Maurice et les Seychelles ensemble pour la gestion de leur plateau continental

 

Il y a quelques mois (en août dernier), nous vous parlions de la demande conjointe faite par Maurice et les Seychelles, pour une extension du plateau continental des Mascareignes.

 

Les deux pays s’étaient adressés à la commission des Nations Unies pour avoir le feu vert.

Elle vient de donner son accord.

 

Maurice et les Seychelles partagent le même plateau continental des Mascareignes, et souhaitaient gérer conjointement environ 400.000 kilomètres carrés de zone maritime au-delà des 200 milles nautiques de la Zone Economique Exclusive (ZEE).


Cela leur permettrait de nouvelles perspectives de coopération en matière de protection, d’exploration et de gestion des ressources marines.

 

Après deux ans de travail, les deux pays avaient déposé un dossier aux Nations Unies. Et la Commission des Nations Unies sur les limites du plateau continental a approuvé la soumission conjointe de Maurice et des Seychelles.


Cette approbation permet ainsi  d’envisager une nouvelle ère de coopération entre les deux États insulaires du Sud-Ouest de l’Océan Indien.

 

En outre, un exercice similaire a été enclenché avec les Maldives. Ce dossier a été abordé officiellement par les chefs d’Etat des deux archipels, au mois de mars dernier lors d’une visite officielle du Président de la République des Maldives à Maurice.


LA QUESTION DES CHAGOS


Selon Média-terre, « l’extension du plateau continental des Maldives a des répercussions sur la partie Nord de l’Archipel des Chagos, qui est revendiqué par Maurice comme partie intégrante du territoire mauricien.

 

En effet, 300 milles nautiques séparent l’atoll Addu des Maldives et Diego Garcia de l’archipel des Chagos.

Or, dans le cadre du contentieux Anglo-Mauricien sur les Chagos, les Maldives soutiennent la revendication Mauricienne.

 

Afin de défendre leurs droits dans cette partie de l’Océan Indien, Maurice et les Maldives se sont mis d’accord pour l’élaboration d’une stratégie commune pour faire face aux Britanniques, tant pour contrer le développement de la Zone Marine Protégée des Britanniques aux Chagos que pour protéger leur droit respectif sur le plateau continental.

 

Tirant les leçons de coopération avec les Seychelles sur le dossier de l’extension du plateau continental, Maurice a la ferme intention de faire cause commune avec les Maldives afin de s’y préparer pour préserver et éventuellement exploiter les ressources marines de la zone Océan Indien ».


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5 Commentaires sur

Maurice et les Seychelles ensemble pour la gestion de leur plateau continental

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    Maurice est en train de construire son leadership dans les Mascareignes sous la béate attitude de Didier Robert

  • Boismery HervéNo Gravatar |

    Les Seychelles,les Maldives et Maurice sont de jeunes nations qui entendent à juste titre défendre leurs espaces maritimes et leurs souverainetés. Ces revendications sont tout à fait légitimes et vont dans le bon sens: la coopération entre les nations du Sud dans une perspective de développement durable.

  • Jean-JacquesNo Gravatar |

    @Hervé
    d’accord, mais le souci, c’est bien que La Réunion ne soit pas active dans cette coopération, dans ce codéveloppement durable

  • ùXBäNo Gravatar |

    @ jean-jacques
    d’accord sur le principe , mais comment dialoguer
    quand nos statuts respectifs sont à ce point divergents?
    nous sommes perçus comme les représentants d’une puissance  » coloniale » qu’on le veuille ou non !
    cela limite les possibilités de dialogue avec des
    états-îles qui placent l’indépendance au dessus
    de toute autre considération.
    notre statut départemental , qui a permis à la réunion d’atteindre un niveau de vie très au dessus du reste de la zone devient un handicap quand il s’agit de créer une vraie coopération régionale , sur fond d’identité océan-indien .
    et je ne parle pas de l’inertie décisionelle que
    cela provoque , surtout si l’équipe dirigeante ne
    se situe dans aucune vision de long terme comme
    c’est hélas le cas actuellement.

  • ArsinoéNo Gravatar |

    @ùXbä
    telle est la question. certes, depuis la LOOM, nous avons des possibilités un peu (un tout petit peu) plus étendues pour dialoguer. il n’empêche que quand il y a une volonté politique forte, on peut trouver des possibilités. mais d’accord avec toi, la volonté politique forte d’un vrai dialogue avec l’océan Indien n’est pas la qualité principale de l’actuelle équipe à la tête de la Région

    et sauf erreur de ma part, chez les socialistes il n’y a aucune réelle volonté de changer fondamentalement les choses, car les propositions formulées pour l’outre-mer ne concernent pas ce champ d’action

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