Rétrospective 8 – VIIE Congrès du PCR les 3,4 et 5 décembre – Appeler à la solidarité entre Réunionnais exige que s’applique la solidarité entre les membres du PCR (2 décembre 2010) Vu 186 fois

 

   14 mai 2010 – 27 juin 2012

Voilà maintenant plus de deux ans que je partage avec vous mes points de vue sur ce blog.

Plus de 1000 visites quotidiennes, parfois jusqu’à près de 3500.

 

J’y trouve là motif à poursuivre mon exercice, qui nécessite d’une part approfondissement de mes connaissances, et d’autre part effort de présentation pour vous les restituer le plus fidèlement possible.

 

J’éprouve un grand plaisir à tenter de diversifier les rubriques, et de rester fidèle à une ligne de conduite : ne pas succomber à la facilité, ne pas tomber dans l’excès de langage, ne pas me laisser aller à l’invective.

 

Vous comprendrez donc aisément que je me refuse à publier des commentaires dont les auteurs s’égareraient dans ces chemins de traverse.

 

Jusqu’au 24 juillet, j’ai décidé de procéder quotidiennement à une rétrospective des articles parus sur mon blog, en choisissant un article pour chaque mois de mai 2010 à décembre 2011, et en mentionnant pour l’article concerné le nombre de fois où il a été vu.

 

Je m’aperçois que ces articles gardent tout leur intérêt sur le plan de l’actualité.

À vous de juger. Bonne lecture !

 
*****
 

Appeler à la solidarité entre Réunionnais exige, à l’évidence, que cette solidarité s’applique entre les camarades communistes eux-même.

  

Cela passe bien sûr par l’écoute des camarades, mais aussi l’information des membres du parti pour éviter que ne s’installent des malentendus ou des interprétations inappropriées.

 

Je me hasarderai à proposer certaines pistes :

– au niveau de l’organisation : le secrétariat devrait être composé

 

d’une part de permanents qui permettent d’assurer une « veille » quotidienne, indispensable pour réagir vite devant une question urgente, et

d’autre part d’élus en charge de principales responsabilités (parlementaires, maires, conseillers régionaux et généraux).

 

Il est indispensable que le secrétariat se réunisse au moins une fois par semaine.

Bien sûr, pour que l’information et l’échange se prolonge, il y a aussi le Comité central.

 

Et pourquoi pas un Comité général comme il en existait auparavant, et qui réunissait les bureaux des sections du parti ?

 

– L’information, au-delà de ce que l’on pourrait trouver sur le site internet du PCR, doit se faire par mail (à défaut par lettre), si possible de manière quotidienne, pour doter les camarades d’arguments sur des interrogations et des attaques, quelles qu’elles soient, sur tel sujet ou tel camarade, sur le parti, ou les collectivités dont ses membres ont la responsabilité.

 

– La traduction écrite des règles démocratiques qui régissent notre organisation est le gage d’une confiance renforcée, surtout si cette information interne et constante atteste de la prise en compte des aspirations et des contributions de nos camarades, dans toutes leurs diversités.

 

– L’assiduité est la condition indispensable à la bonne marche de l’organisation.

L’objection selon laquelle l’absentéisme serait justifié par la non prise en compte des divergences de vues tomberait du fait de la consécration d’une information permanente sur les contributions de chaque responsable.

 

Mais ces mesures ne suffisent pas. Il y a de nombreux chantiers à ouvrir.

 

1°- Une école de formation des cadres pour « renouveler » dans un délai raisonnable les organes de direction du  Parti,

 

2°- Un délai maximum pour que la parité homme-femme soit effective, en se donnant les moyens d’y parvenir, puisque cela doit être pour nous une priorité,

 

3°- Un délai maximum pour que la règle une personne-une responsabilité (mandat ou autre) soit appliqué,

 

4°- Une co-gestion des finances du Parti, par les responsables du Secrétariat, avec chaque année un compte-rendu lors d’une assemblée générale des élus du Parti, en présence des responsables de sections.

 

D’autres pistes peuvent être ouvertes.

C’est donc un vaste chantier qui ne peut être achevé bien sûr au terme de ce congrès.

 

Pourquoi ne pas envisager la procédure suivante : la responsabilité confiée au futur Comité central d’identifier les procédures et les solutions à apporter à ces questions, afin qu’elles soient validées lors d’une Conférence extraordinaire qui se tiendrait en fin d’année 2011 ?

 

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