Décryptage de mon intervention video – Jusqu’où iront les dirigeants de l’IRT ? (volet 1)

Bonjour à vous,

 

J’ai attendu une année avant de vous faire partager mon point de vue sur l’évolution de la politique touristique aujourd’hui sous la responsabilité directe de Didier Robert, président de Région, et de Jacqueline Farreyrol, présidente de l’Île de la Réunion Tourisme.

 

 

Il est toujours délicat de critiquer une politique menée dans une filière aussi fragile que le tourisme.

 

Mais il est tout aussi irresponsable de se taire quand on est témoin de dérives pouvant justement conduire à un déclin de ce secteur d’avenir qu’est le tourisme !

  

Il y a un peu plus d’un an, Didier Robert candidat s’était engagé à supprimer l’IRT et à donner plus de place aux professionnels.

Revenant sur sa promesse irresponsable de supprimer l’IRT, il avait chargé une certaine Monica Govindin d’en modifier les statuts.

 

La considérait-il comme une spécialiste du tourisme du fait qu’elle a été guide urbain de la ville « touristique » entre guillemets du port ?

Bien sûr que non ! Didier Robert lui a surtout été reconnaissant d’avoir trahi les électeurs du Port en appelant à voter pour lui aux élections régionales !

 

Reconnaissons-le : il aurait été intéressant de modifier les statuts en ouvrant plus largement le conseil d’administration aux petites structures que l’IRT en 2009 et début 2010 avait encouragé à se regrouper.

 

C’était l’objectif que mon équipe et moi poursuivions.

 

Il était cependant prudent de ne pas brusquer les choses car il faut le rappeler, les statuts de l’IRT adoptés en décembre 2007 par les professionnels, suite à une crise  entre les élus, les politiques, et les professionnels, comportaient une représentation des professionnels organisés (grande hôtellerie, agents de voyage, hôtellerie créole, loueurs de véhicules de tourisme, pour ne citer qu’eux).

 

C’est la raison pour laquelle j’avais favorisé la mise en place d’un comité d’orientation pour inciter les petites structures à se regrouper, principalement par territoires micro-régionaux (l’est, le sud, etc) pour se préparer à intégrer dans un délai raisonnable le conseil d’administration de l’IRT.

 

Un an après, où en est-on ?

 

1°- L’IRT n’est pas supprimée !

 

2°- Aucune modification des statuts n’est intervenue !

Doit-on blâmer Monica Govindin alors que tout le monde savait qu’elle n’avait pas la capacité pour ce travail ?

 

3°- Le comité d’orientation ne se réunit plus !

 

4°- Les professionnels ne sont donc pas plus représentés au sein de la structure !

 

Dans un 2e volet, je vous parlerai des raisons pour lesquelles nous avons de quoi être inquiets des dérives de l’IRT.

À bientôt !


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