L’outremer, catalyseur de développement régional sous-utilisé, selon le Conseil économique, social et environnemental

 

   Le Site « Courrier des maires » a publié l’article ci-dessous.

Cela fait des années qu’à La Réunion, nous, et notamment le PCR et Paul Vergès, nous battons pour cela !

 

Les territoires d’outre-mer, insérés au milieu de pays émergents, constituent un atout stratégique pour la France et l’Union européenne, dont il faudrait utiliser davantage le rôle de catalyseur de développement régional, préconise le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

 

La France est le deuxième espace maritime mondial et le seul Etat au monde riverain des trois océans, grâce à ses « outremer ».

 

« Insérés dans des zones émergentes », ces territoires constituent ainsi un « atout stratégique », rappelle le CESE dans un projet d’avis présenté le 9 mai 2012, porté par Rémy-Louis Budoc, membre de la délégation à l’outremer du Conseil.

 

Depuis au moins une décennie, ces territoires ultramarins coopèrent avec les pays de leur zone géographique sur des projets économiques, sociaux, sanitaires, culturels, éducatifs, environnementaux.

 

« La volonté récente de promouvoir leur développement endogène a replacé dans l’actualité l’intérêt de renforcer leur coopération régionale », souligne l’avis.

 

« Cibler en priorité des projets répondant aux intérêts réciproques »

 

L’idée est de cibler les projets répondant aux intêrets réciproques.

Le CESE préconise, par exemple, la création d’un dispositif d’échange scolaire et universitaire selon le modèle d’Erasmus.

 

« Il propose aussi d’attirer l’attention des parlements du Brésil et du Suriname sur l’importance d’accélérer la ratification des conventions de coopération en matière de police et de justice », très attendue par la Guyane en proie à l’orpaillage clandestin et à une immigration illégale importante.

 

Le CESE préconise également de nommer des représentants de chaque territoire d’outre-mer dans les ambassades de France implantées dans les pays de leur zone géographique, ce qui a déjà été engagé par la Nouvelle-Calédonie en Nouvelle-Zélande et bientôt en Australie, ou qui est en cours pour La Réunion dans l’océan Indien.

 

Il recommande aussi de « poursuivre la politique d’assouplissement en matière de visas » pour l’entrée d’étrangers dans les territoires d’outre-mer, afin de favoriser les échanges économiques, touristiques et ceux liés à la formation ».

Cette démarche, engagée en 2011, avait été appréciée lors des jeux du Pacifique à Nouméa, au cours de l’été 2011.

 

« La coopération régionale doit favoriser l’intégration des territoires ultramarins dans les secteurs où ils possèdent une plus-value tels que le tourisme, l’environnement, les énergies renouvelables, la santé », souligne l’avis, porté par Rémy-Louis Budoc, membre de la délégation à l’outremer du CESE.

 

Ces ambitions nécessitent de faire le tri dans le maquis des acteurs et des fonds français (AFD) ou européens (FED, FEDER) mobilisés dans des projets pour qu’ils n’interfèrent pas et soient, au contraire, mieux articulés.

 

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