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2010
Île Maurice « shopping paradise » ?
Catégorie : OCEAN INDIEN
Quatre ans. C’est le délai que le ministère des Finances se donne pour relever le défi de transformer Maurice en une Duty Free Island et en un “Shopping Paradise ».
Ce projet implique dans son sillage la suppression des droits de douanes qui aura une incidence directe sur la trésorerie de l’Etat et les entreprises locales.
Il est estimé pour cette année que Maurice, perçoit la somme de Rs 1, 6 milliard en termes de droits de douanes, soit 3 % des revenus du gouvernement en termes de recettes provenant de la taxe.
C’est en quelque sorte, ce montant que l’Etat devrait songer à oublier si le projet se concrétise.
Pour mettre ce projet sur les rails, le ministère des Finances veut que sa mise à exécution coïncide avec celle du métro léger.
Il veut aussi que ce projet soit intégré sur le plan socio-économique en vue de développer un nouveau pilier économique.
Le ministère des Finances ne compte pas cependant laisser sur la touche des entreprises qui peuvent faire une rude concurrence des produits importés de l’étranger.
C’est d’ailleurs pourquoi, il compte maintenir dans ce qu’on appelle dans le jargon courant une Residual Tax sur les produits importés ceci afin de protéger les entreprises locales face à la concurrence.
Au ministère des Finances, on insiste sur le fait que la mise en chantier du projet historique de transformer Maurice en une île hors taxes sera fait en consultation avec les différents acteurs économiques.
Ce projet a en fait cinq objectifs :
(i) créer un nouvel espace économique
(ii) dynamiser l’investissement, le commerce et favoriser l’entrepreneuriat
(iii) transformer Maurice en un Shopping hub dans la région
(iv) positionner Maurice comme un pays doté des infrastructures sophistiquées pour le « shopping tourism »
(v) aider les familles mauriciennes à jouir d’un choix plus vaste en termes d’achat de commodités de meilleure qualité à bas prix.
La mise en pratique du projet sera étalée sur quatre ans.
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L’île Maurice continue à se battre pour augmenter l’attractivité de son territoire. A la Réunion, la Région avait initié et développé avec la SR21 la création d’un label Réunion chargé de « marketer » l’île au niveau international. C’est vers une politique cohérente de promotion internationale de l’île et d’attractivité en prenant en compte les atouts technologiques et la sécurité politique de l’île qu’il faut aller. SInon nous passerons toujours derriere les Mauriciens …
Tééééé Maurice lé dos ! A quand dans nout péi un shopping paradise pou fé nir bann domoun i gaign consommer, investir et develop nout Réunion ! Si ni attend su Didier ROBERT pou fé la pib pou la réunion dans le monde, nou va retrouv ali rienk Paris !!!!!!!!!!!!!!
A quand une véritable politique d’attractivité du territoire REUNION a l’international ? Pendant ce temps la, les 1eres classes des vols PARIS/REUNION sont toujours remplies… Promouvoir La Réunion en France métro oui… mais il faut maintenant diversifier les risques… Maurice le fait depuis très longtemps….
L’île Maurice : un immense duty free, cela permettra certainement d’attirer plus de touristes dans l’île, ce qui va entrainer l’obligation d’ouvrir de nouveaux commerces et magasins (car pour l’instant, le duty free, c’est à l’aéroport et dans le centre de Port-Louis), faire augmenter le nombre de taxis, bref ce sont donc des centaines pour ne pas dire des milliers d’emplois qui vont être créés.
Les Mauriciens sont clairvoyants : après le démantèlement de l’accord fibre, les péripéties liées à la canne à sucre, avec un lagon qui commence à mourir, l’idée de maintenir – voire de renforcer – le tourisme de cette manière n’est pas idiote.
Quelle cible les Mauriciens vont-ils choisir ? l’Europe, bof, avec la crise, ce n’est pas gagné. L’Afrique ? pourquoi pas. Mais plus probablement l’Inde et surtout la Chine. Le nom de la Russie est même avancé. Quant à l’objectif, il est chiffré : deux millions de touristes…
Et si ce tourisme prend la couleur du « tourisme durable », Maurice a toutes les chances de sortir plutôt positivement du marasme.
D’autant plus qu’un de leurs créneaux de développement vient de prendre un peu de plomb dans l’île, ce sont les « call center », autrement dit les centres d’appel. Du côté du gouvernement français, on ne semble pas apprécier cette réalité économique. A noter que bon nombre d’entreprises réunionnaises passent par Maurice pour faire du démarche téléphonique.
A noter enfin que Maurice veut poursuivre son essor dans le secteur agroalimentaire. Très récemment, s’est tenu un colloque avec les chefs d’entreprises. Leur objectif est clairement affiché : améliorer la compétitivité et accroître les exportations. Donc « conquérir le monde » pour reprendre l’expression d’un des participants.
J’allais oublier : le bon positionnement de Maurice pour la desserte maritime inter-îles…
Oui, les Mauriciens mettent le paquet pour s’assurer le leadership dans la région océan indien. Comment La Réunion va-t-elle pouvoir faire face à tout cela ?
J’ai peut être une solution : on leur laisse Raymond Domenech, qui « se repose » dans l’île sœur après ces torrides moments sud-africains. Ca va sacrément les plomber dans leur développement….
Je reste sans voix!
Nous pouvions constater il y a peu qu’une promotion réelle et cohérente de l’île se mettait en place. Nous semblons faire à présent du sur-place si ce n’est une marche arrière. Est-ce afin que l’île Maurice soit toujours en avance?
Cela dit, réjouissons-nous! L’IRT prévoit, elle, de planter des cocotiers pour « sauver La Réunion ». Ils ont tout compris…