Le Blog de Pierre VERGÈS

   Les résultats du baromètre BVA, sondage réalisé du 16 au 18 décembre par téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 1002 personnes selon la méthode des quotas pour Les Echos et France Info publié ce mardi, marquent un désaveu de plus en plus profond de la politique économique menée par le gouvernement.

Globalement, elle est jugée mauvaise par 68% des personnes interrogées.

Très mauvaise même par 25% d’entre eux, et plutôt mauvaise par 43%.

Elle n’est bonne qu’aux yeux de 25% des sondés.

Didier Robert et Jean-Paul Virapoullé auraient jugé pareil, assurément.

Mais c’est sur le plan de la lutte contre le chômage que les jugements sont les plus sévères :

– la politique du gouvernement et de Nicolas Sarkozy ne va avoir aucun impact sur la situation du chômage pour 42% de la population,

– la politique du gouvernement Sarko a même un impact négatif pour 34% de la population, alors que la lutte contre le chômage apparaît comme la priorité des Français.

Seuls 17% des sondés estiment que l’impact de la politique de l’exécutif sera positif sur le chômage en France.

7% des personnes interrogées ne se prononcent pas.

D’année en année, la proportion des sondés jugeant nul cet impact de la politique économique sur le chômage est en hausse : il était de 32% en juin 2009 et 35% en novembre 2008, selon le même baromètre.

Le taux de ceux pensant à un impact négatif est également en hausse (33% en 2009, 28% en 2008).

A contrario, le taux de ceux jugeant l’impact positif est en baisse (26% et 31%).

Parmi les domaines d’action de Nicolas Sarkozy d’ici la fin de son mandat,

la lutte contre le chômage est pourtant citée comme des plus prioritaires par 64% des sondés,

l’amélioration du pouvoir d’achat par 50%,

thèmes suivis de la réduction des inégalités (38%)

et la lutte contre l’insécurité (31%).