La sécheresse : le fléau silencieux

 

   En juillet 2011, 41 départements de France avaient été reconnus en calamité agricole au titre de la sécheresse.

Au 25 août, c’étaient 65 Départements. 

 

Le Comité national de l’assurance en agriculture avait alors émis un avis favorable pour la totalité ou une partie de leur territoire.

Un acompte leur avait été proposé, percevable mi septembre.

 

La question de la sécheresse concerne de très nombreux pays : l’Europe craint un été difficile et le secteur agricole se prépare à une possible sécheresse.

Les indicateurs météorologiques sont au rouge en France, mais aussi en Espagne, au Portugal, en Grèce, à Chypre et au Royaume-Uni.

 

Suite aux premiers signes de sécheresse, les autorités portugaises ont alerté la Commission européenne pour l’octroi par avances des aides.

En Espagne, les feux se multiplient.

 

En Afrique, la situation est catastrophique et la famine menace 8 millions de personnes.

À La Réunion, la situation n’est pas aussi grave qu’en Afrique, mais elle pose de sérieux problèmes.

 

En janvier 2011, lors d’une visite à La Réunion, la ministre de l’outre-mer décide de déclencher le fonds de secours en raison de la sécheresse qui sévissait à La Réunion depuis octobre 2010.

La préfecture avait mis en place un comité de sécheresse dont l’action avait été de notifier des arrêtés de limitation (ou de coupure) d’eau.

 

Rappelons la déclaration de la ministre :

« La solidarité nationale jouera, les services de l’État ont décidé du déclenchement du fonds de secours à La Réunion à la vue de la situation préoccupante que traversent les Réunionnais avec cette sécheresse ».

Cette déclaration s’accompagnait d’une mission d’enquête pour effectuer une expertise sur les conséquences de la sécheresse dans notre île.

 

En janvier 2012, il y a des restrictions de consommation en eau dans 15 communes.

La préfecture en a dressé la liste : Les Avirons, Cilaos, l’Etang-Salé, Petite-Île, le Tampon, Saint-Joseph, Saint-Louis, Saint-Philippe, Bras-Panon, Saint-André, Saint-Benoît, Sainte-Marie, Sainte-Rose, Sainte-Suzanne et Salazie.

 

En mars, le préfet demande l’intervention du fonds de secours.

En avril, la préfecture prend un arrêté visant à « définir les zones et les productions impactées par la sécheresse ».

 

Et aujourd’hui, l’Etat vient de reconnaître l’état de calamité agricole « suite à la période de sécheresse exceptionnelle qui a touché La Réunion d’août 2011 à février 2012 ».

Alors, on ne peut que s’interroger sur les dispositions qui ont été prises entre octobre 2010 et octobre 2011.

 

Qu’a proposé la présidente du Département ?

Pour ma part, j’avais demandé le déblocage d’une aide d’urgence. Ce que j’ai obtenu.

 

J’avais également précisé que cela ne devait pas faire oublier le fond du problème, et une solution plus durable sur les moyen et long termes.

 

Qu’a proposé le président de Région ?

Si ce n’est de déclarer 2012 l’année de la biodiversité.

 

Elle va être belle, la biodiversité réunionnaise, lorsqu’il n’y aura plus d’agriculture.

Il restera toujours les baleines, à qui Didier Robert semble accorder une attention toute particulière.

 

Et de manière générale, c’est toute la politique de stratégie d’adaptation aux changements climatiques qui est inexistante, depuis que Didier Robert est arrivé à la Pyramide inversée. Quant à la prévention des risques, c’est zéro calebasse.

 

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1 Commentaire sur

La sécheresse : le fléau silencieux

  • ChloéNo Gravatar |

    personne ne fait un compte avec la gestion de l’eau, regardez autour de vous, les gens qui lavent leur voiture et laissent couler l’eau… il faut plus taxer ceux qui consomment pour rien et pour laver une voiture

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