Tribune libre – De l’urgence de mettre la question sociale au coeur du combat idéologique et politique (6)

 

   Je voudrais partager avec vous un appel lancé par un ami, Jean-Claude Mairal, responsable du Parti Communiste Français, vice-président de la Région Auvergne, appel relatif à la nécessaire mobilisation de la population à manifester son inquiétude de l’avenir dessiné par le Gouvernement, sa colère devant les injustices sociales, et son espoir dans la lutte pour changer de politique.

 

Cela concerne la situation en France continentale, mais tant de choses nous ressemblent, et tant de choses nous rassemblent !

 

Cet appel, assez long, sera présenté en plusieurs parties. Alors, bonne lecture !

 

-LE PACTE D’UNION POPULAIRE FÉDÉRATEUR DE TOUTES LES ÉNERGIES ?

La proposition avancée par le nouveau secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, de construire un Pacte d’Union populaire peut être intéressante dans le contexte où nous sommes.

 

À condition qu’il se fasse sans exclusive, ouvert en direction de toutes les forces de la transformation sociale qu’elles soient associatives, politiques et syndicales et bien entendu sans esprit de pouvoir et dans le respect de chacun.

 

Ce Pacte d’Union populaire devrait être multi-acteurs et citoyen. 

Il devrait être multi-niveaux, du local au national, en lien avec chaque territoires se déclinant par des assemblées de citoyens partout.

 

Par une telle démarche, soyons en certain,nous redonnerons espoir à nos concitoyens et nous sortirons des débats nauséabonds auxquels nous assistons depuis quelque temps.

  

L’ENJEU DE LA SOLIDARITÉ

 

Ce qui doit guider l’ensemble des forces de la transformation sociale, en lien intime et sous le contrôle des citoyens, ce ne sont pas les enjeux électoraux et de pouvoir, mais les enjeux sociaux (sans oublier bien sûr les enjeux économiques et environnementaux).  

 

Pas dans un traitement social de l’emploi et de la précarité, comme on le connait depuis 30 ans, mais en terme de respect des droits humains fondamentaux, d’éradication complète  de la misère et du chômage( zéro chômeurs et zéro SDF) qui doivent être le coeur d’une 6éme république citoyenne, solidaire, fraternelle, pacifique et laïque.

 

Comme l’écrit Edgar Morin dans son livre, « Pour une politique de civilisation » , « Une société ne peut progresser en complexité que si elle progresse en solidarité ».

 

Solidarité entre les hommes et les femmes, solidarité en faveur des plus démunis et des handicapés, solidarité entre générations, solidarité basée sur le respect et la laïcité entre communautés, solidarité entre territoires et collectivités, solidarité entre tous les hommes et les femmes de notre planète.

 

Face à l’égoïsme du capital et des plus riches, la solidarité, quel beau mot ! Utopie, diront certains.

 

Je leur répondrai que c’est parce qu’on s’est éloigné de l’utopie pour laquelle tant d’hommes et de femmes ont combattu depuis plus de 2 siècles, au péril souvent de leur vie, pour les rivages, certes plus confortable pour une minorité, d’un soit disant « réalisme » , que la société a sombré peu à peu dans la désespérance, les inégalités et le renoncement.

 

Il est donc temps pour le politique de se tourner vers la société civile, de faire confiance à celle ci, de construire avec elle et d’arrêter de ne jurer que par l’élection présidentielle, simple expression d’une monarchie républicaine qui n’a rien à voir avec une démocratie citoyenne, indispensable pour faire face aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques auxquels notre pays est confronté.

 

L’avenir d’une Nation ne dépend pas d’un seul homme, ou d’une seule femme, mais de la participation et de l’intervention de tous. C’est ce qui fait la force d’une Nation.

 

Jean Claude Mairal

 

Article vu 2 243 fois
1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles (Pas encore de votes)
Loading...

7 Commentaires sur

Tribune libre – De l’urgence de mettre la question sociale au coeur du combat idéologique et politique (6)

  • ArisinoéNo Gravatar |

    Le mot « utopie » vient du grec ou-topos, qui signifie en aucun lieu. Le mot « politique » vient du grec polis, qui signifie cité. Donc a priori, les deux mots « utopie » et « politique » ne pourraient cohabiter.
    Et pourtant, à travers les siècles, dans la mythologie, la littérature, notamment, cette idée de « vie idéale dans une cité idéale » est récurrente. Elle est aussi présente dans bien des visions… politiques.
    Des idéologies politiques. Sans pour autant qu’elle voit le jour. Pourquoi ? une confrontation bien inégale avec la dure réalité quotidienne ? parce qu’elle est portée, appliquée, menée par l’être humain et que celui-ci n’a rien d’idéal. « l’homme naît naturellement bon et heureux, c’est la société qui le corrompt » disait JJ Rousseau.
    Plus que jamais, l’idée d’un nouveau contrat social doit être mis en avant et porté par tous. Issu du peuple, de la « société civile » et repris et mis en musique par le politique.

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    Merci d’avoir évoqué l’idée d’une « 6éme république citoyenne, solidaire, fraternelle, pacifique et laïque »
    bien sûr, elle doit venir par la société civile, laquelle société civile ne sera plus ce qu’elle est dès qu’elle aura contribué à l’avènement d’un nouveau monde, qu’elle aura joué un rôle dans la vie de la cité… dans la politique.

  • EricNo Gravatar |

    ne pas avoir le regard braqué sur le calendrier électoral…. j’adhère totalement. rassemblons-nous, agissons et faisons entendre notre voie

  • Bruno HNo Gravatar |

    le chantier est immense. Car il faut tout changer; le mode de fonctionnement de nos institutions, les dispositifs mis en place… et surtout les mentalités. Ce sera certainement le plus long mais quel beau combat

  • cy-toyenNo Gravatar |

    je suis contre l’enfant unique de nom social ou fille unique de nom solidarité ! Par contre des jumeaux : YES !
    solidarité et prospérité !
    social et créateur de richesse !
    voire des triplés de la famille développement durable :
    avec les 3 piliers connus
    kossa zot y pens de sa? sa mèm mèm?

    sinon on partage quoi ? la pauvreté?

  • DAROUSSI BACARNo Gravatar |

    Les politicens comoriens aiment l’effervescence pour pouvoir atteindre leurs interêts au detriment des intérêts superiurs de la nation. A ma connaissance,je n’ai jamais vu un gouvernement en place qui priorise la paix mais c’est le pouvoir en place qui crée des problèmes là où il n’en avait pas .

  • DAROUSSI BACARNo Gravatar |

    Les Comores connaissent un serieus problème de destruction massive des écostèmes.La biodiversité des Comores est en danger. Plusieurs projets de devvelppement sont présents mais la situation devient de lpus en lpus alarmante.
    Personnellement,je peux dire qu’il y a manque de vonté politique. Les pouvoirs insulaires et celui de l’UNION DES COMORES ne se donnent jamais la peine de s’assoir ensemble pour trouver des solutions durables pour la protection de notre patrimoine naturel. Ils sont là pour gérer des conlits des compétences entre les iles et l’union.
    Les conditions de vie du comorien sont très critiques. Pour sa subsistance,le petit comorien se trouve dans l’obligation de faire recours à la terre et à la pêche en utilisnt des pratiques destructives à l’environnement.
    Le pire de chose, ce que la population n’a pas encore pris concience mais elle va se revolter un jour.
    Serieusement,les Comores n’ont jamais été gouverné par un vrai parti politique ayant un projet de societé mais ces sont de groupe des personnes qui s’approprienet les pays…Comment un tel pays peut se developper.
    C’est au moins le président ALI SOILIHI qui avait un programme de developpement.
    Ahmed Abdallah avait legitimé la corruption et le detournement de denier publique.
    La période Djohar la corruption et le detournement des deniers publoques ont persisté mais au moins il avait priorisé les infrastructures routières dans les régions enclavées.
    le regne de TAKI, c’etait le pir car il ne versé même pas les salaires des agents de l’Etat; periode de la vraie naissance du séparatisme aux Compres.
    L’arriée du colonnel Hazali,période pendant laquelle a commencé les conflits des compétences dues à la nouvelle constitution qui donne aux iles pouvoir de gérer d’une mamière autonome leur administration locale. Mais la crise séparatiste persistait toujours et on disait que la crise est derier nous. Le detournement des fonds et des bines de l’Etat sont présents.
    Quand même Le Pésident colonnel a laissé un grand souvenir: UNIVERSITE DES COMORES et LE TELEPHONE MOBILE.
    Actuellement où les Comores sont dans les de SAMBI la situation va de mal en pis:
    -faillite ONICOR, HYDROCABURE et pourtant les directeurs généraus généraus de ces sociétés sont devenus des multimillionnaires et ils sont les filston du président .
    -Les recettes douanières se volatiliseent,pas de commentaire.
    -Les agents de l’Etat peuvent comptabiliser plus de 8 mois sans salaire.Voyons, on a six par l’argent de DOHA mais il y a toujours des mois non payés.Le comble de malheur,ce qu’on ne sais sous quelle condition l’argent a été donné?
    -Revision de la constitution dont le but est de s’eterniser au pourvoir, viotalation des regles de la démocratie.
    -Des assinats des civils et milltaires pour ne citer que ceux-là.

Vous avez une opinion ? Laissez un commentaire :

Nom *
E-Mail *
Site Web