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2011
Exclusif – Va-t-on vers la suppression de 23 postes de conseillers pédagogiques à La Réunion ?
Catégorie : Fonction publique - Éducation
Tout le monde a pu observer la mise en œuvre par le gouvernement UMP de la suppression de 16 000 postes dans l’ Éducation nationale.
À la Réunion, le Recteur a déjà annoncé en début d’année la suppression directe de 162 postes d’enseignants.
D’où la colère des acteurs du monde éducatif, particulièrement les plus concernés, les lycéens qui se sont mobilisés au cours de ces derniers jours aux quatre coins de l’île.
À ces 162 postes, vont certainement s’ajouter 23 postes de conseillers pédagogiques, sur les 63 que compte l’académie de la Réunion.
En effet, le 25 mars prochain, soit entre les deux tours du scrutin des cantonales – une date choisie sûrement pour passer discrètement – la Commission administrative paritaire de l’éducation doit se réunir.
L’objectif est de faire « avaler », à la demande du recteur, la suppression de 23 postes de conseillers pédagogiques.
Rappelons de ce personnel est indispensable pour l’accompagnement des nouveaux enseignants.
Aujourd’hui, il est important que le recteur se prononce : OUI ou NON va-t-on vers la suppression de ces postes ( qui représente 36,5 % des effectifs ) ?
Rappelons également que pour atteindre cet objectif de suppression de 16 000 postes dans l’Education nationale, le gouvernement a mis en place une importante prime en faveur des recteurs d’Académie.
C’est un peu comme aux Etats Unis, où l’on paye des chasseurs de prime…
faites comme à l’oasis: bloquer les établissements
les parents, enseignants ont obtenu partiellement ce qu’ils voulaient
une seule solution: LA MOBILISATION
Lors de son intervention sur Antenne Réunion dans l’émission « Devant La Réunion », le Président de la Région et représentant UMP Didier Robert a affirmé qu’il se battra à côté des enseignants et des élèves pour qu’il n’y ait pas de postes de supprimés à La Réunion, vu que la situation n’est pas la même qu’en métropole (ça, c’est pour justifier ce qu’il vote là-bas, c’est-à-dire les réductions de budgets, notamment de l’Education Nationale). On l’attend donc au pied du mur !
Y’en a marre de ce gâchis ! Il faut absolument battre Sarko en 2012, et pour bien préparer ces élections, votons aux cantonales pour les candidats qui se positionnent fortement contre l’UMP et Sarkozy !