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2012
Élections législatives – Saint-Denis 1ère circonscription – Mon engagement de campagne en 12 questions (1 à 4) – À retrouver sur le site saintdenis.pierreverges.fr
Catégorie : ÉLECTIONS, Pcr, POLITIQUE FRANÇAISE, POLITIQUE LOCALE, Présidentielles 2012
Je me suis livré il y a quelques jours sur l’esprit de la campagne que je souhaite mener sur St Denis.
L’urgence de la situation commande respect pour les électeurs qui seront appelés à se prononcer et la conscience de ne pas proférer des promesses gratuites non tenues pour la plupart.
Respect des citoyens, respect de la parole donnée.
Je donne donc, sur le site saintdenis.pierreverges.fr, ma vision des conditions dans lesquelles j’entend faire grandir la mobilisation autour de ma candidature et ainsi renforcer l’ancrage du PCR dans le chef lieu.
De rencontres en rencontres, il est clair que cette réimplantation à St Denis était attendue et qu’elle constitue une réelle alternative.
Dans cette bataille, difficile certes, j’ai déjà cette particularité de n’être ni député sortant, ni président du Conseil Général, ni issu de la municipalité actuelle.
Ainsi, les autres disposent d’un bilan, avec des points positifs, mais aussi des points négatifs qu’il leur faut assumer.
MON ENGAGEMENT DE CAMPAGNE
1) Vous avez placé votre campagne sous le signe du changement. Cela veut dire que vous n’allez pas faire une campagne comme on en a l’habitude ?
Parfois, il faut changer les habitudes.
Je veux aller à la rencontre des Dionysiennes et des Dionysiens, notamment par le biais de contacts individuels, et de petites réunions.
Nous envisageons, mes camarades et moi, de faire des courtes prises de parole dans les quartiers, et quelques grandes réunions
2) Je voulais vous parler des promesses, compte tenu des attentes fortes de personnes en détresse ?
Soyons clairs : j’ai, à de nombreuses reprises, entendu des gens, hommes et femmes, cité Laurent en exemple.
Je veux parler de Laurent Vergès. Et ces personnes rajoutaient que Laurent aurait conquis très vite la mairie de Saint-André.
Or, il se trouve, et je suis bien placé pour le savoir, que Laurent ne faisait aucune promesse, ni directement, ni par personne interposée !
La seule promesse que Laurent faisait, c’est d’être le plus juste possible avec l’ensemble de la population, surtout la plus démunie, en n’oubliant pas celles et ceux qui se sont battus pour changer avec lui.
C’est cet état d’esprit qui m’anime, qui nous anime, mes camarades et moi, puisqu’il s’agit d’une démarche partagée.
3) Même pas de promesses de « petits contrats » ?
Non, bien sûr !
1°- Je n’en ai pas le pouvoir ! Ce pouvoir appartient au maires et présidents de collectivités, département et région.
2°- Je ne le souhaite pas. Et je vous fais une confidence : mon souhait le plus ardent est que les responsables de collectivités soient dans l’obligation de justifier les choix de recrutements auprès de conseils de quartiers, où jeunes et moins jeunes seraient représentés.
Je ne doute pas que ces derniers n’auraient aucunement envie d’être sous la coupe de la majorité municipale de la ville concernée, ET aussi de l’opposition.
Ces deux affirmations proclamées, je dois dénoncer celles et ceux qui se prêtent à ce jeu de promesse, et font croire que c’est un cadeau qui est alors fait.
Cela s’appelle acheter des voix, c’est du populisme, c’est prendre les citoyens pour des imbéciles.
Jamais, je dis bien jamais, je ne promettrai la moindre embauche en échange d’un vote en ma faveur.
Et je mets en garde celle ou celui qui colportera que j’ai fait la moindre promesse d’embauche.
Je l’invite à se méfier de tels ragots, ou encore de se garder de toute illusion, en se référant à ce que je dis ici, reproduit également par écrit sur ce site saintdenis.pierreverges.fr
4) Préconisez-vous une charte destinée à lutter contre les pratiques malsaines et frauduleuses ?
Il ne faut pas avoir une conception négative de la politique.
Faire de la politique, c’est être citoyen.
Être citoyen, ce n’est pas reconnu par un quelconque diplôme ou un examen.
C’est un parcours que l’on se construit tout au long de sa vie.
Certes, il y a eu des pratiques malsaines.
Et des femmes et des hommes ont payé un lourd tribut, parfois de leur vie (Eliard Laude, Rico Carpaye, pour ne citer que ces deux jeunes) pour que la parole citoyenne s’exprime.
Toutes les paroles ont le même poids, il n’y a pas une parole plus forte qu’une autre.
À condition que ces paroles n’incitent pas à la haine et à la violence.
C’est une question d’égalité. C’est le slogan de Laurent : nou lé pa plis nou lé pa mwin, respekt anou !