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2010
Biodiversité – De la nécessaire solidarité planétaire…
Catégorie : Biodiversité
L’Équateur a créé le 3 août dernier un fonds destiné à accueillir des donations pour soutenir le projet de préservation du parc national de Yasuni.
L’idée : le pays s’engage à renoncerà l’exploitation de 850 millions de barils de pétrole présents dans le sous-sol de la jungle amazonienne (20 % des hydrocarbures de l’Equateur) en échange d’une contribution financière de la communauté internationale sur dix ans, de l’ordre de la moitié de ce qu’aurait rapporté l’exploitation pétrolière (3,6 milliards de dollars).
Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a promis son appui à la gestion de ce fonds.
L’initiative a déjà reçu plusieurs soutiens formels parmi lesquels la Belgique, l’Union européenne, l’Italie et l’Espagne, explique le communiqué de presse officiel.
Selon Reuters, seule l’Allemagne a signé à ce jour un accord avec Quito, promettant de verser annuellement 50 millions de dollars au cours des douze prochaines années.
Le parc national de Yasuni est considéré comme l’un des endroits les plus riches en biodiversité de la planète.
Il a été créé en 1979 et déclaré en 1989 par l’Unesco réserve mondiale de la biosphère.
Le ministre des Affaires étrangères équatorien Ricardo Patino a invité la communauté mondiale à être partenaire de cette initiative, qu’il a qualifiée de révolutionnaire : »le monde regarde ce que nous faisons et nous ne pouvons échouer ».
(Sources : Sophie Fabrégat)
L’exemple asiatique
Une série de questions relatives à l’environnement des pays membres de l’Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN) seront réglés lors de la 21e conférence des hauts officiels de l’environnement des pays d’Asie (ASOEN 21), qui a débuté le 4 août à Hanoi.
Le Vietnam jouit d’une bonne richesse de la biodiversité. Toutefois, la croissance démographique, la pollution exercent de forts impacts négatifs sur de nombreux écosystèmes dont les forêts vierges. Pour réduire au maximum les influences négatives, le secteur sylvicole a fait des efforts dans la protection de la biodiversité : création du Fonds de préservation du Vietnam, application des réglementations de gestion des forêts spécifiques.
Aujourd’hui, le Vietnam a pris l’initiative d’organiser une table ronde et une conférence réunissant les responsables des 3 pays indochinois (Vietnam, Laos, Cambodge) pour discuter de la protection de l’environnement d’intérêt commun. Ces 3 pays devraient se mettre d’accore pour la création d’une zone de protection de la biodiversité située à leurs frontières communes.
Les changements climatiques se font de plus en plus forts, les conséquence sont de plus en plus visibles… et le chefs d’Etats ne bougent pas. Et pourtant il y a urgence. Par exemple :L’île de Carti Sugdub, au nord-est de Panama est au bord de l’engloutissement. Ils sont 2,000 à bientôt être obligés de quitter leur pays. Aujourd’hui, ils sont 2.000 mais dans 40 ans l’ONU estiment qu’ils seront 150 millions. 150 millions d’enfants, de femmes et d’hommes qui devront habiter ailleurs.
Où vont-ils aller ? Qui va les accueillir ? outre le déchirement que peut représenter la disparition totale de sa terre, il y a aussi un autre souci : celui du droit. Les réfugiés climatiques, en termes de droit, n’existent pas. Nouveau peuple errant, qui sera refoulé de partout, parce que ceux qui pourraient les accueillir auront peur pour leurs ressources, leur espace de vie. Va-t-on vers un nouveau génocide ?