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2012
Élections – Législatives 2012 – La vérité : l’écrire, et le dire ! (3)
Catégorie : ÉLECTIONS, Pcr, POLITIQUE LOCALE
Laurent et moi, enfants, jouant dans la cour familiale de la maison, rue Pasteur à St-Denis
Je vous invite à prendre connaissance, après les 6 premières parues sur le blog le jeudi 23 février 2012, et les 7 suivantes le lundi 27 février, des réponses aux 7 questions suivantes qui m’ont été posées dans le cadre des « Questions Vérité » sur le site saintdenis.pierreverges.fr.
Ces questions et réponses, formulées par écrit, mais aussi filmées, permettent de mieux situer les raisons de ma candidature sur Saint-Denis. Bonne lecture !
14) Quelle connaissance avez-vous de Saint-Denis ?
Y ayant vécu de nombreuses années, je connais les quartiers, bien que la ville ait profondément évolué.
Mais plus que Saint-Denis, je préfèrerais parler des problèmes que rencontrent les dionysiennes et les dionysiens.
Ces problèmes ressemblent furieusement à ceux rencontrés par la majorité des réunionnais.
Je pourrais citer pêle-mêle le chômage grandissant, frappant notamment les jeunes, le logement social en souffrance, les difficultés à se soigner, les espoirs qui s’amenuisent quant a un avenir meilleur pour les nouvelles générations avec une politique comme celle de l’UMP.
15) Les problèmes que vous citez ne sont-ils pas ceux que doivent supporter les élus locaux ?
Mais attention ! Un député n’a pas vocation à se draper dans le rôle d’un élu chargé des problèmes municipaux.
Il ne faut pas confondre les rôles.
Un député doit néanmoins veiller à travailler avec les élus locaux.
Il doit porter au plan national ces problèmes, proposer des solutions et se battre avec ses collègues pour faire adopter ce traitement différencié, mais plus favorable que dans d’autres régions moins sinistrées.
J’ai suffisamment montré à mes différentes fonctions électives ma volonté de travailler avec le plus grand nombre.
16) Pourriez-vous nous citer des exemples ?
Je vous en citerai trois :
. 1er exemple : en 1989, alors maire du port, j’ai mis en place une forme de démocratie participative en organisant, dans chaque quartier de la cité maritime, des « dialogues pour la ville ». Ces événements consistaient en des échanges publics entre la population du quartier et les élus municipaux, dont moi-même, alors maire, sur les problèmes rencontrés et les initiatives municipales ; les interventions étaient parfois « rugueuses », mais toutes marquées par la franchise !
.2ème exemple : en tant que conseiller régional, chargé notamment du projet tram train, j’ai tenu a ce qu’il y ait la plus large association d’élus locaux, de personnes concernées à des degrés divers (commerçants, riverains, associations, …), en dépassant les clivages traditionnels qui n’avaient pas leur place dans ce défi de développement durable.
.3ème exemple : en tant que vice-président du conseil général chargé de l’agriculture, je me suis battu pour qu’une aide à la replantation soit attribuée aux planteurs d’ananas par le département, dans l’attente d’un accord de l’Europe par le biais d’une aide du Feader.
17) Soutiendrez-vous la candidate socialiste si elle est au second tour face à un candidat de droite ?
L’objectif principal de 2012 est de battre les candidats de l’UMP et de ses alliés.
Il est donc évident que cet objectif partagé doit nous conduire à respecter la règle du désistement républicain. Sur ce plan des discussions sont en cours pour l’ensemble des circonscriptions avec le PS.
18) Pourquoi êtes-vous candidat alors que Nassimah Dindar, dans la même majorité que vous au département, est aussi candidate.
Je ne vais pas contre x ou y, bien que ce soit des concurrents.
Je suis candidat pour porter un projet, pour partager une démarche, pour développer un style collectif.
Il s’agit d’une élection dont l’enjeu est national, pas d’une élection locale.
Elle a été élue au conseil général sous une étiquette de droite.
La majorité départementale est composite, et tout le monde sait que ça ne se passe pas si bien que ça.
19) Partagez-vous les décisions politiques de Nassimah Dindar sur le dossier de l’ARAST ?
Je me suis exprimé sur mon blog (http://blog.pierreverges.fr) à ce sujet, à la veille des élections cantonales.
Je rappelle que nous n’étions pas aux affaires avant 2008, et que j’ai été personnellement élu il y a à peine 18 mois.
Il faut rappeler que le principal grief formulé contre la poursuite du soutien du département à l’ARAST était que les frais de fonctionnement au bénéfice des cadres dirigeants menaçaient l’avenir de la structure, et les finances départementales.
Autrement dit, il fallait tout faire pour soutenir les salariés, en rejetant tout compromis avec les dirigeants.
Manifestement, un rendez-vous a été raté avec l’urgence sociale qui s’était révélée.
20) Et pourtant il semble qu’on ne vous a pas beaucoup entendu sur le sujet ?
Je suis intervenu quand j’ai été sollicité.
Ainsi le 15 décembre, je suis intervenu auprès de la présidente pour qu’une délégation des manifestantes puisse être dans l’hémicycle pour assister aux débats à la séance plénière.
J’ai ensuite été sollicité pour intervenir sur radio Freedom au moment où était envisagées des actions plus dures de la part des ex-ARAST mobilisées devant le palais de la source.
J’ai souhaité que le dialogue soit renoué au moment où des mères de famille exprimaient leur indignation, certes avec véhémence, mais sans doute parce qu’elles appréhendaient une période de fêtes de partage dans un contexte difficile de crise.
Je regrette que des positions aient été aussi figées.
Je le regrette d’autant plus qu‘a l’arrivée, le département a bien accepté de payer la moitié des indemnités, sous réserve du remboursement par les AGS en cas de condamnation définitive de cette dernière.
Je le regrette d’autant plus qu’une proposition de prise en charge de la totalité des indemnités par les AGS avait été à l’époque formulée, sous réserve du remboursement par le département en cas de condamnation définitive de celui-ci.
Or, cette proposition avait été catégoriquement rejetée par le département.