Économie – Commande publique : les « 12 travaux » de Margie Sudre

 

   Dans le cadre du plan de relance, édité par la préfecture de La Réunion, le 15 décembre 2009 à 10H50 et… 34 secondes (sic), figure la liste des chantiers entrant dans le cadre du « Plan de relance » de l’Etat à La Réunion.

 

Il y a de tout.

 

Ci-dessous un «florilège » des propositions…

 

  • Au Tampon, c’est la « Construction de 1 logement évolutif social diffus LESD » (pour un coût de 84452 euros, dont 33.165 euros de subvention).
  • Au Tampon encore, « Travaux de réhabilitation du théâtre Luc Donat » estimé à  285 210 € (172.500 euros de subvention).

  • À Saint-Denis, « ANRU – Coordination interne bailleur » pour 618750 euros dont 49.500 euros de subventions.
  • À Saint-Denis également, « Equipements en véhicules de la police et de la gendarmerie » 153.500 euros dont 104.125 euros de subvention.

 

Le listing se termine par 7 actions, référencées « État exemplaire ».  Cela concerne :

 

  • « Amélioration de la performance énergétique pour les locaux de la gendarmerie » (subventionnés à 100% pour un montant de 110.000 euros).
  • « Travaux d’accessibilité de l’hôtel de préfecture » (245.000 euros).
  • « Agrandissement et aménagement des locaux de l’agence Est de la DDE » (100.000 euros).
  • « Amélioration de la performance énergétique pour les locaux du commissariat de Malartic » (292.255 euros).
  • « Travaux d’accessibilité de la DAF » (100.000 euros).
  • « Amélioration de la performance énergétique pour les locaux des TAAF » (95.000 euros).
  • « Amélioration de la performance énergétique du centre des impôts » (18500 euros estimés pour 5.000 euros seulement de subvention).

Cela amène un certain nombre de questions :

 

1° – Qui a déterminé la pertinence de ces chantiers ?

2° – Quelle a été la grille de calcul des subventions ?

 

3° – Les chantiers « portés » par les communes ont-ils été réalisés ?

 

4° – Parmi les travaux non cités dans ce courrier : la rénovation des établissements pénitentiaires du Port, de Saint-Denis, de Saint-Pierre, du SPIP : les travaux ont-ils commencé ? Qui a assuré les travaux ?

5° – Que sont ces « Opérations de soutien à la politique de défense » concernant l’immobilier de la défense à Saint-Denis ?

 

Il conviendrait que Mme Sudre nous donne le plus rapidement possible toutes les informations sur l’état d’avancement de ces chantiers.

 

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5 Commentaires sur

Économie – Commande publique : les « 12 travaux » de Margie Sudre

  • EricNo Gravatar |

    les travaux de performance énergétique dans les bâtiments publics: normal, avec la réglementation thermique qui vient de s’appliquer.
    reste à savoir s’ils ont mis des climatiseurs de partout. Et là, le gouvernement serait en contradiction… avec le gouvernement… car GERRI ne préconise pas ce genre de truc

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    On peut également lui demander où en sont les travaux de construction de l’établissement pour personnes âgées et handicapées de l’Entre-Deux, ce qu’ils appellent EHPAD. le coût des travaux était estimé à 12.762.694 euros (12 millions), mais pourquoi 1,5 million d’euros seulement de subventions ?

  • Jean-Jacques (bis)No Gravatar |

    J’ai également été étonné de voir qu’une somme également conséquente avait été programmée pour l’EHPAD de Saint-Pierre (plus de 13 M€) aidé seulement à hauteur de 1,5M€ !
    Les vieux et les handicapés ne sont manifestement pas des priorités pour la préfecture et le gouvernement !

  • ArsinoéNo Gravatar |

    Lu sur le site des échos:
    La Cour des comptes chiffre à 34 milliards le coût du plan de relance
    Le plan de relance français a coûté bien plus aux finances publiques qu’il n’a rapporté en termes de croissance, mais il a contribué à limiter la baisse de l’investissement et les faillites d’entreprises, estime la Cour des comptes dans un rapport publié mardi.

    Et à La Réunion?

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    @Arsinoé
    quelques précisions complémentaires:
    Si le coût du plan de relance représente 1,4% du produit intérieur brut (PIB), son impact sur la croissance, «difficile à mesurer» selon le premier président de la Cour, Didier Migaud, serait d’environ 0,5 point de PIB. 
L’écart provient du fait qu’une «grande partie des dispositions du plan auront servi à soutenir la trésorerie des entreprises sans incidence immédiate sur l’activité».
    Quant à la mesure concernant les collectivités locales, qui a consisté à verser par anticipation le Fonds de compensation de la TVA (FCTVA) aux collectivités locales qui ont signé un engagement sur le niveau de leur investissement, la Cour souligne, une fois encore, qu’elle leur a surtout servi «à améliorer leur situation financière et non à relancer l’investissement». 

    Pour ce qui concerne les effets induits sur l’emploi, les estimations varient selon leurs auteurs. D’un côté, le ministère chargé de la Relance indique que le plan a contribué à créer ou à sauvegarder 400.000 emplois en 2009 et 2010, tandis que la Cour retient une hypothèse de «18.000 à 72.000 emplois» créés pour la période du plan.


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