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2011
Les tribulations d’un Sarkozy en Afrique : Addis-Abéba aux antipodes de Dakar
Catégorie : POLITIQUE FRANÇAISE
Nicolas Sarkozy a assisté au 16e Sommet de l’Union africaine, à Addis Abeba, le 30 janvier, en tant que président en exercice du G8 et du G20.
Le discours qu’il a prononcé est aux antipodes de celui de Dakar.
En 2007, il avait parlé de homme africain qui ne serait « pas assez entré dans l’histoire« .
Et sans avoir « bu deux coups », comme i di en kréol réyoné, il rajoutait :
« Le paysan africain, qui depuis des millénaires vit avec les saisons, dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. »
Un discours jugé par nombre d’observateurs comme très colonialiste et assez raciste.
À Addis Abeba, en revanche, tel Zébulon dans le dessin animé « Le manège enchanté », changement de cap à 180 degrés.
Il a expliqué que « l’Afrique n’avait pas échoué en matière économique, mais qu’au contraire, elle avait fait des progrès remarquables ».
Et de souligner :
« Mesdames et messieurs, vous êtes plus forts que vous ne l’imaginez. Affirmez votre poids dans les instances internationales, et le monde sera obligé de tenir compte de la parole des Africains ».
Remarquons en passant qu’il dit encore que les Africains ne peuvent imaginer de quoi ils sont capables. Incorrigible !
Il a évoqué les questions de « bonne gouvernance » de l’Afrique : il pourrait peut-être s’en inspirer pour la politique intérieure française.
Il a aussi fait état des avancées de la démocratie et du respect des droits de l’homme, sur ce même continent Africain.
En France, en 2010 / 2011, respecte-t-on les droits de l’homme ?
Demandez aux Roms, aux exclus, aux sans-papier, aux placés en garde à vue, aux reconductions à la frontière, aux conditions de détentions dans les zones portuaires et aéroportuaires des clandestins…..
le G8 ou le G20 lui monte à la tête, l’approche de 2012 le met en transes, il se voit dans la peau d’un politique incontournable, on va lui démontrer le contraire
premier avertissement: mars 2011
ah la françafrique !!! c’est toujours du colonialisme, chez Sarko, les mots ont un peu changé, mais dans le fond, ce sont toujours les mêmes idées