De la difficulté pour les entreprises de s’engager dans la voie du développement durable

 

   52% des entreprises françaises n’ont pas l’intention d’investir dans le développement durable, selon un sondage publié jeudi 29 juillet sur le site du ministère de l’économie, réalisé par l’institut BVA.  

 

64% de ces entreprises appartiennent au secteur du commerce et des réparations.

Sur les 32% d’entreprises ayant déjà investi, 48% appartiennent au secteur agricole.

 

Parmi les 15% de celles qui vont investir, 21% sont du secteur industriel.

« Seules les très petites entreprises sont une majorité (56%) à ne pas avoir l’intention d’investir, tente de tempérer la synthèse du sondage ».

 

« À partir de 10 salariés, les entreprises ont soit déjà investi (41%) soit l’intention d’investir (21%)  ».

Les PME de 50 à 249 salariés se distinguent, relève Bercy : près de la moitié d’entre elles ont déjà investi (49%) dans le développement durable.

 

Ces résultats tranchent avec une précédente enquête de mars 2010, menée par BVA pour le compte de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), et montrent la difficulté à passer à l’acte : 81% des PME déclaraient alors avoir « intégré dans leur réflexion » le développement durable.

 

Réalisé du 26 mai au 10 juin auprès de 701 chefs d’entreprises, ce sondage comporte tout de même une limite importante : il ne précise pas ce que signifie « investir dans le développement durable », alors que cette notion recouvre des réalités bien différentes selon les entreprises.

(Sources : Victor Roux-Goeken)

 

CONCLUSION : il reste beaucoup de chemin à parcourir pour une culture d’entreprise basée sur le développement durable. Et l’obstacle financier des efforts à opérer, au moment où l’Etat veut restreindre les aides dans ce domaine, n’est pas la moindre des raisons.

 

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10 Commentaires sur

De la difficulté pour les entreprises de s’engager dans la voie du développement durable

  • EricNo Gravatar |

    Tout à fait d’accord: Selon un sondage Opinion Way, les salariés portent un intérêt particulier au développement durable et seraient prêts à faire plus au sein de leur entreprise. Or, ils ne sont que 16 % à estimer que leur employeur va dans le bon sens. Pis, un employé sur deux considère que son entreprise n’a fait preuve d’aucune initiative majeure sur le développement durable.
    Beaucoup d’entreprises se servent de la thématique écologique comme un outil marketing. Certaines communiquent en prenant des « mesurettes » qui visent à s’attirer les bonnes grâces de l’opinion. Peu s’engagent dans des démarches plus poussées démontrant une vraie volonté de changement

  • ChloéNo Gravatar |

    Le gouvernement chinois a ordonné à 2.000 entreprises de l’industrie lourde de fermer leurs usines polluantes et vieillissantes. Cette mesure intervient dans le cadre des efforts consentis par les Chinois pour réduire la pollution et améliorer l’efficacité énergétique.
    c’est peut être un peu direct ( d’autant plus que l’on ne sait pas ce qu’il va advenir des salariés), mais cela prouve que quand un Etat veut, il peut

  • Tcherno-BillNo Gravatar |

    Le problème est que le durable coûte généralement plus cher , si vous êtes seul dans cette direction ,vous favorisez vos concurrents et aussi
    les délocalisations…Si tout le monde ne s’y met pas en même temps , c’est cuit ! Tant que le durable ne sera pas devenu plus rentable que le polluant , il sera très difficile de faire avancer les choses. Bien évidemment , en période de crise , ces préoccupations sont passées au second plan , car les salariés sont alors plutôt préoccupés par le maintien de leur emploi !

  • SINAMA EddyNo Gravatar |

    Intéressant…Il serait intéressant d’avoir les mêmes infos au sujet de la situation à La Réunion…et de l’action concrète des autorités chargées de faire respecter la loi.

  • Bruno H.No Gravatar |

    Juridiquement, les entreprises sont responsables des dommages qu’elles génèrent. Le gouvernement a mis en place la responsabilité sociale des entreprises, créée dans le but louable d’associer logique économique, responsabilité sociale et éco-responsabilité.
    Le concept est intéressant mais un peu vide de sens. A-t-on vu un cahier des charges, une réglementation quelconque ? pas grand chose n’est sorti.
    Il y a toujours ce « permis de polluer » que l’on peut se racheter… les entreprises l’utilisent. Les Etats y ont également recours. Ils préfèrent acheter ce droit plutôt que de s’équiper en respectant les normes.
    Le MEDDAD a lancé l’idée d’un mécénat d’entreprise pour le développement durable… c’est toujours ça de moins à payer en impôts. Mais quels sont ces projets ? à qui bénéficient-ils ?

  • SophieNo Gravatar |

    Je suis d’accord avec Tcherno-Bill. Il faut que tout le monde fasse l’effort du développement durable en même temps. En Chine,c’est le gouvernement qui a pris la décision de fermer les usines polluantes. En France et en Europe, c’est plus difficile car les décisions sont individuelles, même si elles peuvent être motivées (exemple : le « prix entreprises et environnement » lancé par le ministère de l’Ecologie). C’est en agissant tous en même temps qu’on pourra arriver à des résultats significatifs.

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    je ne vais pas pleurer sur les entreprises du CAC 40, je ne vais pas pleurer sur les banques. toutes font des bénéfices considérables.
    alors, les mesurettes destinées à inciter , oui, mais il y a LE FEU, il faut UNE REPONSE URGENTE, une ACTION RAPIDE
    alors l’information, c’est bien. maintenant tout le monde le sait, la planète se réchauffe. il faut des mesures coercitives vis à vis de ces grandes entreprises.
    Obama veut faire payer BP pour marée noire gigantesque; elle ne paiera qu’un tout tout petit peu. Regardez l’Amoco Cadiz, regardez toutes les autres catastrophes… les entreprises responsables s’en sont bien sorties
    on n’a plus le temps de tergiverser, il faut employer les grands moyens

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    je viens de lire l’édito du monde. C’est affligeant: les Etats n’ont pas pris conscience de la gravité de la situation. on se prépare à un autre Copenhague, pour le sommet de Cancun

    lisez l’article sur le lien ci-dessous… il y a de quoi vraiment déprimé…. et la grisaille du temps aujourd’hui ne permet pas de remonter le moral

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/12/dereglements-climatiques-impasse-politique_1398222_3244.html

  • GoldenNo Gravatar |

    C’est effectivement un « travail de groupe » qu’il faut, groupe dans lequel nous devrions retrouver et l’Etat et les entreprises.

  • DiêmNo Gravatar |

    comment ça il ne vont pas contribuer au développement durable ? moi qui suit au collège on m’a toujours dit (et pas seulement mes parents) que le DD était le futur et j’avais même prévu d’en faire mon métier et la on me di que les entreprise ne vont pas y participer dans quelle planète je vais vivre a 30ans une terre polluer et ou l’agriculture ne poussent pas figurez vous que j’ai vu de nobreux film comme HOME … et j’en ai vu assez pour que ça me foute les jetons donc soit les entreprises y particpent soit on crève tous dans 100ans !

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