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2011
La Chambre d’Agriculture mauricienne pessimiste sur la récolte en sucre pour 2011
Catégorie : Agriculture, OCEAN INDIEN
L’Île Maurice est, comme La Réunion, victime de la sécheresse.
Comme dans notre île, ce phénomène climatique assombrit l’avenir du secteur agricole, et notamment la production de sucre.
La récolte 2011 sera moins bonne que celle de 2010, déjà inférieure à celle de 2009.
Selon le journal « L’Express », la production sucrière de 2010 est provisoirement établie à 452.518 tonnes, découlant de l’usinage de 4,36 millions de tonnes de canne.
La Chambre d’Agriculture mauricienne rappelle que la campagne 2010 s’était déroulée dans très bonnes conditions climatiques durant toute la période d’octobre 2009 à novembre 2010.
Malgré cela, la récolte 2010 présente une légère baisse en comparaison à l’année précédente.
En effet, en 2009, 467.234 tonnes de sucre avaient été produites. Ce qui représente une chute de 3,15% dans la production.
La récolte 2011 s’annonce encore plus difficile, compte tenu de la sécheresse qui a marqué le début de la saison.
La Chambre d’Agriculture compte cependant sur des « conditions climatiques idéales à partir de maintenant et jusqu’à la fin de la campagne » 2011 pour inverser la tendance et espérer une croissance dans ce secteur.
Toutefois, les prévisions météorologiques et « le mauvais départ enregistré à ce jour » incitent au pessimisme.
Mais les chances que la productivité de la canne soit au même niveau qu’en 2010 sont très faibles.
« Le potentiel de production sucrière pour la campagne 2011 est donc sévèrement entamé », explique le communiqué de la Chambre d’Agriculture, en date du 12 janvier.
Lors d’une rencontre entre les différents partenaires du secteur sucrier, cette question de la sécheresse a bien évidemment été abordée, notamment pour estimer d’ores et déjà l’impact sur la production, donc les ressources du pays.
Et l’heure est au pessimisme.
Tout comme le secteur agricole mauricien, l’agriculture réunionnaise va probablement payer un lourd tribut à cette sécheresse. Il faut donc espérer que la mission diligentée par Mme Penchard rencontre effectivement le monde agricole, et entend ses inquiétudes.
la situation n’est guère plus brillante à La Réunion. même s’il pleut (enfin) au Port maintenant
vous parlez de la canne, mais c’est aussi tout le secteur agricole: le maraîchage qui va être touché par la sécheresse, on pourrait avoir une augmentation des prix sur un certain nombre de produits…
on va nous octroyer un impôt sécheresse …. qui alimentera le fonds exceptionnel de secours qui sera mis en place pour la Réunion.
c’est encore nous qui allons payer… et tout ça sous couvert de solidarité nationale
ça suffit, ce genre de manipulation
contrairement à Maurice , la réunion reçoit en fait beaucoup d’eau , le problème ce sont les centaines de milliers d’hectolitres rejetés à la mer alors que nous pourrions les capter…
il faut souhaiter que cet épisode de sécheresse serve de déclencheur à une prise de conscience de nos responsables et décideurs pour agir et récupérer ce si précieux liquide !
Tout à fait d’accord ! Et si on fait le compte – un peu comme pour les allocations familiales non versés en totalité pendant 46 ans, de 1947 à 1993, soit des milliards d’€ !! – en visant les centaines de milliers de M3 d’eau quotidiennement reversés dans la mer près du port de Sainte-Rose, on se demande s’il ne faudrait pas ériger une statue pour les décideurs et les ingénieurs qui ont fait un tel crime écologique ! On ne l’appellerait pas le Manneken Pis, mais le « Mannequin sur lequel on peut pisser dessus » !!