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2010
Alerte-Urgent – Didier Robert et ses amis du gouvernement : les plus pauvres devront … se serrer la ceinture !
Catégorie : ALERTE - URGENT
Surtout, après avoir lu ça, ne parlez pas de rigueur pour les plus défavorisés !
Et c’est dans ce climat de chasse à la subvention que Didier Robert met en péril le trésor de 3 milliards d’euros garantis par le protocole financier de Matignon !
Le logement social, les étudiants, les emplois aidés, le monde associatif, les emplois aide à la personne, l’aide aux handicapés, les emplois des personnels à domicile (souvent gardes d’enfants du fait d’absence de crèches en nombre suffisant), toutes ces mesures vont pénaliser les catégories sociales les moins favorisées.
C’est clair, les collectivités auront à mettre la main à la poche alors qu’elles sont exsangues.
C’est encore plus clair, les plus pauvres sont appelés à se serrer la ceinture d’un cran supplémentaire pour payer les conséquences de la crise d’un système finissant.
Ci-dessous des extraits d’un article du journal Les Echos.
« Après l’annonce de Benoist Apparu sur la réduction du nombre d’aides à l’accession, c’est au tour du ministre du Budget, François Baroin, d’évoquer ce mardi les suppressions et baisses de certaines aides au logement et à l’emploi.
Parmi les aides qui seront revues à la baisse, il a pointé du doigt celle « donnée aux étudiants et à leurs parents de cumuler l’aide personnalisée au logement (APL) et la demi-part par enfant à charge ».
Désormais, « il faudra choisir entre l’une ou l’autre », a-t-il ajouté, dans un entretien accordé au quotidien Les Echos.
En outre, le ministre a précisé que les partenaires sociaux, via Action Logement, « continueront de cotiser à l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) et à l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) à hauteur de 1.25 milliard d’euros annuels ».
Et d’ajouter que les bailleurs sociaux devront « mobiliser 340 millions d’euros supplémentaires au profit de la construction de logements sociaux ».
Réaction immédiate de Thierry Repentin, président de l’Union sociale de l’Habitat (USH) :
« C’est avec stupéfaction que j’ai appris le projet du gouvernement consistant à nous prélever 340 M€ par an. Ce prélèvement, représentant 2% des loyers, constituerait un hold-up et mettrait durablement en cause nos efforts pour la construction et la rénovation des HLM ».
Il appelle le gouvernement et le Parlement à revenir sur ce projet, qui marquerait la suppression de 20.000 logements neufs à construire.
Des objectifs non négociables
En ce qui concerne l’emploi, François Baroin a annoncé des coupes plus franches.
Ainsi, « l’aide à domicile fait l’objet de deux avantages, l’un social, l’autre fiscal. Nous allons supprimer l’abattement de 15 points sur les exonérations sociales », a-t-il déclaré.
Une mesure qui devrait engendrer une économie d’environ 300 millions d’euros par an, selon le ministre.
Toutefois, il a assuré que ne serait pas remise en cause la réduction d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile.
Autre mesure : la fin de l’exonération de cotisations patronales proposées jusqu’au niveau du Smic aux associations et structures agréées, qui s’appliquaient, jusqu’en 2006, aux rémunérations versées aux salariés assurant des services à la personne.
De plus, François Baroin a réaffirmé l’augmentation de l’aide aux handicapés « de 25% mais en 6 ans au lieu de 5 ».
Et qu’elle sera revalorisée de 3% en 2011 au lieu des 4,5% prévus.
Enfin, le nombre d’emplois aidés devrait passer de 400.000 à 340.000 l’an prochain, indiquant que « nous allons progressivement réduire le taux de subvention de l’Etat ».
Ainsi, la part de salaire payée par l’Etat sera ramenée de 90 à 80%, « ce qui est encore très élevé », a-t-il estimé.
Toutes ces mesures s’inscrivent dans la volonté de l’État de ramener son déficit public de 8 à 6% l’an prochain, et à 3% en 2013.
« Un objectif intangible et absolu » pour lequel le gouvernement se donnera tous les moyens nécessaires, « y compris en réalisant des efforts supplémentaires ».
Rappelons que pour atteindre son objectif, le gouvernement doit trouver 40 milliards d’euros entre 2010 et 2011 :
15 Md€ correspondent à la non reconduction des mesures du plan de relance ;
11 Md€ au rattrapage des recettes fiscales après la crise ;
14 Md€ aux économies dans les dépenses.