Un jeu pour le réveillon : les têtes à claques

 

   En cette journée de réveillon de Noël, et en cette fin d’année 2010, je vous propose un peu d’humour, avec cet article lu sur le site de Mediapart.

Les têtes à claques : bon exercice de fin d’année et jeu de société auxquels chacun d’entre nous peut se livrer en toute impunité.  

 

Comment les recenser tant elles sont nombreuses ?


Commençons par mettre de côté qui vous savez et classons-le hors concours.

 

Sa petite taille ne l’empêche pas de dominer de très haut  tous ses concurrents réunis… La liste des têtes en question est forcément évolutive et interchangeable selon l’humeur du moment.

 

Pour 2010, je proposerai toutes catégories confondues un petit échantillon représentatif de ce cheptel particulier.

 

Entre autres :   Brice Hortefeux, serial gaffeur (en service commandé), Benoît Hamon, roquet du PS, Christine Ockrent, dame Thénardier de France 24, David Pujadas, paillasson de l’info, Jean-François Copé, kapo présomptueux, François-Marie Banier, arrogant détrousseur…


Georges Frêche, le vieil histrion disparu il y a deux mois, n’était pas à proprement parler une tête à claques, plutôt une tête de cochon !

 

Le portrait (en campagne) que lui consacre le documentariste Yves Jeuland sous le titre « le Président », tout juste sorti en  salles, révèle jusqu’à l’effroi la personnalité d’un homme de passion et d’emportement, d’un dérapage verbal à l’autre, tribun tour à tour démagogue, cynique, enfantin, larmoyant, retors, opportuniste, xénophobe et menteur.

 

Le réalisateur ne le quitte pas d’une semelle.

 

Chez lui, dans son bureau du Conseil régional, en meeting, dans les médias parisiens, « l’ogre de Septimanie »  nous apparaît bien seul au milieu des siens, toujours prêt à s’attendrir sur lui-même et sur sa jeunesse.

 

Film passionnant, au demeurant où peut se lire la face cachée de l’exercice politicien, à classer près de « Partie de campagne » de Raymond Depardon, sur le Giscard de 1974, référence en la matière.


Mais la  semaine passée, c’est une tête (de gondole) qui a fait la une de l’actu.

 

Plus exactement, une tête coupée, celle du Vert galant, ainsi que le désignaient ses contemporains : le bon roi Henri IV, héros fondateur de certaine identité française, façon  poule au pot.

 

Un type cool, Béarnais coureur de jupons et forceur de gibiers, bon vivant sans grandes convictions, abjurant sa foi protestante, seule condition à son règne.

 

Ne voilà-t-il pas que quatre siècles après sa mort, à 57 ans, sous le poignard de Ravaillac, catho obscurantiste d’Angoulême, on vient comme on sait de retrouver la royale relique momifiée chez un retraité angevin !

 

Mise en vente en 1913 à Drouot, elle avait été acquise pour 3F. par un antiquaire qui l’avait proposée en vain au Louvre et au musée Carnavalet.

 

« En très bon état de conservation », avec cheveux et reste de barbe, elle a été formellement identifiée par une équipe de légistes, d’historiens, de paléopathologues et de parfumeurs.

 

Retour à la case départ, la tête nomade retrouvera  sa sépulture première, la basilique de Saint-Denis, au cours d’une cérémonie funèbre d’un genre inédit.


Beau direct sur TF1 en perspective.

 

Avec  Frédéric M., naguère chantre des têtes couronnées, en Monsieur Loyal ? Paris vaut bien une messe…

 

Michel Boujut

Maintenant, à vous d’inventer la version réunionnaise et d’y jouer !                                                                                                                                    

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1 Commentaire sur

Un jeu pour le réveillon : les têtes à claques

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    plus éducatif que le monopoly
    plus imaginatif que les petits chevaux
    plus excitant que le 1000 bornes
    un sacré jeu de société que vous nous proposez là, m. Vergès !

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