Le chiffre du jour : 930

 

   930 millions d’euros.

C’est la somme qui manquait au gouvernement pour payer une partie de ses fonctionnaires (notamment ceux des 8 plus grands ministères) en décembre.

 

Alors le Sénat a fait un geste – qui n’avait jamais été réalisé jusque là : il a autorisé, en urgence, une avance de 930 millions d’euros.

 

Ce n’est pas du goût de la commission des finances de ce même sénat qui affirmait « douter de la consistance réelle des efforts de maîtrise de la masse salariale de l’État ».

 

Parmi les raisons de ce  manque de prévoyance de la part du gouvernement, selon le Sénat : un nombre de départs en retraite moins élevé que prévu par le gouvernement.

 

Mais aussi le versement de primes catégorielles, comme dans la police, ou de primes de restructuration  comme au ministère de la Défense.

Des primes  extrêmement coûteuses.

Exemple : un militaire qui quitte l’armée perçoit autour de 75 000 euros d’indemnités.

 

Pour ne pas dégrader le solde budgétaire, des crédits vont être annulés.

On ne sait pas lesquels pour l’instant.

 

Prions pour que l’outre mer ne soit pas encore « puni » !                                                                                                                                                    

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4 Commentaires sur

Le chiffre du jour : 930

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    C’est surréaliste, comme article: cela met en évidence l’absence totale de prévoyance de la part du gouvernement, son incapacité à estimer l’évolution d’une situation. pas d’anticipation. des mesures prises n’importe comment (les chasses aux niches fiscales par exemple)…
    un Etat incapable de suivre et d’appliquer sa propre poliique… on est vraiment très mal barrés

  • EricNo Gravatar |

    L’Etat français est en faillite. il y a eu la Grèce, puis l’Irlande, et maintenant la France, le Portugal, l’Espagne, l’Italie…. C’est tout l’Europe libérale qui va boire le bouillon et nous, les citoyens qui allons trinquer « grave »

  • ArsinoéNo Gravatar |

    @Eric
    d’accord avec toi: La France peut connaître les mêmes affres que la Grèce qui, pendant des mois, a emprunté des milliards et des milliards, à banques, des compagnies d’assurance et à des taux d’intérêt de plus de 7%. Ces organismes ont pratiqué des taux d’intérêt deux fois supérieurs à ceux qui sont pratiqués en Allemagne… c’est du racket, du vol organisé – et malheureusement c’est légal -. La loi du libéralisme et du capitalisme
    Qui va payer ? le peuple grec.
    En Irlande, les salaires vont baisser. En Grèce, ça fait longtemps que cette étape a été franchie ; que les prix ont augmenté, que la pauvreté s’étend, que le chômage grimpe, que les droits sociaux diminuent. C’est toute l’Europe qui est très mal en point. Merci Maastricht….

  • GéraldineNo Gravatar |

    Malheureusement, Monsieur Vergès, je crains fort que le peuple français en entier ne subisse les conséquences des erreurs de ce gouvernement que je qualifierais même d’inconscient, et, comme d’habitude, en premier lieu l’outre-mer.
    N’est-ce pas hélas ce qu’il se passe à chaque fois?
    Désespérant…

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