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2010
Lettre au ministre du développement durable (2ème partie)
Catégorie : DÉVELOPPEMENT DURABLE, Énergie, Environnement
» Il apparaît d’autant plus opportun de mener des actions précoces que cela permettrait de réduire les coûts, d’après les estimations.
En raison de la baisse des émissions due à la récession, le coût annuel de la réalisation de l’objectif de réduction de 20 % d’ici à 2020 a baissé d’un tiers, passant de 70 à 48 milliards d’euros… » ?
Le ministre Jean-Louis Borloo.
Qui a dit :
» Le coût d’un passage à 30 % est désormais estimé à 11 milliards d’euros de plus que le passage originel à un objectif à 20 % de réduction, soit un surcoût de moins de 0,1 % de la valeur de l’économie de l’UE… » ?
Le ministre Jean-Louis Borloo.
Bravo !
Qui a dit :
» De plus, un report de l’engagement de l’Europe comporterait un coût élevé : d’après l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le coût de chaque année de retard de l’investissement dans les sources d’énergie à faible émission serait compris entre 300 et 400 milliards d’euros au niveau mondial… » ?
Le ministre Jean-Louis Borloo.
Tout à fait clair !
Qui a dit :
» Ces coûts ont en outre été calculés sur la base d’une hypothèse prudente d’un baril de pétrole à 88 dollars en 2020.
Or, étant donné les contraintes qui pèsent actuellement sur les investissements axés sur l’offre, la croissance rapide de la consommation en Asie et les retombées de la marée noire au Golfe du Mexique, les cours du pétrole pourraient continuer d’augmenter ; selon un des scénarios de la AIE, celui-ci pourrait atteindre le montant nominal de 130 dollars le baril… » ?
Le ministre Jean-Louis Borloo.
Dont acte !
Qui a dit :
» Les efforts actuellement déployés par l’Europe pour sortir de la récession ne doivent pas nous faire oublier la question urgente du modèle économique que nous désirons construire.
Si nous ne faisons pas en sorte que la reprise économique mette nos pays sur la voie d’un modèle durable à faibles émissions de carbone, l’incertitude demeurera et nous devrons faire face aux coûts significatifs engendrés par la volatilité des prix de l’énergie et par un climat de plus en plus instable… » ?
Le ministre Jean-Louis Borloo.
C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous pourrions être à vos côtés pour plaider que les crédits affectés, pour les années à venir, à une vrai « politique énergétique durable », ne soient pas réduits tant au niveau des aides (aux collectivités et aux entreprises ) que du fonctionnement de votre ministère.
Bien à vous… « durablement ».
Un « pouaké » (un brûlé, un mordu) du développement durable.