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2010
Le Sénat critique aussi la gestion par l’État du fonds stratégique d’investissement
Catégorie : ÉCONOMIE
Jean-Pierre Fourcade Les sénateurs ne sont pas satisfaits des informations obtenues sur la gestion du FSI (fonds stratégique d’investissement).
Le rapporteur du budget “Participations financières de l’État”, Jean-Pierre Fourcade (ancien ministre de l’économie) a fortement critiqué la gouvernance de ce FSI.
Ses questions sont directes : « Qui gère aujourd’hui ces participations?
Est-ce que le Fonds stratégique en fait ce qu’il veut?
Est-ce que c’est la Caisse des dépôts qui continue à les gérer ?
Personne n’en sait rien».
Une attaque encore plus virulente que dans son rapport de novembre, dans lequel il « ne faisait que » s’interroger sur l’articulation des actions du FSI et de l’APE (agence des participations françaises de l’État).
Celle-ci, l’APE, a apporté environ 7 milliards d’euros de participations au FSI, dont elle détient 49%.
Le gouvernement – comme le FSI – n’avaient alors formulé que des réponses extrêmement évasives.
Les informations transmises aux sénateurs ont été jugées « insuffisantes » et ne permettant pas « de se prononcer de manière sérieuse sur les participations financières de l’Etat ».
Lesquels sénateurs ont également fustigé les entreprises profitant du soutien du fonds tout en continuant à licencier.
Les sénateurs et notamment le sénateur Fourcade, promettent un contrôle sur pièces et sur place dès 2011.
(Pas encore de votes)
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information intéressante. le sénat serait-il en train de devenir, sous l’impulsion du gouvernement, un simple chambre d’enregistrement?
le « train de sénateur »… c’est maintenant de la grande vitesse.
les sénateurs comme les députés (même si ceux-ci ont été plus disciplinés) ont été rappelés à l’ordre par le gouvernement, fillon comme baroin ont sermonné leurs troupes, pour leur dire, en substance: vous votez des amendements contre notre volonté, pas grave, lors de la commission mixe partitaire, on va faire des contre amendements et rétablir ce qu’on veut
bonjour la liberté parlementaire – le gouvernement rogne sur leurs pouvoirs et certaines (victoria, virapoullé, par exemple), ne trouvent rien à redire