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2010
Alerte-Urgent – Courrier de lectrice – Didier Robert va-t-il s’intéresser à ce qui se passe au Mozambique ?
Catégorie : ALERTE - URGENT, COURRIER DE LECTEURS
Les Américains ont trouvé du pétrole au Mozambique, dans les eaux profondes au nord du pays. Les premiers sondages montrent que l’exploitation est rentable.
Exploitation, c’est bien le mot qu’il convient d’employer.
Car on sait parfaitement comment tout cela se passe.
Les pays riches se servent et leur conception du partage des richesses, c’est 75% pour eux, 25% (quand ils sont généreux) pour le pays.
Il y a des précédents qui ne trompent pas, le Mozambique est déjà très convoité pour ses ressources minières, notamment pour ses gisements de houille estimés à 15 milliards de tonnes, et pour ses réserves de gaz naturel dans le bassin de Rovuma. D’autres pays sont déjà au Mozambique à travers des grandes compagnies : l’Italie, la Malaisie, la Norvège.
L’Afrique est ainsi devenu le terrain de chasse privilégie des compagnies pétrolières américaines, avec la bénédiction de Washington qui estime que d’ici 2015 près de 25% de ses importations de pétrole proviendront d’Afrique et plus particulièrement du golfe de Guinée.
Pouvons-nous laisser faire ce pillage annoncé ? Comment pouvons-nous aider le Mozambique, qui commence à être au cœur de la lutte féroce que se mènent les nombreuses compagnies internationales ? Va-t-on rester silencieux ?
La Réunion a des accords économiques et partenariaux avec le Mozambique, l’un des pays d’origine d’une partie de notre population.
Quelle va être la position de Didier Robert vis à vis de ce problème à la fois régional et mondial ? Qui prend le pari qu’il va « faire du bruit » en restant silencieux ?
Kora-Ly Payet
FAudrait d’abord qu’il sache que la capitale du Mozambique c’est Maputo…. Et qu’il sache que l’on est pas obligé de passer obligatoirement par Paris pour se rendre au Mozambique…. Vive la continuité territoriale !
La situation est encore plus tendue que ce que, naïvement, je pensais, la lecture de l’article sur la militarisation de l’océan Indien n’incite pas à l’optimisme.
Sans compter que ce même océan attire les convoitises des grands armateurs mondiaux, puisqu’il y a ici les zones les plus poissoneuses.
Pétrole, ressources naturelles… c’est donc sur l’océan indien que vont se concentrer les forces internationales.
Et nous, Réunionnais, qu’allons-nous faire?