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2011
La France est en faillite ? Et la politique du gouvernement Fillon – Sarkozy ?
Catégorie : ÉCONOMIE, POLITIQUE FRANÇAISE, POLITIQUE LOCALE, Présidentielles 2012, R'humeur, Social
Tout frais nommé premier ministre, Fillon avait déclaré qu’il était « à la tête d’un état qui est en situation de faillite »… avant de se faire « remettre dans l’axe » par son patron de président.
C’était en septembre 2007.
C’était le début de la crise… et de la politique bling bling du gouvernement Sarkozy.
Quatre ans plus tard, on est vraiment dans « la panade », si ce n’est pas en situation de faillite.
Et pendant 4 ans, les Fillon et Sarkozy boys n’ont eu de cesse de nous dire qu’on était sur la bonne voie pour retrouver l’équilibre budgétaire « avant la fin du quinquennat ».
La bonne blague : un déficit de 2% du PIB en 2007 ; un déficit de 7% du PIB en 2010.
Tout y est passé : la rigueur, la relance, la ri-lance, l’austérité…
Et ils ont échoué lamentablement : les comptes publics se sont dégradés de mois en mois, et ils continuent à appliquer les mêmes recettes.
Fillon nous l’avait annoncé samedi dernier : « L’heure de vérité a sonné »
Quelle vérité ? Le budget 2012 sera « l’un des plus rigoureux depuis 1945 ».
Après 1945, il y a eu 1947. L’hiver 1947. Le terrible hiver 1947.
Aujourd’hui, pour le gouvernement, « Le mot de faillite n’est plus un mot abstrait »
Mais s’il ne l’est plus pour le gouvernement, cela fait des mois pour ne pas dire des années que le mot « faillite » et toute sa cohorte de maux est une réalité pour des millions de Français, les plus pauvres.
Comme si cela n’a pas été possible de faire des « ajustements » auparavant.
Comme si jusqu’ici, nous n’avions pas été « conscients des risques que font peser les déficits et l’endettement sur notre vie et notre avenir ».
Un plan d’austérité, de rigueur car, selon Fillon « notre souveraineté financière, économique et sociale exigent des efforts collectifs et prolongés et même quelques sacrifices ».
Des sacrifices ? Mais tous les Français ne seront pas amenés à faire « des sacrifices » à la même hauteur.
Sarkozy et Fillon veulent « ajuster » les efforts de la France !
Et l’effort supplémentaire prévu par ce deuxième plan de rigueur en moins de trois mois représentera 7 milliards d’euros dès 2012 et 17,4 milliards sur la période 2012-2016.
Parmi les mesures : le passage de l’âge légal de départ en retraite à 62 ans, qui va concerner de nombreux Français, s’appliquera en 2017 et non en 2018.
Non sans humour, Fillon nous dit que « cela va se traduire par quelques mois d’activité supplémentaire pour les générations nées entre 1952 et 1956 »… et pour bien d’autres, devrais-je rajouter !
Mais pas vraiment d’inquiétude pour les très grosses entreprises et le capital, même si l’impôt sur les sociétés est majoré de 5% pour les entreprises faisant un chiffre d’affaires supérieur à 250 millions d’euros par an, pour un gain de 1,1 milliard d’euros.
En revanche, nous sommes tous concernés par un taux de TVA intermédiaire à 7% sauf pour les produits de première nécessité qui resteront à 5,5%.
Autre mesure qui touche le plus grand nombre : les prestations sociales en 2012 et 2013 seront revalorisées de seulement de1% et non plus sur l’inflation comme jusqu’ici.
Pour l’instant, les minima sociaux, les pensions de retraite, le revenu de solidarité active (RSA), l’allocation adulte handicapé, le minimum vieillesse et les allocations pour les chômeurs en fin de droits ne sont pas concernés.
Avec en plus, l’objectif de grappiller 500 millions d’euros sur les dépenses d’assurance maladie en 2012.
Évidemment les niches fiscales vont être à nouveau rabotées de 2,6 milliards d’euros.
La loi Scellier pour les investissements locatifs sera supprimée fin 2012… dur dur pour les entreprises de BTP déjà durement touchés par l’abandon de projets par la Région et la baisse de construction de logements !
Et comme si ce n’était pas suffisant, le prêt à taux zéro sera « recentré » sur les logements neufs.
Les collectivités locales, qui représentent un peu plus de 20% de la dépense publique, sont relativement épargnées puisqu’elles sont invitées à un effort de « transparence » avec la publication annuelle, désormais obligatoire, de l’évolution de leurs effectifs et de leur train de vie.
Et pour finir, un nouveau gag du gouvernement : ce budget 2012 – qui a déjà été voté pour la première partie par les députés – est désormais caduc tant il a été profondément remanié. Ça, c’est de l’anticipation !
Enfin, pour faire dentelle, Fillon annonce que les salaires du Président et des ministres seront gelés jusqu’où retour à l’équilibre budgétaire. Rien que ça !
Je suis donc obligé de conclure en vous annonçant ce que nous apprend le quotidien italien Corriere della sera à propos des dépenses « présidentielles » pour le sommet du G20 à Cannes.
Il y a quelques jours : le Président de la République Nicolas Sarkozy a séjourné dans une suite à… 37 000 euros !
et Sarkozy a gelé son salaire : quel beau geste mais il l’avait augmenté de 100% à son arrivée à l’Elysée
vivement 2012 mais nous ne faisons pas d’illusion: la vie ne sera pas pour autant magnifique avec un président socialiste, la dette, elle, va rester
la france n’est pas en faillite économique… ce pays dispose de grandes richesses , son patrimoine
une épargne énorme (qui n’existe pas aux usa par exemple ) et aussi un peuple avec un savoir-faire et un niveau de qualification très élevé quoiqu’en
disent les grincheux et même si il y a encore beaucoup à faire , surtout en nos départements de l’outre-mer…la vraie faillite de ce pays est une faillite morale , une dépression collective alimentée par les erreurs de psychologie de base que ce gouvernement a accumulées dès le départ en
choisissant le fouquet’s pour y fêter sa victoire
et en prenant des mesures provocatrices comme le
bouclier fiscal , pour tout détricoter ensuite dans la pagaille la plus complète.
dans ce contexte ,on ne peut rien attendre de bon!
les travaileurs traînent des pieds , les créateurs
ont la trouille ou la déprime , et nous voyons le chômage remonter , la croissance s’effondrer avec les conséquences très graves sur nos finances publiques , car seul un niveau de croisance de 2%
minimum permet de résorber le chômage ET la dette!
alors LA vraie question est là , qui en 2012 sera
capable de remettre se pays au travail , lui redonner ce moral indispensable pour aller de l’avant et exploiter vraiment ses potentialités ?
le show continue à l’UMP/
Le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer (UMP), s’est dit mardi opposé à la proposition du député UMP Lionnel Luca de baisser de 10% les indemnités parlementaires, car il ne faut pas « rompre le lien » entre ces indemnités et les salaires des fonctionnaires.
Et Sarkozy vole au-dessus des lois. La com’ ça le connaît, les sondages aussi, il aime et il ne compte pas, il passe des marchés sans appels d’offres et s’en tire à bon compte: on ne touche pas au président
la suite à lire à l’adresse ci-dessous
http://www.slate.fr/lien/46003/sondages-elysee-favoritisme
Vous pouvez lire aussi l’article à l’adresse ci-dessou
http://www.mondial-infos.fr/actualite/rigueur-austerite-et-sondages-de-lelysee-18198422/
« Désormais, quand il y a une grève en France personne ne s’en aperçoit », s’était exclamé en 2008 Nicolas Sarkozy, souriant et déclenchant les rires au Conseil national de l’UMP.
« Qu’ils (le chef de l’Etat et les cadres de l’UMP) prennent garde, car, comme on dit dans les cours de récréation: rira bien qui rira le dernier », avait rétorqué à ce sujet un représentant de l’opposition.
Cela explique l’arrogance du gouvernement qui applique la manière forte, ET LA PROVOCATION, par le biais de François Baroin qui déclare cet après-midi à l’Assemblée Nationale, que la gauche est entrée « par effraction » au pouvoir en 1997 (!)… vivement 2012 !!!
et sarkozy il n’est pas arrivé au pouvoir par éffraction en 2007 ? il a menti honteusement aux peuple pour arrivrer au pouvoir et ça baroin ne le dit pas!