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2010
Dans la série « on n’est pas sorti de l’auberge » : l’économie mondiale ne peut pas continuer avec ces déséquilibres, affirme l’Inde
Catégorie : Alerte Climat, ÉCONOMIE
Le ministre indien des Finances Pranab Mukherjee a estimé jeudi à Washington que l’économie mondiale était trop déséquilibrée pour continuer sur cette voie.
« Pour une croissance et une stabilité durables, il faut s’attaquer au problème des déséquilibres structurels mondiaux aujourd’hui et non demain », a affirmé le ministre lors d’une conférence dans la capitale américaine, en marge de l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international.
« Avoir une accumulation énorme de réserves dans certains pays et des déficits budgétaires dans d’autres, des excédents commerciaux immenses dans certains pays et des déficits profonds dans d’autres, n’est pas viable », a-t-il poursuivi.
Les États-Unis, première économie mondiale, accusent la Chine d’acheter des actifs libellés en devises étrangères pour maintenir le faible niveau de sa monnaie, le yuan, et ainsi favoriser ses exportations.
Au 30 juin, Pékin disposait de près de 30% des réserves mondiales de changes, à près de 2.500 milliards de dollars.
M. Mukherjee a appelé les grandes puissances économiques à trouver « un consensus » en faveur de mesures qui pourraient réduire ces déséquilibres.
« Mon approche, c’est qu’il nous faut mettre les pays autour de la table des négociations et bâtir un consensus grâce auquel le problème pourrait être résolu. Il ne peut pas l’être par la confrontation », a-t-il dit.
Les pays membres du FMI réunis à Washington doivent discuter de la coordination de leur politique de taux de changes, alors qu’ils s’accusent les uns les autres de faire délibérément baisser la valeur de leur monnaie.
Source : Les Echos
L’idée est intéressante. mais peu crédible. On n’a qu’à voir sur le climat comment l’ONU peine à mettre tout le monde d’accord. Alors sur la question des réserves financières…
peut être que l’Inde devrait également balayé devant sa porte, car elle n’est pas exempte de tout reproche (cf. spéculation sur le riz)