Le Blog de Pierre VERGÈS

Parfois la vie me demande de reconnaître ceux qui me sont proches et leur exprimer mes sentiments les plus forts. Ces sentiments sincères qui m’accompagnent et qui me viennent en mémoire lorsque je pense à toi. Toi qui es parti sans m’avertir.

Je suis toujours heureux lorsqu’il m’est donné la possibilité de transmettre à l’autre, toi Marcel, ce message de remerciement. Mon bonheur est construit, se construit  et se traduit par le lien que j’ai eu avec toi. Nous étions l’un et l’autre attaché au bonheur de nos compatriotes.

Un moment de bonheur quand    je pense à toi. Je laisse alors ma pensées’envoler dans ce firmament bleu, là où tu es aujourd’hui, pour  te dire : MERCI .Oui mille fois merci.

Quand j’ai appris que tu nous avais quittés, j’ai pensé à ces gens, de »peu » qui ont souvent manifesté de la grandeur dans le peu que la vie leur avait offert et qui, dans cette grandeur et dans ce peu, ont marqué leur passage.

Tu as fortement marqué ton passage et je me souviens d’avoir partagé avec toi, réflexions, actions pour nos compatriotes souvent seuls, déboussolés. Tu as montré combien tu savais recevoir, écouter, encourager.

Tu étais toujours là quand il le fallait pour notre communauté. Souvent  à l’origine d’initiatives. Jamais, tu exigeais  un retour, ta monnaie. Tu étais tout simplement soucieux de mettre en place une réponse à la souffrance de l’autre.

Lorsque tu rencontrais nos compatriotes j’ai remarqué que chacun est accueilli, reconnu comme unique et précieux, digne de vivre et d’être aimé. Tu étais disponible. Tu étais effacé. Tu étais rassurant.

Tu étais un homme  de cœur. Jamais tu calculais. Tu étais l’humilité : l’expression d’une intelligence humaine.

Tu nous as exprimés tant d’attentions souvent difficiles à percevoir, mais que je découvre après ce « virage », ta mort.Tu nous as montrés combien il faut être simple, sans protocole. Tu étais souvent présent  et cette permanence je sais la reconnaître et l’apprécier. Je suis heureux pour tout ce que tu m’as donné.

Tu m’as montré qu’il est possible de rencontrer des êtres simples mais combien exceptionnels .TOI .

La valeur d’une amitié : Il suffit parfois de savoir regarder avec ces yeux qui ne veulent voir que le beau.

J’essuie mes larmes mais je ne pleure pas, car je suis heureux de t’avoir connu.

Tu ne seras pas « le cœur oublié de notre communauté ». Tu peux compter sur moi, Marcel.