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2010
Le nombre de chômeurs en « fin de droits » explose : qu’en pense l’UMP Didier Robert ?
Catégorie : POLITIQUE LOCALE, Social
« Les fin de droits » explosent, titre ce samedi 26 juin Le Quotidien.
Se basant sur des statistiques de la Direction du Travail, le journal explique que le nombre de personnes bénéficiant de l’assurance-chômage et arrivant au terme de leur durée d’indemnisation fixée à 23 mois, est en augmentation.
Ils étaient 43.724 au mois de mai avec une progression de +14,6% par rapport à l’année dernière.
Ces chômeurs sont victimes de deux phénomènes :
– d’une part, de la dernière réforme du système de l’assurance-chômage mise en place le 1er janvier 2009 et qui a profondément modifié les règles.
– d’autre part, de la situation sociale où, la crise plus la fin de plusieurs grands chantiers entraînent une baisse considérable d’offres en emploi. Cela génère une augmentation du nombre de chômeurs et ferme la voie d’une possible insertion à ceux qui sont déjà au chômage.
Mais, c’est là qu’on devrait voir réagir le Conseil régional.
En effet, depuis le 1er juin, pour anticiper sur le phénomène, le gouvernement a mis en place un nouveau dispositif intitulé « plan rebond ».
Il consiste en l’attribution d’une aide exceptionnelle de 460 euros mensuels attribuée pour 6 mois aux chômeurs en fin de droit.
Se basant sur la situation métropolitaine, le gouvernement table sur une reprise de la croissance d’ici le début de l’année prochaine.
Il pense que de nouvelles perspectives d’embauche seront alors ouvertes et qu’il sera alors possible de réduire le nombre de chômeurs.
Mais, pour bénéficier de cette aide exceptionnelle de retour à l’emploi, les demandeurs d’emploi devront s’engager à suivre une formation ou à conclure un contrat aidé.
Dans l’un ou l’autre cas, le gouvernement a décidé de solliciter principalement les collectivités les invitant à mettre en place les formations adéquates et à recruter des emplois aidés.
Devant l’explosion décrite par le Quotidien en regard des statistiques, nous sommes en droit de nous demander ce que compte faire Didier Robert et sa majorité.
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Les relations entre Didier Robert et les contrats dits aidés sont assez surprenantes. En 2008, c’était ce triste épisode des CUI. On se souvient que la seule commune du Tampon avait raflé plus de 35% des contrats. Et 87% du nombre total des CUI avait été donné aux communes alors dirigées par des UMP. Avec les conséquences dramatiques sur la rentrée scolaire.
Mais les contrats dits aidés ne sont pas la priorité du gouvernement. En 2009, lors d’une visite à La Réunion lors des Etats Généraux, François Fillon annonçait : « Il n’est pas envisagé d’avoir recours à la multiplication des emplois publics ni à l’assistanat , car cela ne constitue pas une solution d’avenir. » Pour combattre le chômage, le Premier ministre préconisait de se tourner vers le secteur privé et plaidé en faveur du «développement des filières traditionnelles que sont la pêche et l’agriculture.
Pourtant, en 2010, lors de la campagne, Didier Robert promettait la création de 10.000 emplois verts d’ici 2014. En mai, il créait un premier volant 500 emplois. Ce qui veut dire que dans les 6 mois à venir, il doit en créer 2.000 pour qu’au bout des 4 ans, il y en ait réellement 10.000.
Est-ce là sa réponse au « plan rebond » ? Ce qui voudrait dire qu’il va y avoir des formations dans le domaine de l’environnement. Or, selon le personnel de « pôle emploi Réunion », l’essentiel des formations pour 2010 tournent autour du … BTP.
Quant au financement de ces emplois, il serait à la charge des collectivités. Mais avec un Département au bord de la cessation de paiement, des communes qui ont du mal à boucler leur budget (et la préparation de celui de 2011 sera encore plus problématique, à cause de la baisse des recettes d’octroi de mer), on se demande bien quelles sont ces collectivités qui vont mettre la main à la poche… et donc créer des emplois.
facile de faire payer les collectivités ! monsieur didier robert !vous faite faire des économies à votre boss sarkozy ! mais comment vont-elles faire pour suivre cette politique les collectivités ? il n’y aura pas beaucoup d’emplois créer en procédant de la sorte !