Un rapport de l’ADEME « brûle » l’incinérateur comme solution miracle

 

   Lu dans Actu-Environnement, sous la plume de Florence Roussel :

 

« Votée en août 2009 après plusieurs mois de débat, la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement dite loi Grenelle 1, a fixé de nouveaux objectifs de recyclage en matière de collecte et de traitement des déchets.

 

D’ici 2012, les volumes de déchets partant en incinération ou en centres de stockage vont devoir être réduits de 15%, ce qui sous-entend une réduction des déchets à la source et l’augmentation des taux de recyclage.

 

Sont surtout concernés les emballages ménagers dont le recyclage doit passer de 63% en 2008 à 75% en 2012.

  

Or selon une étude réalisée à la demande de l’ADEME, les évolutions observées depuis 2007, date de référence, ne sont pas en accord avec ces cibles.

 

L’objectif de baisse de 15% des quantités incinérées et stockées aurait dû se traduire par une diminution de 6% en 2009 par rapport en 2007 mais l’ADEME remarque une baisse de seulement 4,4%. »

  

Commentaire : à La Réunion, certains poussent à l’incinération comme solution première !

 

Le taux de déchets ménagers orientés vers le recyclage est quant à lui déjà arrivé à sa cible 2012 de 35 % (contre 34,1 % en 2007) tandis que le recyclage des déchets non dangereux des entreprises est légèrement en avance sur la trajectoire avec 68,7 % prévus pour 2009, pour une estimation de trajectoire à 68,3 %.

 

Toutefois, rien ne permet de savoir si ces évolutions prometteuses sont structurelles et durables ou bien liées à la crise économique.

 

Pour l’ADEME, il est donc évident que de gros efforts restent à faire surtout pour respecter les échéances de 2012 mais également celles de 2015 :  »un infléchissement de tendance important sera nécessaire pour tenir l’objectif de 45 % de déchets ménagers orientés vers le recyclage en 2015 ».

  

L’agence mise notamment sur la prévention et un renforcement  »très significatif »’ des capacités de traitement des biodéchets.

Ces actions sont prévues dans le plan d’action déchet présenté par le gouvernement en septembre 2009.

 

Ce plan prévoit plusieurs mesures visant à accentuer les efforts de prévention et notamment l’introduction d’ici 5 ans d’une part variable liée au volume de déchets produits dans la tarification du service de collecte et de traitement.

 

Le plan national vise également à développer le traitement biologique des biodéchets via le soutien au compostage domestique et en obligeant les gros producteurs comme les cantines scolaires à trier leurs déchets.

 

La grande inconnue reste la sortie de crise :

 

« l’impact [de la crise] sur les quantités de déchets produites, en particulier pour les déchets d’entreprise, et leur mode de traitement a certainement joué sur les indicateurs dans un sens favorable à l’atteinte des objectifs », prévient l’ADEME.

 

‘La gestion de la sortie de crise est l’un des autres enjeux importants du Plan déchets », ajoute-t-elle.

 

Si les objectifs du Grenelle sont atteints, certaines filières vont être amenées à se développer (collecte, tri) tandis que d’autres devraient décroître (incinération, stockage).

 

Le traitement biologique, notamment la méthanisation, connaît déjà un développement rapide et une croissance supérieure aux besoins du Grenelle poussé par la nécessité de limiter l’incinération.

 

Selon l’ADEME, la construction de ces installations pourrait donc devenir le moteur de l’activité de construction du secteur.

Elle devrait déjà représenter 70% du chiffre d’affaires en 2009.


 

Le renouvellement des bacs de collecte dans les collectivités deviendrait également un marché dynamique.

Les bacs à puces notamment pourraient être dopés par la généralisation de la tarification incitative. « 

  

Après cette lecture, je me demande pourquoi certains persistent à vouloir imposer un incinérateur !


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21 Commentaires sur

Un rapport de l’ADEME « brûle » l’incinérateur comme solution miracle

  • Bruno H.No Gravatar |

    Dans le rapport d’information « traitement des ordures ménagères : quels choix après le Grenelle? » réalisé par la mission commune d’information sur le traitement des déchets, les sénateurs UMP Dominique Braye, et UC Daniel Soulage ont souligné que la solution de l’incinération devait être minutieusement étudiée. Notamment du point de vue économique. « Pour atteindre une capacité moyenne économiquement optimale (environ de 120 000 tonnes au minimum) tout en respectant les objectifs de réduction globale du Grenelle, les élus devraient favoriser le regroupement des gisements et réfléchir à l’optimisation de leur transport ».
    A partir de cette affirmation des sénateurs, on peut se poser quelques questions :
    1°) quels vont être les déchets incinérés à La Réunion ?
    2°) la quantité des déchets destinés à l’incinération sera-t-elle suffisante pour rendre économiquement viable ce projet ?
    3°) quelles sont les solutions que nos élus décideurs défenseurs de l’incinération proposent quant à la question du transport de ces déchets ?
    Que ceux qui préconisent cette solution nous donnent les réponses à ces questions.
    En outre, dans les conseils donnés par les sénateurs on trouve l’idée de « Renforcer le rôle de conseil et d’information de l’ADEME en consacrant des moyens humains spécifiques à l’aide à la décision pour les collectivités territoriales et en diffusant mieux ses études et ses outils d’analyse aux élus locaux ».
    Au vu de ce qui est publié, on peut raisonnablement estimer que l’incinération n’est pas une bonne idée, notamment pour notre île.

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    A La Réunion, territoire insulaire et exigu, avec une population en forte croissance, connaissant un certain mode de consommation producteur de déchets, la question de la gestion de ceux-ci est encore plus préoccupante. Les centres d’enfouissement sont saturés. Il y a donc urgence à trouver une solution.
    Mais il y a pas mal de points à régler :
    Déjà le fait que certaines communes ont eu des « bacs jaunes » pour la collecte sélective il y a seulement quelques mois. Pour d’autres, c’est de l’histoire ancienne. Les comportements des citoyens n’est donc pas le même.
    Puis le fait que les communes ont généralement confié la mission de l’enlèvement des ordures, quelles qu’elles soient, à leurs EPCI et que ceux-ci n’ont pas toujours à leur tête des élus qui raisonnent sur le plan réunionnais, en se focalisant sur le seul territoire.
    Tout cela fait supposer que le coût de l’enlèvement des ordures n’est pas le même dans toutes les communes.
    Donc, si l’on veut raisonner sur le territoire réunionnais dans son ensemble, il va falloir commencer par régler la question des écarts sur les taxes et les coûts pratiqués dans chaque commune et chaque EPCI.
    Et ça, je ne suis pas sûr que cette idée d’un prix unique soit accepté par tous. A commencer par certains élus dont ce n’est manifestement pas la priorité.
    Même les écolo n’en ont pas beaucoup parlé dans la campagne des régionales, alors, vous pensez bien que pour les autres, le sujet ne vaut pas la peine d’être abordé. Est-ce qu’il va falloir que l’Etat impose une solution ? certains élus réunionnais vont-ils enfin se réveiller ?

  • Jade S.No Gravatar |

    Ce sont encore les citoyens qui vont payer, qu’on fasse de l’incinération, de la valorisation, du recyclage, de l’enfouissement. Y’en a marre. Car pendant ce temps, le gouvernement ne fait rien pour les producteurs de déchets potentiels, les entreprises, participent à l’effort. On nous a bien servi une Taxe générale sur les activités polluantes mais est-ce qu’elle est bien appliquée ? on nous parle de comportement éco-citoyens, on nous montre du doigt, mais ceux qui produisent des marchandises avec plus d’emballage que de produit, eux, on les laisse tranquilles, on ne les stigmatise pas et on ne leur demande pas de mettre la main au portefeuille. Il faut avant tout commencer par les taxer et leur imposer de produire moins de déchets.

  • BilouteNo Gravatar |

    Faut appeler un chat un chat ! Ceux qui font ça n’ont rien a faire de la Reunion ! Faut pas chercher loin M. Verges ! Ceux qui nous obligent a incinérer coûte que coûte repartent dans 2, 3 ans et n’ont rien a faire de
    Notre avenir ! Faut rouv le yeux !

  • ArisinoéNo Gravatar |

    je ne suis pas spécialiste dans les questions de traitement des déchets mais il me semble que cela concerne toute les collectivités locales: les communes, les intercommunalités, bien sûr, mais aussi le département et la région.
    donc, ce sont TOUS les élus qui doivent réfléchir.
    l’incinération, on n’en veut pas: regardez un peu l’état de santé des populations qui sont autour des usines: ce sont des bronchites, des cancers… alors, non à l’incinérateur à LA REUNION, car même si un certain maire est OK pour l’implanter, rien n’indique que la zone polluée soit confinée aux limites de la commune.

  • Pascal LegleyeNo Gravatar |

    Le problème avec l’incinération c’est : 1-ce qu’on incinère, 2-à quelle température on l’incinère, 3-ce qu’on fait des filtres des incinérateurs.

    Ce qu’on incinère. Il y a la qualité et la quantité.
    La qualité.
    Les emballages, surtout s’ils sont encrés comme les journaux, les pubs, produisent de la dioxine et des PCB (polychlorobiphényles) dont la dioxine, entraînés par l’eau, concentrés dans les graisse et peuvent passer dans l’organisme humain, s’y concentrer encore et provoquer des désordres hormonaux responsables de la stérilité, chez les hommes, et cancers, chez la femme, ETC (http://www.food-info.net/fr/qa/qa-wi2.htm)
    ((Guide pratique de Toxicologie, Reichl, Robert Perraud et Eduard Krahe , de boeck 2004)).
    Les métaux lourds ou non ( aluminium, plomb, mercure, argent, iode, cadnium, cobalt, …) comme les PCB suivent le même chemin, entre dans les chaînes alimentaires, se concentrent à chaque maillon, si bien que les hommes, les femmes et les enfants, se trouvant en bout de chaîne alimentaire, en prennent des doses massives par rapport aux concentrations initialement disséminées pas les incinérations.

    La quantité : plus on incinère (en durée et en volume), plus on dissémine et plus les chaînes alimentaires concentrent…

    La température : Les PCB (dioxine) sont des molécules très stables. « Un feu de déchets qui couve, en produit plus qu’un feu d’enfer ». Il faut une température très élevées pour les casser.
    D’où le danger de l’incinération sauvage : même le petit tas d’ordure brûlé avec les déchets végétaux d’une cour, d’un jardin est une vrais pollution à la dioxine !

    Il faut perdre ces habitudes d’un âge d’avant les emballage !
    Il faut trier. Arrêter de brûler.

    Les filtres des incinérateurs modernes : pour la dioxine, vue qu’elle y est très soluble, on utilisent de l’eau ou/et des graisses où elle reste mais qu’est-ce qu’on en fait, après. On pourrait l’expédier en métropole où des cimentiers pourraient la casser à condition d’atteindre la température voulue (1100°c) car il n’est pas garanti que les cimentiers locaux atteignent ces températures. De toutes façons il faudrait des contrôles strictes car pas question qu’un intermédiaire véreux les disperse dans la nature… Ça coûte de l’argent.

    Pour l’usine d’incinération, il faut que ça chauffe fort et sans interruption car c’est quand elle démarre et s’arrête que l’usine produit le plus de PCB (combustions lentes, à températures basses) . Il faut donc dépenser de l’énergie pour élever la température et durcir les installations pour éviter les arrêts particulièrement en prévision des aléas cycloniques…

    C’est pas donné…

    Et de toute façon il faut un engagement de chaque citoyen pour produire moins de déchets, mieux les gérer par le tri et le recyclage et arrêter les incinérations sauvages.

  • Pascal LegleyeNo Gravatar |

    Je Cite:
    – « Ce plan prévoit plusieurs mesures visant à accentuer les efforts de prévention et notamment l’introduction d’ici 5 ans d’une part variable liée au volume de déchets produits dans la tarification du service de collecte et de traitement.  »
    Je pense que c’est une vrais mauvaise idée .
    Il y a dans la tarification actuelle de la gestion de nos déchets un
    espris de solidarité tarifaire .
    Introduire une part variable liée au volume des déchets produits dans la tarification du service de collecte va encourager des comportements déviants qui seront , au mieux le vidage clandestin de ses déchets dans la poubelle du voisin et au pire leur décharge sauvage dans les ravines ou au bord des chemins !!!
    Quand on a la prétention d’être classé patrimoine mondiale, il y a des erreurs à ne pas faire…

  • laurent A.No Gravatar |

    je n’ai pas tout compris de l’explication de Pascal, mais je suis tout à fait d’accord avec lui lorsqu’il dit qu’on ne peut pas vouloir être classé au patrimoine unesco et avoir un incinérateur
    quant au comportement des humains, il laisse encore à désirer… des décharges sauvages, il y en a partout. et ce n’est pas toujours parce que les gens n’ont pas de voiture pour aller à la déchetterie
    c’est un geste de provocation idiot et surtout un manque total de sens collectif

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    en 2005,à bouvesse quirieu 38390,/la cimenterie vicat a demandé l’autorisation de bruler 310 000 t/an de déchets dangereux,dont 60 000 t de dechets non spécifiés!!!bien entendu,cette enquete publique,quiqu’en disent nos politiques locaux s’est déroulée pratiquement incognito!220 personnes sur 10 000 se sont présentées et bien sur cette autorisation a été donnée.je signale que les cimenteries sont classées au top 10 des entreprises les plus polluantes en France.pour notre cas, en 2008,CHIMIREC,sté de tri,transit,stockage et pré traitement de déchets dangereux voit son implantation refusée à VILLEMOIRIEU grace aux élections municipales!Ou pourrait s’implanter CHIMIREC qui effectivement fournis les ets VICAT? MR cHAMPIER,maire de bouvesse quirieu ( salarié VICAT) propose dans un excès de zele la petite zone artisanale de 12 hectares environ à 300/400m de VICAT.il faut savoir que nos impots ont financés la zone industrielle classée d’ARANDON,55 hectares encore disponible sur 360 hect à terme!!!zone bénéficiant d’une haute qualité environnementale! A première vue nous sommes victimes de discrimination car à bouvesse quirieu,montalieu vercieu nous n’avons pas droit à cette qualité.Monsieur RIVAL, maire de Morestel,conseiller général,président de la communauté des communes et notaire de toute cette affaire n’a t’il pas dit qu’avec la merde que nous avions déja ( vicat )nous pouvions prendre celle çi(chimirec,416 produits dangereux référencés stockés à 220m des premières maisons,575 m del’école de bouvesse quirieu,600m du nouveau pole scolaire de montalieu vercieu!!!Nous ne sommes que des petites mains contre des bras longs et les politiques a qui nous avons demandé de l’aide ont tous été frappés d’autisme!!!A ce jour,nous attendons la réponse du nouveau Préfet de l’isère,Monsieur DOUARON qui doit rendre sa réponse d’ici peu.Nous croisons les doigts!!!

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    je ne peut pas etre modérée sur ce sujet,nous sommes déja 2è en production de co2 pour la région rhone alpes voir lettre du préfet en date du 17 septembre 2009,nous ne sommes pas des citoyens de petite catégorie pour supporter davantage;

  • Géraud LegrosNo Gravatar |

    « Véritable » développement durable, ou label « bling bling » pour faire de la com’ politique?
    La réponse vient aisément lorsqu’on sait que par exemple Mr FOUASSIN, ci-devant maire de Salazie, est partisan de l’incinération.
    Pourtant, Salazie, cirque à la diversité biologique foisonnante est le premier bénéficiaire du label UNESCO.
    Mais petite précision: Mr FOUASSIN veut mettre l’incinérateur…chez les AUTRES.

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    il n’est pas tout seul dans ce cas là, il y a un bon nombre de maires de droite qui sont d’accord pour un incinérateur… à condition qu’il soit chez les autres

    par ailleurs, ces mêmes maires, siégeant souvent au conseil général et dans les EPCI sont doublement ou triplement concernés. mais les a t on entendus ? sont ils capables de proposer des solutions pertinentes? envisagent – ils un travail plus collectif (regroupement de plusieurs EPCI par exemple) pour aborder la question? dans certains cas, cela se fait, mais ce n’est pas une posture commune.

    alors, en tant que maires, conseillers généraux, conseillers communautaires, ils ont non seulement le devoir de proposer des solutions ACCEPTEES PAR TOUS LES REUNIONNAIS mais aussi celui de REFUSER LES PROPOSITIONS DE L’ETAT

    je ne suis pas sûr qu’ils en aient le courage

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    en 2010,il aut etre inconcient pour ne pas se soucier de ‘environement. Depuis quelques temps,les citoyens économisent l’eau,lélectricité(et meme par force,vu le prix!)pratiquent le tri sélectif ect…Par contre,les industriels ne cessent de produire des dechets dangereux. L’incinération et la co incinération sont les seuls procédés de traitement qui empechent réellement de mettre en route une politique à long terme sur le probleme de la réduction des dechets. La désinformation commence avec le langage: avant, on disait incinérateur ou co incinérateur de déchets, maintenant,on parle d’unité de valorisation énergétique!! Cela ne change rien à la situation des personnes exposées aux rejets dans l’air des polluants cancérigènes!!! appelons un chat un chat!

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    je trouve mes propos tres modérés justement,il y a trop longtemps qu’on se fait rouler dans la farine en ayant trop de vocabulaire choisi!

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    Et j’ai oublié de vous préciser, qu’en plus de nous polluer notre atmosphère, avec ces incinérateurs et co incinérateurs, les cmenteries font de grosses économies dans l’achat des combustibles fossiles( fioul, charbons) nécessaires à leur fonctionnement, mais également de grosses rentées d’argent puisqu’elles sont largement rémunérées pour cela! LE BENEFICE ECONOMIQUE AU DETRIMENT DE LA SANTE !!!

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    La modération me fait vraiment défaut!!!

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    A MEDITER : en 2004, le maire d’Albertville en Savoie, a été mis en examen pour empoisonnement par inciérateur de déchets!!!( voir cniid) Savez vous qu’on peut etre classé au top 50 des plus gros pollueurs et faire du partenariat avec le WWF, la FRAPNA ect…..Un bon moyen pour s’acheter une bonne conscience ! et meme pour percevoir des subventions régionales dans le cadre d’une collaboration réussie entre collectivités,association et industriels au service de la nature!!!En effet, le site appartient à la commune de CREYS MEPIEU ( 43 hect) et au groupe VICAT (118hect) dont les carrières sont progressivement réaménagées et intégrées à la réserve naturelle régionale!!!!!(presse du 10juin 2010) D’un coté je te pollue, d’un autre,je joue le respectable mécene qui préserve la nature et l’environnement !!!

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    Et savez vous également,que dès lors que l’argent public est engagé,l’article 316 du code des communes autorise un contribuable à saisir la justice en lieu et place d’une collectivité si cette dernière refuse de le faire!! voir site Observatoire des subventions et Contribuables Associés. Interessant non ?

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    pour compléter l’information au sujet de la mise en examen du maire d’Albertville en 2004; nous avons été interpellés par le reportage « la juge et les dioxines » sur france 2 ainsi que par l’article paru dans le canard enchainé du mercredi 15 septembre : non lieu pour tout ce beau monde!!!elle est pas belle la vie pour les politiques et les services de l’état( drire) chargés de nous protéger? et nous, dans le nord isere, qui avons déja notre dose de pollution grace à vicat, nos politiques locaux veulent absolumment nous faire subir un site chimirec sur la petite zone de 12 hectares à bouvesse quirieu alors qu’à 8 km, nos impots ont financés la zone industrielle classée d’arandon, 119 hectares encore disponibles sur 360 hectares à terme,si faiblement occupée !!!terrible injustice!!il n’y a pourtant pas photo sur cette incongruité!! aidez nous à faire connaitre notre combat, merci

  • alexandreNo Gravatar |

    bonjour, un an a passé, nous venons d’apprendre que le préfet avait signé l’autorisation d’exploiter a CHIMIREC, tri,transit, stockage et pré-traitement de plus de 400 déchets industriels dangereux , pour un volume prévu et annoncé de 30 000 tonnes!!! à 220 m des premières habitations de BOUVESSE QUIRIEU !
    INCONSCIENCE TOTALE de nos décideurs qui ont fait des pieds des mains pour nous imposer ce projet !
    On ne lachera rien, avec détermination et notre avocat, nous allons essayer de faire bloquer cette autorisation.
    La suite au prochain numéro…
    http://www.sansnaturepasdefutur.fr

  • alexandre mireilleNo Gravatar |

    Et oui, le 16 aout 2012 sans nature pas de futur est toujours là ! Le Canard Enchainé a présenté notre gratin dauphinois d’ordures dans toute la FRANCE le 1er juin 2011 ! mais nos élus insistent lourdement et ne veulent pas céder ! Actuellement, nous avons lancé une pétition sur AVAZZ pour que CHIMIREC s’installe dans l’immense zone industrielleclassée d’ARANDON, pleine de vide, nous avons également 2 actions juridiques en cours qui viennet d’être repoussées pour la fin de l’année. Ce qui est peut être dû au fait que CHIMIREC passera au tribunal mi-septembre 2012 à PARIS pour divers trafics, faux et usage de faux durant plusieurs années dans 3 sites , DONJEVIN, DUGNY et GREZ EN BOUERE.
    le combat continu.
    http://www.sansnaturepasddefutur.fr

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