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2011
Changement climatique : Madagascar est au 3ème rang des pays à très hauts risques
Catégorie : Alerte Climat, Biodiversité, OCEAN INDIEN
Après le Bangladesh (1er) et l’Inde (2ème), Madagascar arrive à la 3ème place en ce qui concerne les menaces des impacts désastreux du changement climatique pour les 30 prochaines années.
Le pays figure ainsi parmi les Etats les plus exposés à des risques très élevés.
Dans le top 10 des pays à très hauts risques, il y a Madagascar, le Mozambique (5ème) et le Zimbabwe (9ème) selon les données de Maplecroft.
Celle-ci est une firme internationale qui travaille sur les risques, les responsabilités politiques, économiques, sociales et environnementales face aux enjeux majeurs mondiaux dont le changement climatique.
Rappelons que d’après les données des Nations unies, Madagascar est également parmi les pays les plus exposés aux cyclones.
Toutes les études avancent, par ailleurs, que les cyclones pourraient augmenter en intensité pour les prochaines décennies.
Or, la Banque mondiale estime qu’il faut 5 ans pour reconstruire et relever complètement l’économie touchée durement par un cyclone.
Comme quoi, la politique et les stratégies pour faire face au changement climatique sont primordiales.
Dernièrement, des opérateurs en agri business ont déploré l’actuelle sécheresse, synonyme d’importantes pertes.
Ils réclament de faire de la lutte contre la déforestation une priorité des priorités.
Madagascar dispose d’outils pour une bonne gestion des catastrophes.
Mais la politique et les stratégies de prévention sur le moyen et le long terme font encore défaut.
Avant de se retirer du financement des projets de développement en mars 2009, des grands bailleurs de fonds en ont fait la remarque.
Ils ont noté le lent recul de la pauvreté, même pendant les bonnes années de croissance économique, et se sont inquiétés de l’absence d’une vraie politique pour lutter contre le changement climatique.
Cette inquiétude est confirmée par le rang occupé par Madagascar en matière de risques par rapport au cyclone et aux impacts du changement du climat.
À l’heure actuelle, le pays subit de plein fouet ces impacts avec la sécheresse qui sévit sur toute l’île et notamment dans le Sud où l’insécurité alimentaire sévit.
Le Sud est un exemple flagrant de l’absence d’une politique sur la prévention des risques et catastrophes.
Frappé d’une manière chronique par la sécheresse, cette région n’a jamais reçu de vraies solutions durables.
Dans le rapport sur la coopération au développement 2009-2010, le ministère de l’Economie et de l’Industrie souligne :
« La majorité des projets de la région Androy sont de nature conjoncturelle et liés à des considérations d’ordre humanitaire. (…) Les projets d’urgence et aides alimentaires dominent largement ».
Mais pour les prochaines décennies, il n’y aura pas que le Sud, c’est le pays dans son ensemble qui souffrira des effets négatifs du changement climatique. Ce qui rend indispensable l’élaboration d’une politique et de stratégies.
Source : Afrique Hebdo
Si ce classement est plus qu’alarmant on peut y adjoindre d’une manière globale Deux études, parues dans la prestigieuse revue Nature Geoscience, confirment deux hypothèses alarmistes des experts internationaux du climat. Si la première table sur une hausse du niveau de la mer (due à la fonte des glaciers) de 12 cm, la deuxième prévoit carrément une élévation du niveau des eaux allant jusqu’à 4 mètres. La distinction repose sur la hausse globale des températures… 2,8 ou 3,4°C. N’en déplaise aux climato-sceptiques, le Giec disait bel et bien vrai
Ces 2 rapports d’experts indépendants qui ont été diffusés ce jour. Deux hypothèses distinctes mais toutes deux alimentées par la croissance démographique, la croissance économique et le recours aux énergies polluantes.
Selon la première étude, de l’Université d’Alaska, les glaciers de montagne vont perdre de 15 à 27 % de leur manteau d’ici 2100. Pire encore pour les Alpes, qui, elles, risquent de se voir délester de 75 % de leurs glaciers.
L’autre étude, plus tragique, prend, elle, en compte une hausse de 3,4°C des températures au cours du siècle. Réalisée par l’Université de Calgary (Canada), elle s’appuie également sur des hypothèses émises par les experts du climat du Giec. Partant du postulat que toutes les émissions de gaz à effet de serre persistent des siècles dans l’atmosphère, le réchauffement climatique ne saurait être endigué pendant plusieurs siècles. Prenant en compte la fonte de la partie occidentale de la calotte antarctique, cette deuxième étude table sur une hausse du niveau des mers de l’ordre de 4 mètres.
En conséquence, en l’absence depuis bientôt 20 ans sur d’accord mondial sur l’écologie…notre planète continuera son réchauffement et les pays les plus pauvres en parieront le tribu le plus fort.
GRAND MERCI POUR TOUTES CES DIFFUSIONS!!!A MA CONNAISSANCE,tout est joué sur les pauvres gens qui ignorent l’importance de la déforestation!!vous avez beau prêché toutes les conséquences néfastes de la fonte de la calotte glaciaire des deux pôles!!toutes ces notions restent impuissantes!!ils pensentseulement!!!c!!le destin!!on ne pourra rien investir,si on sait d’avance que tous les ans ces catastrophes font des ravages annuelles!!!par dessus le marché dans 30 ANS!!le pays sera englouti totalement!!!donc il n’y aura plus une âme dans cette grande île!!! » »alors prenez vos précautions mes chers compatriotes!!évadez-vous!!émigrez- vous!!!mais aucune île n’est à l’abri des catastrophes naturelles!!tout ce qui est situé dans le PACIFIQUEest encore à 200% à hauts risques,la nouvelle zélande,l’australie…grand merci à tous de pouvoir nourrir de bonnes informations internationales,qui s’avèrent tout de même fructueuses et altruistes,de bien penser à son prochain!!à bientôt!!
De toute façon c’est pas le pauvre malgache qui coupe du bois pour survivre qui a connaissance par internet du problème de l’effet de serre et qui a le pouvoir d’agir contre .C’est facile de dire qu’on est tous foutus puisque nous sommes tous mortels.Ici aussi en Guadeloupe et près d’Haïti nous avons conscience des dangers de notre insularité ; des cyclones et notre possible disparition . cessons de « flipper » et agissons individuellement pour amméliorer notre quotidien et celui de tous nos semblables du mieux que nous pouvons .