduits à la victoire, que ces personnes ont publiquement pris l’engagement de démissionner pour repartir devant les électrices et les électeurs, derrière Maurice Gironcel.
L’objectif évident était de montrer combien la confiance que la population avait mise en ces conseillers était justifiée par leur respect du principe de solidarité, et de fraternité.
Aujourd’hui, l’opinion constate que, plus soucieuses de leur carrière personnelle, au détriment d’un engagement collectif dans le respect de leur appartenance à un parti, des personnes renient leur serment et trouvent moults défauts à Maurice Gironcel, mais aussi à leur parti.
Comment par exemple un jeune, qui fait partie des 60 % des demandeurs d’emploi recensés en 2011, peut-il encore croire en des personnes qui, en politique, lui signifient qu’un engagement, de surcroît public, ne veut plus rien dire ?
Surtout lorsqu’il est fait à un camarade considéré pourtant à un moment donné comme son responsable politique, à qui il s’en remet pour gagner des élections, et profiter d’avantages liés à des fonctions électives !
C’est parce que ce genre de comportement malsain conduira le PCR à connaître un sort plus funeste que celui qui lui était prédit à la fin des années 1950, que la direction du parti a décidé de mettre un terme à ces « écarts » qui se multiplient.
La direction du parti a donc décidé de mettre un terme à ces « écarts » qui se multiplient.
Que chacun prenne ses responsabilités : il vaut mieux « provoquer », et non « subir » une hémorragie, afin de repartir auprès de la population sur des bases plus saines.
Il vaut mieux, au besoin, perdre dans l’honneur plutôt que de faire croire que nous sommes forts, en restant, à titre d’illustration, comme ces couples qui demeurent ensemble tout en faisant chambre à part, en séparant ses biens, et pire, en prenant plaisir à dire du mal l’un de l’autre.
Mais arrêtons-là ces « humeurs » politiques.
J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes du 20 décembre.
Pour ma part, je voudrais « décrocher » quelques jours à partir de ce mercredi 21 décembre.
Je sais que vous ne m’en voudrez pas de profiter pleinement de ces moments d’intimité et de tendresse avec mes proches, enfants, petits-enfants, mais aussi parents.
Je vous souhaite, avec quelques jours d’avance, de bonnes fêtes de fin d’année et une heureuse année 2012, propice à de grands changements.
En famille, entre amis, dans la paix et la sérénité avec vous-même, pour mieux l’être avec les autres, c’est ce que je vous souhaite de tout mon cœur.
Promis juré : je reprendrai mes articles sur le blog à partir du lundi 9 janvier.
Bonnes fêtes à toutes et à tous !
Bonjour!
Ou na raison camarade Pierre. Profite bien de ces moments de rencontre avec out famille. Met’ de côté, mais oublie pas so band’ traites la pré esay’ fé coul’ lo parti. Nou la besoin à ou dans la 1ere. Bonnes fêtes a ou et tout’ ou famille.
De la sincérité, de la franchise, du sens, de l’objectivité face à l’irrationnel, du fantasme, du délire, que vive le combat des Réunionnais pour leur liberté le plus longuement possible et que 2012 soit une année de victoire et de changement pour notre Parti et pour La Réunion ! Meilleurs voeux a vous Pierre Vergès ! Nous sommes avec vous !