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2010
À méditer, devant l’optimisme béat du Ti garçon Sarko…
Catégorie : INSTITUTIONS - COLLECTIVITÉS LOCALES
Une information devrait faire réfléchir le Ti garçon Sarko Didier Robert, qui s’extasie encore devant la politique dévastatrice de son gouvernement contre les collectivités locales.
Elle est tirée de la conclusion du rapport de l’Observatoire des finances locales sur » Les finances des collectivités locales en 2010 : état des lieux ». Lecture :
« Globalement amorcé en 2007, confirmé en 2008 et 2009, le resserrement des marges de manœuvre des collectivités locales s’amplifie en 2010 et devient préoccupant.
Les départements sont les plus concernés, mais les régions, dont le pouvoir de taux sur leurs ressources fiscales est désormais résiduel, sont également touchées.
Quant aux communes, l’écart croissant et cumulé entre l’évolution structurelle des dépenses et celle des dotations aura des effetstant sur les capacités d’autofinancement que sur le niveau d’investissement.
À ce constat s’ajoutent les incertitudes sur les effets durables de la crise (ma précision : surtout avec ce qui se passe aux Etats-Unis), sur les modifications des cofinancements pour certaines collectivités (ma précision : avec les dispositions du projet de réforme territoriale), sur l’impact réel de la réforme de la taxe professionnelle.
Dans un contexte de gel des dotations, c’est donc à une mise sous tension accrue de leurs comptes que les administrations publiques locales pourraient se voir confrontées, si la conjoncture n’évoluait pas favorablement »
Mais ici, Didier Robert préfère « bat karé » et faire de la « com » !
Lien : www.dgcl.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/statistiques/budgets_locaux/
rapport_de_l_ofl/les_finances_des_col5165/view
Je ne suis pas convaincu que ce soient les départements qui soient les premières victimes: il me semble que ce sont les régions. les départements, eux, supportent depuis longtemps, l’incurie de ce gouvernement qui n’a jamais respecté ses engagements: la compensation à l’euro près des sommes versées par eux au titre du transfert de compétences. Ceci dit, l’accentuation de la gravité de la crise, le nombre de plus en plus élevés de famille ne vivant que par le RMI risque de plomber encore plus les finances des départements