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2013
Route du litttoral – Et si on se posait les vraies questions ?
Catégorie : CONTRIBUTION AU DÉBAT, ROUTE DU LITTORAL, ROUTES ET DEPLACEMENTSCe vendredi 26 juillet, j’ai tenu une conférence de presse dont l’objet était : « Route du litttoral – Et si on se posait les vraies questions ? »
En effet, aujourd’hui encore, le débat et les critiques sur l’opportunité du projet restent forts.
C’est la raison pour laquelle j’ai rappelé qu’en attendant le danger d’un effondrement de masse reste extrêmement présent. Car quotidiennement, des dizaines et des dizaines d’automobilistes, coincés dans les embouteillages sous la falaise de la route du littoral, risquent d’être les victimes d’un drame effroyable.
La vraie question est donc celle-ci : « peut-on envisager, sans attendre la réalisation d’une nouvelle route entièrement sécurisée, que les automobilistes concernés puissent ne pas être bloqués sous cette falaise, quitte à se retrouver dans un embouteillage plus loin, mais sans le risque d’être ensevelis sous des milliers de tonnes de roches ? »
J’ai exposé aux journalistes que pour moi, la solution passe par la priorité accordée sur le boulevard Sud aux automobilistes venant de la route du littoral.
La deuxième question est celle-ci : « l’intérêt général dicte-t-il au maire de Saint-Denis d’accepter une telle solution, dont la mise en œuvre peut être envisagée dans les meilleurs délais, en quelques mois (suppression des feux tricolores sur le Boulevard Sud, jusqu’au rond-point de la Trinité, et mise en place d’ouvrages d’art de franchissement aérien pour les véhicules voulant circuler d’un côté à l’autre du Boulevard Sud devenu alors une rocade) ? »
Pour moi, la réponse est oui, au nom de la prise en compte du danger qu’affrontent chaque jour de nombreux compatriotes.
La troisième question est celle-ci : « la prise en compte par le maire de Saint-Denis de l’intérêt général dicte-t-elle au président de la Région de prendre en charge la plus grande partie du financement, d’une part d’une étude approfondie d’un nouveau plan de circulation sur toute la commune, et d’autre part de la réalisation d’ouvrages d’art et des aménagements annexes sur les échangeurs du Boulevard Sud ? »
Pour moi, la réponse est oui.
Ci-dessous, le contenu de mon exposé lors de la conférence de presse.
Dossier “Route du littoral” :
Ne doit-on pas prendre des mesures d’urgence avant qu’il ne soit trop tard ?
Le problème du traitement de la route du littoral a toujours été abordé sans que soient envisagées des solutions transitoires permettant d’atténuer durablement les risques encourus par les usagers automobilistes.
Certes, restons honnêtes : il y a bien eu les filets posés sur la falaise.
À ce sujet, les statistiques de la DDE (Direction départementale de l’équipement, auparavant service de l’Etat), devenue depuis la DRR (Direction régionale des routes, maintenant sous responsabilité régionale), montrent que cette solution a jugulé du mieux possible les éboulis sur la route.
L’effondrement de la falaise de mars 2006
Mais il est vrai que ça n’a pas enlevé « l’épée de Damoclès » sur la tête des automobilistes.
Cela tient au risque à tout moment d’effondrement de falaise, avec le danger de voir emportée une partie des filets eux-mêmes, causant un drame énorme compte tenu du nombre de voitures bloquées dans des embouteillages sur l’actuelle route du littoral.
Ce risque se pose surtout sur la route du littoral actuelle, dans le sens Ouest-Nord, c’est-à-dire pour le parcours de La Possession à Saint-Denis.
La question que nous devrions donc nous poser depuis fort longtemps est celle-ci : existe-t-il, en attendant la réalisation d’une nouvelle route du littoral plus sécurisée, une solution pour éviter le moindre embouteillage sous la falaise de l’actuelle route du littoral ?
Certes, cela ne signifie pas qu’un effondrement de falaise ne risquera pas de causer des dommages aux automobilistes.
Mais le constat d’évidence est que le drame sera moindre que si ce sont des dizaines de voitures qui se retrouvent à l’arrêt dans des embouteillages sous la falaise.
En clair, existe-t-il une possibilité qu’au mieux les embouteillages ne se retrouvent nulle part, et qu’au pire ces embouteillages, s’ils ne peuvent être résolus à court terme, soient déportés sur une portion de route qui ne serait pas sujette à des risques tels que les effondrements de falaise ?
De la Grande Chaloupe au tunnel de sortie de la route du littoral, ou au début du tronçon U2
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
On a tendance à considérer que le problème permanent se situe entre le début du village de la Grande Chaloupe et le tunnel de sortie de la route du littoral, ou le début du tronçon U2 pour se diriger vers le Boulevard Sud.
Du tournant de la Pointe du Gouffre au tunnel de sortie de la route du littoral
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
En réalité, et sous réserve d’une bonne gestion de la circulation automobile par une information appropriée, notamment par le biais des panneaux à messages variables sur la route du littoral, mais également des radios, le kilométrage à considérer va du tournant de la Pointe du Gouffre au tunnel de sortie de la route du littoral.
Du tournant de la Pointe du Gouffre au tunnel de sortie de la route du littoral (1ère portion)
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Le but d’une meilleure gestion des flux de circulation sur l’actuelle route du littoral est d’éviter la formation d’embouteillages, même minimes, par des voitures qui ne peuvent pas rejoindre des portions de route sécurisées.
À ce sujet, il semble raisonnable de considérer la portion à traiter comme celle allant depuis le début du tournant de la Pointe du Gouffre jusqu’au tunnel de sortie de la route du littoral, ou jusqu’au tronçon U2 menant au Boulevard Sud.
Du tournant de la Pointe du Gouffre au tunnel de sortie de la route du littoral (3ème portion)
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Si l’on considère la portion allant du tournant de la Pointe du Gouffre jusqu’à l’entrée du tunnel de la route du littoral et du Tronçon U2 menant au Boulevard Sud, le kilométrage à considérer est de 4,1 kms.
À raison d’une voiture tous les 15 mètres, en considérant une longueur moyenne de 5 m pour une voiture et un espace de 5 m avec la voiture qui précède, nous pouvons avoir 410 voitures (4,1 kms soit 4100 m / 10 m = 410) sur une des voies, et sur les 2 voies lors d’importants embouteillages, 820 voitures.
Ce sont ces 820 voitures qu’il faut sortir du piège d’un blocage sous les falaises de l’actuelle route du littoral.
Les options ne sont pas multiples.
Il y en a deux principales, qui peuvent être « mixées ».
Du tunnel à la rue Léopold Rambaud
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C’est la 1ère solution : la priorité de circulation sur le boulevard Nord, de la caserne Lambert jusqu’à l’avenue Léopold Rambaud.
La priorité donnée pour circuler aux automobilistes venant de l’ouest va alors occasionner des problèmes insurmontables de circulation pour ceux qui voudraient s’insérer dans les voies du centre ville.
C’est une évidence, surtout parce que les automobilistes venant de l’ouest auraient la priorité, dans le souci de ne pas laisser se former des embouteillages sous la falaise de l’actuelle route du littoral, sur les automobilistes venant de la région Est et qui eux aussi voudraient s’insérer dans la ville même.
Par ailleurs, les solutions d’ouvrages d’art permettant de s’insérer dans les voies du centre ville sans bloquer la circulation sur l’axe principal du Boulevard Nord ne peuvent raisonnablement être envisagées.
D’une part pour des raisons d’espace nécessaire à la réalisation de ces ouvrages.
D’autre part pour des raisons d’intégration urbanistique sur une portion de la ville qui devrait être aménagée dans l’objectif de valorisation d’un littoral au profit des habitants, du Nord notamment, soucieux de disposer de zones de loisirs et de déambulation piétonnière.
Du tronçon U2 au rond-point de La Trinité
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
C’est la 2ème solution, qui me semble la plus opportune : la priorité de circulation sur le boulevard Sud, de l’entrée du Tronçon U2 jusqu’au rond-point de La Trinité.
Cette portion de route, allant du tronçon U2 au rond-point de La Trinité représente un kilométrage sur 2 voies équivalant à 4,7 kms.
Ce chiffre est à rapprocher des 4,1 kms pour la portion de route allant du début du tournant de la Pointe du Gouffre jusqu’au tunnel de sortie de la route du littoral, ou jusqu’au tronçon U2 menant au Boulevard Sud.
Ainsi, à raison d’une voiture tous les 10 mètres, en considérant une longueur moyenne de 5 m pour une voiture et un espace de 5 m avec la voiture qui précède, nous pouvons avoir 470 voitures (4,7 kms soit 4700 m / 10 m = 470) sur une des voies, et sur les 2 voies lors d’importants embouteillages, 940 voitures.
Ce chiffre de 940 voitures, qui pourraient se retrouver dans un embouteillage sur le Boulevard Sud, est à rapprocher du chiffre de 820 voitures qui pourraient se retrouver dans un embouteillage sous la falaise de l’actuelle route du littoral.
La priorité donnée pour circuler aux automobilistes venant de l’ouest va alors occasionner des problèmes de circulation pour les automobilistes des hauts de Saint-Denis qui voudraient franchir le Boulevard Sud pour rejoindre les voies du centre ville.
En effet, les automobilistes venant de la route du littoral auraient la priorité, dans le souci de ne pas laisser se former des embouteillages sous la falaise de l’actuelle route du littoral, avec la suppression des feux bloquant la circulation sur de multiples tronçon du Boulevard Sud, aujourd’hui dans le but de laisser passer aussi les automobilistes des hauts de Saint-Denis.
Une question se pose donc là aussi : peut-on envisager des solutions d’ouvrages d’art permettant de s’insérer dans les voies du centre ville sans bloquer la circulation sur l’axe principal du Boulevard Sud, notamment par le franchissement « aérien » de la voie requalifiée « prioritaire » pour libérer les automobilistes d’un risque d’être bloqués dans des embouteillages sous la falaise de l’actuelle route du littoral ?
Route du littoral : pourquoi prendre le risque d’attendre avant de sécuriser ?
Il convient à présent d’évoquer dans la deuxième partie de ce dossier les tronçons de voies du Boulevard Sud à considérer, et les possibilités d’y implanter des ouvrages d’art.
Mais auparavant, il s’agira de vous montrer qu’il existe des exemples d’ouvrages d’art permettant le franchissement d’une voie rapide et prioritaire afin de fluidifier le trafic des hauts de Saint-Denis vers le bas de la ville, en aval du Boulevard Sud.
Il est possible d’envisager des ouvrages d’art sans « défigurer » le paysage.
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Prenons l’exemple du rond-point du Sacré Cœur au Port.
Au départ, il était prévu par les services de la DDE qu’une route digue soit réalisée, à l’instar de ce qui existe à Saint-Paul, où les voies permettant par exemple de rejoindre les quartiers de Grande Fontaine pour les automobilistes venant de la ville « commerciale », passent dessous.
Ainsi, la liaison entre les habitants des hauts de La Possession, mais aussi de la Rivière des Galets se serait faite par une voie passant sous cette route digue.
Si cela peut se concevoir pour Saint-Paul, du fait des risques d’inondation résultant des débordements de l’Etang de Saint-Paul, il n’en était absolument pas de même pour la Plaine des Galets.
Et compte tenu de la pente à alléger pour arriver à une hauteur suffisante pour le franchissement de camions par les voies « souterraines » au Sacré Cœur, nous aurions eu un « mur » coupant la commune du Port en deux !
C’est la raison pour laquelle Paul Vergès, alors maire du Port et vice-président de la Région, est intervenu auprès du Président de Région Pierre Lagourgue.
Il lui a demandé que soit revu le projet, la Région pouvant influencer les services de l’Etat du fait que les travaux devaient être financés sur le Fonds routier, géré par le Conseil régional.
Grâce à cet effort commun, le projet actuel fait passer la route nationale à 4 voies en souterrain.
Le toboggan “aérien” du Boulevard Vivier Merle à Lyon
Il s’agit là d’ouvrages de franchissement qui surplomberaient les voies de l’actuel Boulevard Sud (solution 1).
Cela permettrait aux automobilistes venant des hauts de Saint-Denis d’accéder aux voies situées en amont du Boulevard Sud, sans perturber le flux de circulation sur la portion sensible du tronçon permettant de désengorger la fin de la dangereuse route du littoral actuelle.
Il conviendrait bien sûr de s’assurer d’un traitement architectural consacrant une insertion urbaine, avec le souci d’une végétalisation pour atténuer les effets visuels sur l’environnement urbain habité.
Il pourrait être envisagé aussi de reconfigurer le Boulevard Sud afin que les toboggans « aériens » routiers se trouvent sur cet axe (solution 2), et que la circulation dans les deux sens amont et aval de la ville de Saint-Denis se fasse en passant sous le « toboggan » au niveau actuel de la voie.
Le rond-point à Delémont en Suisse
Photo prise sur le site: http://forum.sara-infra.com Auteur: Upsilon Rond-point à Delémont (Suisse) Canton du Jura Suisse. Echangeur sur autoroute A 16.
Ces échangeurs (solution 3) sont nécessaires pour que les automobilistes venant de la route du littoral puissent sortir du Boulevard Sud pour rejoindre les hauts de Saint-Denis ou le centre ville.
À ce sujet, l’existence de contre allées sur le Boulevard Sud, qui servent plutôt actuellement au stationnement des véhicules, pourraient faciliter la sortie des automobilistes de l’axe principal et prioritaire.
Du tronçon U2 jusqu’à l’étroit croisement avec le CD41
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Le tracé allant du tronçon U2 jusqu’à la bretelle du CD 41 (La Montagne) est long de 1,4 km.
Ce tronçon peut donc déjà « absorber » 140 voitures (1,4 km soit 1400 m / 10 m = 140) sur une des voies, et sur les 2 voies lors d’importants embouteillages, 280 voitures.
Il sera indispensable et urgent de traiter deux problèmes :
La nécessité de l’élargissement du Tronçon U2
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1°- L’élargissement de tronçon U2 qui se retrouve sur presqu’une seule voie sous l’échangeur du CD41 permettant aux automobilistes venant du fond de la Rivière Saint-Denis vers La Redoute de se rendre à La Montagne par le CD 41.
Cet élargissement peut se faire sur la parcelle appartenant au Ministère de la Défense à proximité des quartiers d’habitation de la Gendarmerie.
Le CD 41 ou la nécessité d’un itinéraire de délestage
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2°- La priorité donnée aux automobilistes venant de la route du littoral pose le problème de la fluidification du trafic pour les automobilistes venant de la route de La Montagne et se rendant à Saint-Denis.
Il faut envisager de les « déporter » sur la voie menant au quartier de La Rivière Saint-Denis.
La nécessité d’un nouveau plan de circulation à Saint-Denis
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Une étude approfondie d’un nouveau plan de circulation dans TOUTE la ville de Saint-Denis est donc indispensable.
L’intérêt régional est évident, puisque les mesures prises visant à « sortir » les automobilistes venant de la route du littoral d’un grave danger occasionnent en conséquence des difficultés nouvelles de circulation pour les automobilistes résidant à Saint-Denis.
C’est la raison pour laquelle le financement de ces études devrait être pris en charge par la Région, une aide de l’Etat pouvant légitimement être envisagée, la commune de Saint-Denis ne prenant à sa charge qu’un effort résiduel.
Du CD41 à la rue Gibert des Molières
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Le tracé allant de la bretelle du CD 41 (La Montagne) jusqu’au rond-point du Boulevard Doret (en face de la Sécurité sociale) est long de 2,2 kms.
De la rue Gibert des Molières au Boulevard Doret
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Ce tronçon peut donc « absorber » 220 voitures (2,2 kms soit 2200 m / 10 m = 220) sur une des voies, et sur les 2 voies lors d’importants embouteillages, 440 voitures.
Le traitement de la circulation au croisement de la rue Gibert des Molières
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Pour la circulation de la rue Gibert des Molières vers Bellepierre : la solution 1 ou la solution 2 pourrait être envisagée.
Le traitement de la circulation au croisement de la rueTourette
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Pour la circulation de la rue Tourette de l’amont vers l’aval : la solution 1 pourrait être envisagée.
Le traitement de la circulation au croisement de la rue Philibert
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Pour la circulation de la rue Philibert de l’amont vers l’aval : la solution 1 pourrait être envisagée.
Le traitement de la circulation à l’échangeur de la rue de la Source
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Pour la circulation de la rue de la Source de l’amont vers l’aval et dans l’autre sens : la solution 1, la solution 2, voire la solution 3 pourraient être envisagées.
Le tracé allant du rond-point du Boulevard Doret (en face de la Sécurité sociale) jusqu’au rond-point de la Trinité est long de 1,1 km.
Du Boulevard Doret au rond-point de La Trinité
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Ce tronçon peut donc « absorber » voitures (1,1 km soit 1100 m / 10 m = 110) sur une des voies, et sur les 2 voies lors d’importants embouteillages, 220 voitures.
Le traitement de la circulation au rond-point du Boulevard Doret
http://www.lexilogos.com/satellite/reunion.htm
Pour la circulation du Boulevard Doret de l’amont vers l’aval et dans l’autre sens : en tenant compte du contournement souhaitable de la végétalisation déjà existante sur le rond-point, la solution 1 et la solution 2, voire la solution 3 pourraient être envisagées.
Le traitement de la circulation avec un carrefour pour accéder à la rue Marcel Pagnol
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Un rond-point de délestage de la circulation prioritaire pour sortir du Boulevard Sud afin de rejoindre les voies menant vers le bas de la ville, par la rue Marcel Pagnol, pourrait être envisagé.
Le traitement de la circulation avec un carrefour pour accéder route de la Mairie
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Cela pourrait être étudié également pour les automobilistes venant des hauts de Saint-Denis à partir de la rue de la Mairie.
Le traitement de la circulation avec un carrefour au rond-point de la Trinité
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La solution 3, ou un rond-point de délestage de la circulation prioritaire pour sortir du Boulevard Sud afin de rejoindre les voies menant vers le bas de la ville, par la route Digue, ou vers le haut de la ville, par l’avenue du Pape Jean-Paul 2, pourrait être étudiée.
J’ai précisé dans la première partie de ce dossier que les options ne sont pas multiples.
Il y en a deux principales, qui peuvent être « mixées ».
Pour des raisons de préservation du caractère urbain de la portion littorale de la ville de Saint-Denis, j’ai écarté l’option de traiter le boulevard Nord en voie prioritaire de délestage de la dangereuse route du littoral.
Cela ne signifie absolument pas que le boulevard Nord actuel ne puisse pas servir à « absorber » une partie « raisonnable », c’est-à-dire résiduelle, du flux de véhicules venant de l’Ouest.
Ce qui conforte le raisonnement selon lequel des mesures dont le coût ne serait pas exorbitant, pourraient être prises sans attendre afin que les embouteillages soient résorbés d’ici quelques mois, et non quelques années, sur l’actuelle route du littoral.
Car je n’ose imaginer le drame inconcevable qui pourrait se produire s’il faut attendre la livraison de la route du littoral proposée par Didier Robert.
Pierre Vergès.
Un coûteux programme de recouvrement de la falaise par des filets de protection a été lancé et est actuellement en cours de réalisation. À plus long terme, une alternative à cette route devra être trouvée. La réfection continuelle des voies et des montants érodés par la mer la rend très chère à entretenir.