Sondage : le chômage préoccupe les français, loin devant l’insécurité

 

Il fallait s’y attendre : le chômage reste la première priorité des Français à 87%.

Et les différentes manifestations contre la réforme des retraites du Gouvernement Sarkozy traduisent la seconde priorité des Français : le système social à 73%.


La voix du peuple ne trompe pas.

 

Et cela illustre la surdité du gouvernement, devant les préoccupations des Français : le pouvoir d’achat arrive en 3ème position pour 68% des sondés.

 

Et le « petit numéro » de séduction des politiciens de l’UMP pour les électeurs du Front National ne va pas à la rencontre des préoccupations des Français : ainsi, loin derrière, l’insécurité pour 49 % des sondés n’arrive qu’en septième position.


La croissance économique pour 58% des sondés, les inégalités sociales pour 56%, les déficits publics pour 54% devancent également l’insécurité, alors que la dépendance des personnes âgées pour 44% et l’environnement 33% font moins partie de leurs préoccupations immédiates.


Les sympathisants de droite à 70 % mettent surtout l’accent sur la croissance économique, les déficits publics à 66% et l’insécurité à 60% : pas étonnant avec les discours répétés de leurs dirigeants.

 

Les sympathisants de gauche insistent davantage sur les dossiers plus sociaux: l’emploi à 89%, le système social à 84%, les inégalités sociales à 79% ou encore la dépendance à 49%.

 

Les sympathisants écologistes font logiquement de l’environnement un dossier prioritaire à 65%, mais seulement en cinquième position.


Globalement, 53% des Français se disent optimistes pour l’année 2011 en ce qui concerne leur situation personnelle mais contre 60% en 2010, soit un fléchissement de sept points. Les femmes, qui étaient très optimistes l’an dernier, 64% contre 55% d’hommes, le sont moins cette année, à égalité avec les hommes : 53%.

 

S’agissant du bilan de l’année 2010, les Français le jugent de manière sensiblement égale, négatif pour 51% d’entre eux, et même très négatif pour 12% (+ 3 points), et positif pour 49% d’entre eux (-2 points).

 

Les jugements positifs décroissent logiquement avec l’âge, mais la plus forte baisse (-8 pts) affecte les 15-24 ans qui ne sont plus 58% à être positifs contre 66% en 2009.

Sondage réalisé par l’institut Harris Interactive, du 27 au 29 décembre 2010, auprès d’un échantillon de 1226 personnes d’un panel représentatif de la population française. Source : AFP

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     

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6 Commentaires sur

Sondage : le chômage préoccupe les français, loin devant l’insécurité

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    les voeux de Sarkozy étaient lamentables, pire, insultant pour les Français, du populisme renforcé,
    selon lui, la crise est finie, ou presque… il se moque de nous
    le chantier de la dépendance? un biais pour la privatisation de la Sécu
    les tribunaux ouverts au jury populaire? il fait naître le sentiment d’insécurité pour que les citoyens renforcent les mesures punitives.
    vivement 2012

  • EricNo Gravatar |

    j’aimerai avoir l’optimisme affiché par certains
    je viens d’acheter une bouteille de gaz… ça commence très mal, cette année
    et je n’ai pas encore reçu ma facture d’électricité, l’eau non plus.
    je vais encore payer plus qu’avant
    la consultation chez le médecin va aussi connaître la hausse
    et avec ça, (la liste n’est pas finie)… il faut être optimiste !

  • une reunionnaise en metropoleNo Gravatar |

    comment faire pour enrayer le chomage sur notre ile?Je pense qu’aucun politicien a la reponse, sinon ce serait fait un peu au moins.Dans ma famille, par exemple, il y a beaucoup de contrats aidés chez mes jeunes cousins, cousines dans les ecoles et tout.Mais quand ils auront 60ans, ils seront comme les autres qui sont plus agés et qui ne travaillent pas, on ne veut plus d’eux.Que faire?Qui trouvera la baguette magique pour sortir la Reunion un peu du chomage.Il parait qu’il n’y en a pleins, mais on realise pas, car il y a la mer,les plages et tout.Il y a Caillé qui a fermé, chez lui, on pouvait travaillé longtemps à conforama par exemple.Tout compte fait, il n’y a pas grand chose sur notre ile qui pourrait produire du travail.Bientot, si ca continue ainsi, ce sera une ile de vieux, tous les jeunes vont partir obligés de chercher leur pain.J’ai vu à la tele un village au Portugal, où avant c’etait florissant, et à ce jour, il ne reste que 3 tondus, un poilus.Et j’ai pensé à notre ile.On dit qu’il n’y a plus de travail sur notre ile, le bruit court de plus en plus.
    Je suis sure qu’il y a des choses, beaucoup de choses à faire sur notre ile, qui pourrait produire du travail.Il y a trop de chomage.En general, les cerveaux sont puissants et dynamiques,capables de deterrer des solutions à des problèmes pour un peuple, là, tout reste figés, comme dans une impasse.Pour moi, il doit avoir des solutions au moins pour un peu.Peut etre que je suis trop optimiste?

  • une reunionnaise en metropoleNo Gravatar |

    ce serait bien de faire un edito sur les problemes de chomage sur notre ile, ce serait vraiment bien.

  • Pierre VERGESNo Gravatar |

    Je vous promets d’en faire un bientôt.

  • Pierre VERGESNo Gravatar |

    Une croissance de près de 5 %, un nombre d’emplois créés qui aurait réglé le problème du chômage en 10 ans en France continentale… mais un nombre important de jeunes arrivant chaque année sur le marché du travail, et une croissance soutenue grâce à des transferts publics. Résultat : si un gouvernement ne soutient plus la croissance par des aides publiques (pour des investissements dans le secteur du BTP – grands chantiers, logements- ou des services -énergie, NTIC,…), et dans le même temps réduit les aides pour des contrats aidés, le nombre de chômeurs explose ! Quand, en plus, l’Etat gèle les aides aux collectivités locales pour les 3 années à venir, la situation devient catastrophique !
    La solution : faire le contraire ! Pour mettre les gens au travail, plutôt que de les laisser au chômage, en faisant d’ailleurs payer une partie aux collectivités locales (département pour le RMI-RSA), donc en définitive aux Réunionnais eux-même !

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