Lettre à notre ministre du développement durable (1ère partie)

 

   Qui a dit :

 

« La principale question à laquelle l’Europe est confrontée est de savoir si elle sera capable de saisir cette occasion, en conduisant le monde dans ses efforts de création de ce nouveau modèle à faibles émissions de carbone, en vue de renouer avec la croissance économique… » ?

 

Le ministre Jean-Louis Borloo.


 

Qui a dit :

« L’objectif actuel de l’Union européenne (UE) visant à une réduction des émissions de carbone de 20 % d’ici à 2020 par rapport à 1990 constitue un obstacle essentiel ;  c’est un objectif qui semble en effet désormais insuffisant pour effectuer une transition vers un modèle faiblement consommateur de carbone.

 

Après tout, la récession elle-même a entraîné une réduction des niveaux d’émissions du secteur marchand de l’UE de 11 % par rapport à la période d’avant la crise.

 

Du fait en partie de cette diminution, le cours actuel du carbone est largement trop bas pour entraîner des investissements significatifs dans des emplois et des technologies verts… » ?

 

Le ministre Jean-Louis Borloo.

 

Qui a dit :

 » Si nous nous en tenons à ce taux de 20 %, l’Europe est susceptible de perdre cette course vers un modèle à faibles émissions de carbone face à des pays tels que la Chine, le Japon ou les Etats-Unis.

 

Ceux-ci s’efforcent en effet de créer un environnement plus attractif pour les investissements en adoptant des politiques de promotion des modèles à faibles émissions de carbone, et en canalisant les ressources de leurs plans de relance vers des investissements dans des activités à faibles émissions de carbone… » ?

 

Le ministre Jean-Louis Borloo.

 

Qui a dit :

 » C’est pourquoi nous sommes aujourd’hui convaincus de la nécessité, pour l’UE, d’adopter un objectif de réduction des émissions de carbone de nature à véritablement inciter à l’innovation et à l’action dans le contexte international : une réduction de 30 % d’ici à 2020.

 

Cela représenterait une véritable tentative de limitation de l’augmentation de la température mondiale à deux degrés – soit le seuil critique au-delà duquel le danger climatique sera important –, en renforçant la détermination de ceux qui préconisent déjà une action ambitieuse et en encourageant davantage les pays attentistes.

 

Cela constituerait également un choix économique judicieux… » ?

 

Le ministre Jean-Louis Borloo. 

 

Cette déclaration audacieuse pour un objectif ambitieux mérite d’être salué.

 

Qui a dit :

 » Nous ne devons pas perdre de vue que ce sera le secteur privé qui fournira la très grande majorité des investissements requis pour la construction de ce modèle ; le passage à un objectif de réduction de 30 % permettrait une certitude et une prévisibilité accrues pour les investisseurs… » ?

 

Le ministre Jean-Louis Borloo. 

 

Attention à la dérive spéculative privée, ou à sa frilosité si l’Etat ne s’engage pas aussi en encourageant les initiatives publiques (couverture systématique de photovoltaïque sur les bâtiments publics).

 

Qui a dit :

 » Il apparaît d’autant plus opportun de mener des actions précoces que cela permettrait de réduire les coûts, d’après les estimations.

En raison de la baisse des émissions due à la récession, le coût annuel de la réalisation de l’objectif de réduction de 20 % d’ici à 2020 a baissé d’un tiers, passant de 70 à 48 milliards d’euros… » ? 

 

Le ministre Jean-Louis Borloo.


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