Mettez un jatropha dans votre moteur !

 

 

                    Le jatropha  

Le plus important transporteur aérien du Brésil, TAM, a annoncé, mardi, avoir réalisé avec succès le premier vol expérimental pendant 45 minutes d’un Airbus A320 alimenté par du biocarburant issu d’un mélange à parts égales de jatropha et de kérosène couramment utilisé dans l’aviation.

 

Le vol expérimental s’inscrit dans le cadre d’un projet entre TAM, Airbus et le fabricant de moteurs CFM International, lui-même un partenariat entre General Electric et la société française Snecma.

 

Ce vol expérimental était le premier du genre en Amérique latine, et le 6e  dans le monde depuis février 2008.

 

Continental, Japan Airlines, Virgin Atlantic, Air New Zealand et KLM ont mené des expériences similaires avec du biocarburant provenant du jatropha, mais aussi de l’huile de coco, d’algues et d’huile de cameline.

 

Le transporteur aérien espère créer une plateforme brésilienne pour le bio-kérosène d’aviation renouvelable.

 

Mais n’y a t-il pas une menace sur la production alimentaire ?  

 

La culture accrue du jatropha ne menacerait pas, selon la compagnie, la production alimentaire parce qu’il ne s’agit pas d’une plante comestible et qu’elle peut être plantée le long des pâturages et des cultures vivrières.

 

Des études ont montré que les biocarburants composés de jatropha produisent de 65 à 80% de moins de gaz carbonique que le kérosène d’aviation dérivé du pétrole.                                                                                                                                                         

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3 Commentaires sur

Mettez un jatropha dans votre moteur !

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    il y a de nombreuses expérimentations menées sur ce thème. Point commun: elles sont issues de pays en voie de développement, pardon des pays émergents. la « vieille Europe » serait-elle larguée? capable d’envoyer des satellites (depuis un DOM) mais à part ça?

  • ùXBäNo Gravatar |

    Peut-être une piste interressante à condition que
    cette culture ne vienne pas se faire sur des surfaces dédiées à l’griculture  » nourricière  »
    pour s’y substituer , car on peut se demander de combien de X millions d’hectares il faudrait disposer pour….renoncer au pétrole !
    Ce qui est inquiétant c’est que l’on sait bien qu’il sera très compliqué de nourrir tout le monde dans pas longtemps vu l’accroissement de la population mondiale et la diminution des productions céréalières , dont le réchauffement climatique est en partie la cause dailleurs…
    Glogalement , ce type de solution ne cherche qu’à perpétuer notre système actuel qui repose sur la
    combustion , pour des émissions de CO2 réduites , certes ,mais encore importantes , surtout dans la perspective ou les populations des pays émergents vont de plus en plus posséder des automobiles et utiliser les transports aériens à l’avenir , on comprend bien que c’est là une manière de repousser le problème , mais pas de le régler réellement sur le long terme.

  • Pierre VERGESNo Gravatar |

    Raison de plus pour s’orienter d’urgence vers une politique généralisée de transports collectifs, plus économe en énergie.

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