Rétrospective 19 bis – Philippe Richert, le copain de Didier Robert, devient ministre des collectivités locales (16 novembre 2010) Vu 2817 fois

 

   14 mai 2010 – 27 juin 2012

Voilà maintenant plus de deux ans que je partage avec vous mes points de vue sur ce blog.

Plus de 1000 visites quotidiennes, parfois jusqu’à près de 3500.

 

J’y trouve là motif à poursuivre mon exercice, qui nécessite d’une part approfondissement de mes connaissances, et d’autre part effort de présentation pour vous les restituer le plus fidèlement possible.

 

J’éprouve un grand plaisir à tenter de diversifier les rubriques, et de rester fidèle à une ligne de conduite : ne pas succomber à la facilité, ne pas tomber dans l’excès de langage, ne pas me laisser aller à l’invective.

 

Vous comprendrez donc aisément que je me refuse à publier des commentaires dont les auteurs s’égareraient dans ces chemins de traverse.

 

Jusqu’au 24 juillet, j’ai décidé de procéder quotidiennement à une rétrospective des articles parus sur mon blog, en choisissant un article pour chaque mois de mai 2010 à décembre 2011 (deux articles pour novembre 2011), et en mentionnant pour l’article concerné le nombre de fois où il a été vu.

 

Je m’aperçois que ces articles gardent tout leur intérêt sur le plan de l’actualité.

À vous de juger. Bonne lecture !

 
*****

 

Nicolas Sarkozy remercie ses fidèles. On vient d’en avoir la preuve avec la nomination de Philippe Richert au ministère des collectivités locales.  

 

Seul candidat de la droite à avoir gagné sur le continent lors des régionales de mars 2010, le président de l’Alsace avait engagé la fronde avec l’Association des régions de France (ARF) en créant l’AERF (association des élus des régions de France).

 

Dans notre bonne région, sommé par l’Elysée d’adhérer à l’AERF, Didier Robert a obéi, se justifiant au passage (harf !) en arguant que l’ARF n’était qu’une « amicale d’opposition au gouvernement ».

  

Il faut au passage noter le courage de Didier Robert : trois jours avant le congrès de l’ARF – auquel il était convié – il présidait l’assemblée plénière de la Région. Il n’en a pas dit un mot.

 

Preuve, s’il en fallait une supplémentaire – de sa volonté de régner en maître suprême à la Région, de décider seul, sans avoir la plus légitime des corrections : celle d’en informer les élus. A moins qu’il n’ait été gêné aux entournures !

 

Donc, c’est Philippe Richert qui va succéder à Alain Marleix. Il devra assurer notamment le service « après-vente » de la réforme territoriale.  

« Service après-vente », car les députés UMP vont sans nul doute adopter  définitivement cette loi ce mardi.

 

Avec le mode d’élection retenu pour les conseillers territoriaux, il y aura un recul historique de la parité.

 

En effet,  le scrutin majoritaire à deux tours retenu pour cette élection est, par nature, un mode de scrutin qui ne favorise pas l’accès des femmes aux mandats électoraux et aux responsabilités électives.

 

L’exemple des conseils généraux est éloquent : c’est par ce type de scrutin uninominal que sont élus les conseillers.

Résultat :  au niveau de l’ensemble des Départements, ne siègent que 12,3 % de femmes seulement.

 

Cette loi signe d’une part, le naufrage de la parité – juste 10 ans après l’adoption sous le Gouvernement Jospin de la loi du 6 juin 2000 qui a mis en place, pour la 1ère  fois dans l’histoire politique française, des mécanismes favorisant l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et aux fonctions électives.

 

La réforme territoriale comporte également d’autres sujets tout aussi polémiques. Notamment sur la répartition des compétences.

 

Comment Didier Robert va-t-il parler de la réalité réunionnaise avec son ami Richert ? Va-t-il lui envoyer la nouvelle député Jacqueline Farreyrol ? On attend la réponse avec impatience.

 

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